Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Vous êtes sur ? Non parce que cela sera plus une perte de temps pour vous qu'autre chose hein... Vous voulez quand même que je vous la raconte ? Bon... D'accord.... Mais ne venez pas vous plaindre après hein !

Alors... Par où commencer ?

Je suis née dans la petite ville de Glasgow, en Écosse.

Mon père, Nathaniel Van Angel, et ma mère Enea Laidlow, se sont rencontré durant un séminaire... Et entre eux deux, se fut tout de suite le coup de foudre.

Ils sa marièrent l'année suivante et cette union naquit une adorable petite fille, moi, Eleva Van Angel.

J'ai passé passé pratiquement toute mon enfance en Écosse, entourée de ses mystères et sa brume et très honnêtement... C'était l'endroit que j'aimais le plus au monde !

Alors quand mon père à du rentrer en Amérique et que nous avons du le suivre, je peux vous dire que le choc à été très rude pour moi, surtout que je n'étais qu'une petite fille de dix ans à cette époque.

Quand nous somme arrivés en Amérique, mon père c'est lancé dans la politique et au bout de deux ans, il est devenu ambassadeur de la République Américaine... Et c'est ce qui tua ma mère.

Naturellement avec un tel grade haut placé dans la politique, il était tout à fait normal qu'il s'attire des jalousies et des convoitises...

Je me rappellerais toujours cette nuit-là, j'avais alors douze ans, mon père était, comme la plupart du temps depuis maintenant deux ans, en voyage d'affaire, nous laissant seules ma mère et moi à la maison.

Cette nuit-là, j'étais en train de dormir dans mon lit quand ma mère est venue me réveiller en pleine nuit, elle avait l'air paniqué et elle m'a attraper la main pour me tirer hors de mon lit puis hors de ma chambre.

Dans le couloir, il y avait de la fumée qui me piquait les yeux et la gorge, je toussais et il faisait très chaud.

Je sentais une odeur de brûler et plus nous nous approchions du Hall, plus cela devait fort... Jusqu'à ce que je les voient... Les flammes qui léchaient les murs de la maison, qui dévoraient tout sur le passage.

J'étais complètement perdue, j'ai voulu demandé à ma mère ce qu'il se passait... Mais elle m'a fait signe de me taire et m'a tiré vers la porte de derrière, dans la cuisine.

Elle a voulu nous faire sortir par là... Mais un homme est apparu, un homme habillé tout en noir, il a brandit une arme vers nous, un couteau et ma mère est repartit en courant dans l'autre sens en me tirant avec elle...

C'est à ce moment là que j'ai ressentis une grande douleur à ma hanche droite et quand j'ai baissé la tête pour voir pourquoi j'avais mal, j'ai vu le couteau de l'homme se retirer de ma chaire, me laissant une plaie sanglante.

J'ai poussé un cris de douleur et ma mère c'est retournée vers moi et s'affolée en voyant la blessure.

Elle c'est mie à courir encore plus vite pour que l'on puisse échapper à l'homme et elle a arraché un pans de sa chemise pour me le faire appuyer sur la plaie pour ralentir l'écoulement du sang.

Nous avions presque atteint la porte principale quand l'homme nous a rattrapé et ma mère, sentant sans doute que sa fin était proche, m'a poussé hors de la maison en me criant de me sauver le plus loin possible.

Je me suis retourner et là j'ai vu l'homme en noir qui a plongé son couteau dans le ventre de ma mère... Et elle c'est effondré, mais dans sa chute, elle a fait tomber l'homme avec elle et a réussi à lui prendre le couteau pour le lui planter dans le coeur.

J'ai voulu aller l'aidé... Mais c'était trop tard, les flammes avaient bouchés toutes les entrées et les sorties, si j'entrais la dedans, je ne pourrais plus sortir.

J'ai vu ma mère qui me souriait pendant que le feu commençait à la manger, elle m'a mimait un "je t'aime"... Avant que les flammes ne l'engloutissent pour de bon...

Je n'ai pas été capable de bouger, j'ai entendu ses crics de douleurs alors que le feu la détruisait, je n'ai rien pu faire, à part rester là en pleurant, écoutant les horribles cris venant de la maison.

Je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il c'est passé ensuite, je sais juste que j'ai continué à perdre du sang et que j'ai fini par tomber dans les pommes et quand je me suis réveillé, j'étais à l'hôpital en état de choc.

Il m'a fallut presque un an pour sortir de cet état de choc dans lequel j'étais et une année supplémentaire pour me remettre de la mort de ma mère et la seule chose qu'il me reste d'elle est son alliance qui a par miracle survécu aux flammes.

Suite à cela, je me suis mis à en vouloir à mon père car après tout, c'était entièrement de sa faute si ma mère était morte et je n'ai jamais pu lui pardonner sa mort.

Ma colère envers lui c'est également renforcée le jour ou il a commencé à me faire surveiller et à vouloir me garder enfermé à la maison... Heureusement, quand j'ai eu quinze ans, j'ai rencontré les membres de ce qui allait être mon futur groupe de musique.

Nous avons formé un groupe, les "Black Angels" et nous somme devenu rapidement connu est célèbre, nous étions très doué dans la musique et quand nous avons commencé nos tournées, j'ai pu enfin échappé à la paranoïa et à la surveillance oppressante de mon père !

Pendant nos tournée j'avais réussis à me faire la réputation d'un très bonne violoniste, je jouais du violon depuis mes sept ans.

Notre réussite à durée quatre ans et demi, quatre années de bonheur et de joie ou j'ai enfin pu laisser de côtés ma vie de fille d'ambassadeur... Mais malheureusement pour moi... Mon père n'avait pas fini d'essayer de m'enfermer dans une cage dorée.

Un jour, il est venu m'annoncer qu'il allait être envoyé au Japon pour une durée indéterminé et bien sur, il m'a forcé à le suivre, je ne voulais pas laisser mon groupe, c'était mes amis ! Mais il n'a rien voulu entendre et j'ai été obligé de dire aux revoir aux Black Angels et de le suivre au Japon, j'avais dix-neuf ans et demi à ce moment là.

Une fois arrivé dans la petite ville d'Iteku, il m'a mit sous la surveillance d'un garde du corps du nom de Tatsyua Shiro, c'est à ce moment là que ma colère envers lui c'est transformée en haine car ne pouvant plus aller en tournée, il m'avait également interdit de sortir de la ville et de sortir de la maison sans mon garde du corps.
C'est également à ce moment là que je me suis jurée de rendre la vie impossible à ce "chien de garde" et de faire en sorte qu'il renonce à son poste !

Mais après six mois à tout faire pour essayer de le faire démissionné, il était toujours là !

Je me suis dis que je ne pourrais plus jamais être libre... Jusqu'au jour où il y eu l'apparation de la Noerphilie.

Au début, je n'ai pas cru cette Miss Harmonie, je pensais que ce n'était qu'un vaste blague, après tout c'était impossible ! Personne ne pouvait changer d'identité ou avoir des pouvoirs en se rendant dans un monde parallèle ! D'ailleurs personne ne pouvait aller dans un monde parallèle ! C'était impossible !

Mais ma soif de liberté m'a poussé à la croire, après tout qu'avais-je à perdre ? Si cette Noerphilie existaient belle est bien, peut-être pourrais-je y être libre ? Même si mon "chien de garde" s'y rendait aussi, Miss Harmonie avait parlé d'une nouvelle apparence alors il ne me reconnaitrait surement pas !

Alors j'ai posé ma main sur l'écran de mon ordinateur... Et je me suis sentis aspiré pour finalement ouvrir les yeux sur un monde magnifique !

Je me suis tout de suite dirigée vers une petite rivière qui était là, je voulais voir à quoi je ressemblais, je voulais savoir si je pouvais être reconnu... Et ce que me montra mon reflet me surprit, des cheveux noirs en couette, des yeux bleu azure et un visage complètement différent du miens ici je pourrais enfin être libre ! Ni mon père ni mon garde du corps ne pourront me reconnaitre !

La seule chose qu'il me restait de ma vraie apparence était ma peau pâle et ma cicatrice... Mais ce n'était pas grave, Tatsuya ne savait pas que j'en avais une !

J'étais tellement contente, j'allais enfin pouvoir retrouver la liberté ! Enfin pouvoir faire ce que je voulais et surtout pouvoir enfin changer de vie ! Dans le monde de la Noerphilie je pourrais enfin échappé à qui j'étais dans la vraie vie !

Je suis rentrée chez moi, heureuse à l'idée de savoir que désormais, je pourrais connaître de nouveau la liberté hors de cet cage dorée, que mon père le veuille ou non !