A Iteku : Comment définir notre personnage ? En un individu qui ne parle que très rarement et qui se morfond régulièrement sur tout les soucis qu'il peut rencontrer. Un problème d'un jour prendra pour lui une semaine. Il se ressasse inlassablement ses erreurs et ses fautes. Son esprit, créatif mais malsain, s'amuse régulièrement, à son insu, à imaginer le pire des scénarios. Souhaitez-vous un exemple ? Imaginez que, dès qu'il croise une personne qui l'interpelle, il s'imaginera quelque chose de terrible. Du genre, un kidnapping, un meurtre, un accident horrible à l'égard de cette inconnue. Dans tout les détails morbides, il voit, imagine, visionne tout. Il ne peut s'en empêcher, son cerveau ne voit que les choses négatives, mettant amplement de coté le positif. Un comportement aussi compliqué que le mien je dois dire. Il peut être sociable mais ne recherche pas le contact. Avec les filles, il fait preuve d'une confiance en soi misérable, n'en ayant que peu côtoyer depuis le lycée. De nature blasée, il dresse un tableau ennuyant et peu motivant de la vie, de la réalité. Que faire dans celle-ci ? Où va notre société à se partager sur les réseaux sociaux des "j'aimes" hypocrites plutôt que de regarder par la fenêtre, voir le monde de nos yeux ? Ou à afficher des "saviez-vous" complètement cons et mal orthographiés ? Vous vous en doutez peut-être pas mais tout ça le faisait, pour être franc, littéralement gerber. Rien ne le poussait à "vivre", la société le poussant à se dire qu'elle ne valait pas d'être vécu. Oui, il se voyait mourir jeune pour ne pas avoir à vomir ces tripes en regardant les actualités et l'hypocrisie grandissante du monde. Il se dit intelligent et, contrairement à son silence singulier, il aime se dire mentalement que la personne en face de lui ne l'est pas. Pour lui, chaque discussion est laborieuse, essayant de trouver un infime intérêt à parler de tout et de rien.

Pour le physique, longtemps il avait été considéré par un paria. Grand, avoisinant le mètre quatre-vingt, notre homme possède un dos légèrement voûtée, en cause une mauvaise posture à l'assise. Des oreilles pointues dont les lobes semblent tomber comme des gouttes d'eaux ornent son visage triangulaire. A celle de gauche, nous pouvons y trouver un diamant minuscule. Ses yeux sont d'un brun clair et lumineux. Ses cheveux sont d'un noir de jais avec quelques bouclettes ici-et-là. Une musculature aussi plate que la vitre d'une armoire en chêne massif. pour agrémenter le tout, c'est moi qui vous le dis ! Pour le coté vestimentaire, il prend les vêtements qui se trouve encore dans sa penderie. Jeans, chemises, gilets, vestes, rien que mirobolant en somme. Vous le trouverez souvent vêtu sobrement.



En Noerphilie : Lorsque Shiro s'immisce en Neorphilie, il devient la personne qu'il redoute dans la réalité. Tout ses défauts deviennent personnifiés et changent radicalement son apparence. Une large cravate s'emmêle dans ses cheveux, devenus grisâtre entre-temps, et s'enroule autour de son cou. Cet accessoire symbolise le fait qu'il soit hypocondriaque. Ses cernes, profondes et creusées, descendent sur son visage en de larges crevasses, mimant son pessimisme. De plus, un large enchaînement de tâches verticales est affligé sur son coté droit. Elle affiche son coté dépressif. Ses yeux, haineux et dérangeant, deviennent translucide, perçants et glaciaux. L’irritabilité, mes chers, vous l'aurez compris.  

Pour son caractère, il est résumé grossièrement au paragraphe ci-dessus. Comme le sel est un exhausteur de goût, le passage en Noerphilie l'est aussi. Toutes ses craintes, peurs, mauvaises humeurs sont apparentes. Le voir de loin comme de près vous insuffle un sentiment péjoratif. Il partage une aura déprimante qui, limite, vous donne envie de vous tirer une balle dans la tête. Pour peur qu'on ait de l'imagination, on pourrait voir au-dessus de lui, un nuage noirâtre avec de la pluie qui lui tombe sur la tête en permanence.