C’était un beau bébé. Un beau bébé né de parents aimants dans un paisible village.  En grandissant ce beau bébé, est devenu un enfant affectueux, puis un adolescent épanoui, pour enfin devenir un adulte responsable.
Vous aurez évidemment compris que c’est l’histoire que j’aurai aimée vous raconter, malheureusement pour Qasim comme pour une multitude d’autre personne, la vérité est tout autre. Alors toi lecteur qui est sans doute tombé sur ce récit par hasard, je me dois de te prévenir que des prémices à son achèvement, les mésaventures de ce protagoniste ne sont qu’une suite d’abomination et de perturbants mystères. Et si moi je me suis fait un devoir de relater cette triste histoire, de ton côté, tu es libre d’abandonner cette lecture au profit d’une autre œuvre beaucoup plus joyeuses et distrayante comme « le silence des agneaux »,  et ou encore cette merveilleuse et poussiéreuse édition collector de 1994 du « Larousse » qu’il serait tant que tu ouvres enfin. Alors, je t’en conjure, arrête ta lecture tant que tu n’as pas encore découvert cette antre de solitude que sont les souvenirs de Qasim.



Si vous êtes encore là, je ne peux plus rien pour vous, je vous aurais prévenu…Il est maintenant temps pour moi de conter l’histoire de ce malheureux Qasim.
Dès la naissance, Qasim n’était pas prédestiné à un avenir radieux, en effet, c’est dans une cellule, vingt mètres sous terre, que la mère Salujah mis au monde son enfant. Une cellule, et quelle cellule! Mais pour vous parler de la cellule, il nous faut tout d’abord parler de la prison dans laquelle était emprisonné Qasim dès son enfance. Cette prison fut le pire endroit que Qasim n’est jamais connu, 20 mètres sous le sol du désert d’Arabie, 20 mètres sous les pieds de personne ne se doutant de rien, étaient logés les pires criminels du Moyen-Orient comme d’ailleurs. « Logé », c’est un bien grand mot, de simple cage d’acier d’une quinzaine de mètres carrées pour une dizaine de condamnés à perpétuités. Hommes et femmes coexistent au détriment les uns des autres dans ces cellules exiguës dont les geôliers n’osent plus s’approcher depuis des années. Leurs nourritures leur est apporté par des gardes armés trois fois par semaines dans des quantités plus que discutables. Enchaîné, les prisonniers sont traités comme des animaux que ce soit par l’armées ou bien entendu par les autres prisonniers.
Je pourrais continuer à écrire sur ce lieu durant des heures encore, mais ce serais prendre le risque que ce soit censurer à l’édition et puis surtout je sais que si je veux en parler c’est parce que je retarde le plus possible l’inévitable. Alors, je vais reprendre l’histoire de Qasim en vous conseillant encore une fois de ne pas continuer cette lecture.
Qasim était le seul enfant de sa cellule à être né d’une union consenti. Une chance pourrai-t-on dire, si seulement… De toute façon, comme dirait Qasim: «Il y a d’un côté la chance et de l’autre la malchance. La première existe mais elle entraine irrémédiablement l’autre et ceux de manière disproportionnée.». Qasim a vécu caché aux geôliers et cajoler par sa mère et les autres prisonniers jusqu’à ses quatre ans. A quatre ans, Qasim savait maintenant parler et marcher, tout ce dont il avait besoin pour pouvoir faire ce à quoi on le destinait. Etant le seul sans chaine et puisqu’il était assez petit pour sortir de la cage, on l’envoya ouvrir la porte et défaire toutes les chaines depuis l’extérieur et c’est ainsi que tous les criminel et le petit Qasim s’enfuirent.  Voilà contentez-vous de cette histoire.




















J’espère avoir semé la plupart d’entre vous, mais moi je suis condamné à vous dire la vérité alors je continue. Vous vous doutez que j’ai encore une fois quelque peu enjolivé les faits. La petite escapade de Qasim est bien réel mais une fois délivrer en se dirigeant vers sa mère en attendant d’être félicité mais au lieu de ça en arrivant aux pieds de sa mère elle lui lança un rapide regard. Ce regard noir et plein de dédains, Qasim ne l’a jamais oublié tout comme cette phrase, cette phrase qui à quatre ans avait déjà perdu fois en l’humanité « C’était chiant de s’occuper de toi mais ça valait le coup, dommage que tu nous ralentisses », suivi d’un petit coup du bout du pied pour renvoyer l’enfant vers la cellule, il heurta doucement un barreau et sombra dans l’inconscience.
A son réveil, Qasim était seul dans la geôle. Geôle qui était de nouveau fermé. Des semaines durant il attendu qu’on revienne le chercher, il en était sur : il n’avait pas compris le sens des dernier mots de sa mère. Durant des mois, il imaginait des sens nouveau à cette phrase. Peut-être voulais-t-elle s’assurer de réussir à s’enfuir sans être ralenti par lui pour chercher du renfort et revenir le chercher se disais-t-il entre deux autres hypothèses toute aussi farfelus, alambiqués et illogiques les unes que les autres. Mais voilà les années passèrent, de nouveaux détenu arrivait tous aussi pourri les uns que les autres. Qasim, du haut de ces 13 ans, savait très bien reconnaitre la manipulation dans les mots bien qu’il n’utilisait plus son droit à la parole depuis fort longtemps… Il avait perdu les mots au fur et à mesure qu’ils emplissaient son esprit et son imagination.
Jusqu’à un jour, Un jour sans aucune différence avec les autres. Seulement, la patience de Qasim était arrivée à saturation. Il en avait assez de se réveiller sur la voix de Saiyd racontant le plaisir qu’il éprouvait à chaque fois qu’il torturait une mère en écorchant son enfant et en ███████ leur ███████. Il en avait assez de passer sa journée à écouter Natasha expliquer les « 36 façons de tuer un homme pendant l’acte ». Il en avait assez d’avoir les gémissements de ████████ se faisant violer par Sazaki comme bruit de fond lorsqu’il s’endormait. Mais surtout il avait marre de ces 32 barreaux faisant de lui un misérable être privé de liberté. Seulement lui contrairement aux autres, il lui restait encore une chance de s’en sortir, c’était le seul à ne pas avoir de chaîne au pied (. Et bien qu’il avait au moins une épaule de trop pour passer entre les barreaux, il avait un plan et il devait remercier ces maudites discussion de criminel car maintenant il savait faire tout ce dont il avait besoin pour s’échapper. La première étape de son plan fut de jeter le plat de Sayid à travers les barreaux. Les repas n’était que trop rare et, comme il s’y attendait, il ne fallut pas moins d’une seconde pour que ça parte en bagarre sous les yeux amusé de ses codétenu. Il avait tout calculé, il savait qu’il allait se faire éclater mais c’est ce sur quoi il comptait. Pendant que l’ancien bourreau le rouait de coup il se protégea tout du long avec le bras et surtout l’épaule et bientôt il s’évanouit sous la violence des coups. A son réveil, il constata que la première partie de son plan avait marché grâce à ce déchirant cri qu’il émit en essayant de bouger son bras: Sayid lui avait disloqué l’épaule. Maintenant il était assez fin pour passer entre les barreaux. Il restait à faire en sorte que ces codétenus ne le voient pas partir et à créer une diversion pour les geôliers et les gardes. Il savait comment faire d’une pierre, deux coups… Il attendit que tout le monde fut endormi et là rien, il passa plusieurs jours à ce dire « cette nuit c’est la bonne », mais les jours avançait et il ne trouvait pas la force. Il faut dire qu’il avait prévu de tuer un homme. D’accord, ce sont des monstres mais il n’avait pas le droit d’ôter une vie même s’il n’avait jamais rien connu d’autre que des criminels, ça il ne pouvait pas, pas encore.

Un soir, le vieux pervers, leur raconta en riant la fois où il avait violé en ██████████ jusqu’à ████████ avec ███████ le nouveau-né de son neveux. C’est en voyant que tout le monde ria à l’histoire de Sazaki qu’il se décida. Il allait le tuer, lui et tous les autres, car le crime serait de les laisser en vie. Pour de tels criminels, même la mort n’était pas un sort terrible. Il ne pleurerait pas même s’ils se faisaient ██████avec ███████ des █████████ en █████████. Alors, quand tout le monde s’endormit il se leva et appliqua à chacun d’eux une des « 12 méthode pour tuer quelqu’un pendant son sommeil » que l’espionne russe avait mainte fois répétée.  Une fois qu’ils furent tous morts il leur ██████ la peau, les coupa en petit morceau et les █████████ afin que les geôliers prennent plus de temps à les reconnaitre et à se rendre compte qu’il en manque un. Il n’en laissa qu’un intacte, c’était Hernando, il fit juste en sorte de lui laisser des marques d’étranglements (Sankaku: Etranglement avec les jambes) pour que la garde admettent qu’il a tué tout le monde avant de se donner la mort.
Le lendemain quand la garde arriva, Qasim était déjà en dehors de la cage, dans l’ombre attendant que la garde appelle les geôliers. Une fois cela fait il s’enfuit sans trop de soucis.
Mais ceci n’était que l’introduction de l’histoire de Qasim Salujah, pour sortir d’Arabie il dû  faire tellement d’atrocité qu’il n’a su toute me les énumérer et ████████████████████████ █████████████████████████████████████████████████████████ n’en est qu’un exemple. Malgré lui,  l’enfant de la prison s’est taillé un nom aux fils des ans. Même une fois l’Arabie quitté, montrer son visage n’était pas une option. Au final, il arriva au Japon pour deux raisons. Premièrement, il savait que sa réputation n’était pas encore arrivé jusque là-bas et deuxièmement, une source sûr lui aurait indiqué que sa mère se trouverais là-bas. C’est sous la couverture d’un professeur venant de l’étranger qu’il arriva à Iteku quelque jour après l’annonce de Miss Harmonie. Autant vous dire que pour lui qui n’est pas foncièrement mauvais, c’est l’opportunité d’une nouvelle vie. Malheureusement pour Qasim vous comme moi le savons, Il y a d’un côté la chance et de l’autre la malchance. La première existe mais elle entraine irrémédiablement l’autre et ceux de manière disproportionnée.
Comme vous pouvez le remarquer, j’ai faillis à ma mission, je n’ai pas eu le courage de raconter les 9ans de cavale de Qasim. Mais je ne regrette pas de ne pas l’avoir fait, car en vous révélant ces épisodes je risquerais de créer une vague de suicide ce qui ferais de moi un meurtriers.
EDIT de la Velvet Room:

Spoiler:

A présent qu’il n’y a plus aucun lecteur de mentalement stable, je m’adresse à vous membre de la Velvet Room. Si vous arrivez jusqu’ici, sachez qu’il ne peut y avoir plus de cinq personnes connaissant l’histoire de l’enfant prisonniers, alors je me vais rejoindre mes courageux ex-lecteur dans l’au-delà.


ATTENTION, CECI EST UN MESSAGE DE LA VELVET ROOM : Certain passage de ce texte ont été consciemment censuré dans l’espoir qu’ils soient oubliés à jamais, essayer de retrouver les originaux est un crime.
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