Chapitre I – Une heureuse enfance

Je suis née dans une famille modeste habitant Iteku. Je suis la cadette de la famille. Je suis née 5 années après ma grande sœur, Asuna. Nos parents s’étaient mariés peu avant la naissance de Asuna, par amour. Ma mère était assistante sociale pour les personnes âgées et mon père était salarié d’une usine de fabrication de matériel informatique.
Ma tante, la sœur aînée de ma mère, habitait à Winsford, en Angleterre : elle avait suivi son mari là-bas. C’était un commercial dans une entreprise de cosmétiques de luxe, d’origine anglaise, et ma tante l’avait rencontré alors qu’il était en déplacement au Japon, bien avant ma naissance et avant même la naissance de ma sœur. Ça avait été le coup de foudre immédiat entre eux deux, alors ma tante n’avait pas hésité à aller s’installer avec lui en Angleterre. Au final, elle était devenue professeur de japonais une fois sur place.
Mon père était brouillé avec sa famille depuis qu’il avait atteint sa majorité. Ses parents l’avaient fichu à la porte le jour de son 21ème anniversaire (majorité japonaise). Son frère cadet était responsable de ce qui s’était passé, ce qui fait qu’il ne parlait plus ni à son frère ni à ses parents. Je n’en savais pas plus que ça.
Bref, voila donc les éléments constitutifs de mon enfance. Je vivais heureuse. Mon enfance se déroulait dans l’insouciance la plus totale. Nos parents nous aimaient, j’avais de bons rapports avec ma sœur. Et puis arriva alors une chose à laquelle personne n’aurait jamais pensé si ça ne s’était pas produit dans notre famille…

Chapitre II – Le mal d’Asuna

J’avais désormais 5 ans et Asuna en avait 10. Un jour comme les autres, l’infirmière de l’école de Asuna appela pour dire que ma sœur s’était foulée la cheville en cours de sport et qu’il fallait venir la chercher. L’infirmière se voulut rassurante en ajoutant que les blessures de ce type étaient fréquentes chez les enfants de cet âge, surtout en cours de sport. On ne s’est donc pas affolé plus que ça et on a laissé passer du temps, le temps que la foulure de Asuna guérisse.
Dans le mois qui suivit, je remarquai que Asuna semblait toujours ressentir une douleur au niveau de sa cheville. Lorsque je lui en parlai, elle me fit promettre de ne rien dire. Elle me répéta que c’était de petites douleurs et que ça se passait tout seul. Mais la douleur s’étendit progressivement à toute sa jambe. Elle resta forte malgré tout : elle taisait sa douleur devant nos parents et faisait en sorte qu’ils ne se rendent compte de rien. Cela continua pendant quelques mois.
Et puis, l’infirmière scolaire appela encore une fois. Asuna s’était de nouveau blessée en sport. Alors qu’elle courait sur une surface plate non bosselée, elle était brusquement tombée à terre et s’était plainte de fortes douleurs de sa cheville jusqu’à son genou. L’infirmière pensait qu’elle s’était déchirée les ligaments de la cheville et que la douleur était due à cette déchirure violente et brutale. Mes parents allèrent chercher Asuna et l’emmenèrent voir un médecin. Il demanda à mes parents de prendre rendez-vous pour faire une radio, ne sachant pas réellement si c’était une déchirure du ligament ou une simple entorse. Il prescrivit à ma sœur des antidouleurs.
Malgré cela, je voyais bien que Asuna continuait d’avoir mal. Les antidouleurs ne parvenaient pas à l’apaiser complètement. Elle semblait fatiguée. Mes parents le remarquèrent et s’en inquiétèrent. Le jour de l’examen médical arriva. Asuna passa une radio de sa cheville. Les médecins mirent du temps avant de nous donner les résultats. Puis l’un des médecins vint voir ma sœur et lui posa des questions. Il lui fit avouer qu’elle avait de fortes douleurs qui partaient de sa cheville et remontaient le long de sa jambe et qu’elle se sentait toujours fatiguée. Le médecin palpa la jambe de Asuna et dit qu’il sentait une bosse anormale sur son os. Il lui fit faire des examens complémentaires…

Chapitre III – La maladie au grand jour

Le verdict tomba enfin : Asuna avait une tumeur osseuse primitive maligne situé sur l’os de la jambe. Autrement dit, c’était une tumeur cancéreuse, ce qui n’arrivait que dans 5 à 10% des cas et était plus fréquent chez les enfants. Asuna avait un cancer des os, appelé aussi ostéosarcome. L’IRM pratiquée en examen complémentaire révéla la présence de métastases bénignes dans d’autres parties de son organisme. Cependant, cela n’était pas à prendre à la légère, car cela montrait l’état d’avancement de la maladie : elle était bien installée et serait très dure à guérir. Et encore, lorsqu’on parle de cancer, on ne dit pas guérison : on parle de phase de rémission, il n’y a jamais de guérison complète. Cette nouvelle nous bouleversa tous. Mes parents ne surent pas comment réagir, mais comprirent que Asuna avait peu de chance de survivre. J’étais trop jeune pour comprendre, mais la panique générale m’affola et je compris que ma sœur avait quelque chose de grave. Asuna, qui était intelligente, comprit que son cancer n’était pas à prendre à la légère mais resta positive.
Les médecins expliquèrent à mes parents ce qui les attendait durant les mois, voire les années à venir : la tumeur de Asuna était inopérable, cependant il restait l’espoir qu’elle se résorberait avec la chimiothérapie. Mais la chimio n’était pas sans effet secondaire : Asuna aurait de violentes nausées, s’affaiblirait encore plus et perdrait ses cheveux. Si ce traitement n’avait aucun effet, il serait combiné à de la radiothérapie. Sans traitement, elle ne pourrait pas vivre.
Les mois suivants, Asuna commença la chimiothérapie. Comme prévu, elle perdit ses cheveux et fut contrainte de porter un bandana pour éviter les moqueries. Pire encore, elle était prise de violentes nausées et s’affaiblissait. La chimio la fatiguait. Elle ne pouvait plus suivre une scolarité normale. Il lui arrivait très souvent d’avoir des torticolis au cou ou de se tordre la cheville. Elle avait également mal aux poignets lorsqu’elle devait écrire et s’était cassé le bras une ou deux fois. Tout ça, c’était les conséquences du cancer.
Malgré la chimio, le cancer progressait. Il avait atteint sa moelle osseuse via des métastases. Elle devait désormais rester à l’hôpital, en chambre stérile, car un simple rhume pouvait la tuer maintenant que son système immunitaire était déficient. Je ne comprenais rien à la situation, j’étais perdue et en même temps j’avais peur pour ma sœur. J’avais désormais 6 ans, ma sœur 11. Mes parents tentaient de cacher leur désarroi et essayaient de nous rassurer. Asuna restait souriante et se montrait très courageuse malgré la douleur persistante et son état de santé général. Malheureusement, elle n’en avait plus pour longtemps à vivre…

Chapitre IV – La fin de la souffrance

J’allais souvent rendre visite à Asuna dans la chambre stérile avec mes parents. En effet, mes parents s’occupaient à 100% de Asuna et je passais souvent à la trappe, ce qui était tout à fait justifié quand j’y repense mais complètement incompréhensible pour une petite fille de 6 ans.
Bref. Un professeur de son école vint lui donner des cours particuliers quelques temps, mais ne se sentit pas capable de continuer : cela lui faisait trop mal au cœur de voir ma sœur dans cet état. Elle subissait de multiples examens et interventions, pour tenter d’évacuer les métastases et d’empêcher la progression du cancer : dialyse pour séparer ses globules blancs et rouges des métastases, ponctions lombaires, injection de globules blancs dans son système immunitaire, don de plaquettes et de sang, etc. Chaque jour, on lui donnait une dose plus importante de morphine, pour réussir à calmer les douleurs. Au début, cela l’apaisait énormément. Puis au fur et à mesure, même la morphine à haute dose (la plus haute dose qu’on pouvait donner à un enfant sans risquer de le tuer) n’agissait plus. Elle continuait d’avoir mal. Elle ne parvenait plus à se nourrir non plus, son corps rejetait toute nourriture.
Puis, un an et demi après la déclaration de sa maladie, la vie de Asuna prit fin. Après avoir beaucoup souffert, elle nous quitta. Cependant, la dernière image qu’il me reste d’elle, c’est le visage souriant, creusé par des cernes de fatigue, d’une petite fille très courageuse allongée sur un lit d’hôpital, un bandana rose autour de la tête. Elle avait montré plus de courage dans cette épreuve que bien des adultes dans cette situation. Sa force et son positivisme ne pouvaient que forcer l’admiration.
Un mois après eut lieu son enterrement, dans le temple Tatsuhime de la ville de Iteku. Ma tante et son mari revinrent au Japon pour l’occasion. Ils étaient d’ailleurs venus plusieurs fois au cours de l’année écoulée, dès qu’ils le pouvaient et dans la mesure du possible, leurs moyens financiers n’étant pas extensibles bien que leur permettant de vivre très convenablement. Mes parents étaient complètement effondrés et avaient beaucoup de mal à accepter la perte d’une de leurs filles. Mon père en particulier ne supportait plus d’entendre le nom de Asuna depuis qu’elle était morte. Ma mère fit preuve de beaucoup de force, même dans les moments les plus douloureux.

Chapitre V – La vie après la mort

Ma tante et mon oncle restèrent quelques semaines après l’enterrement. Je pensais beaucoup à Asuna, je ne pouvais pas m’empêcher d’en parler, comme si j’étais sûre qu’elle allait revenir, qu’elle n’était pas partie définitivement. Face aux réactions de mes proches, qui ne me comprenaient pas, je me suis murée dans le silence. Plus une seule parole ne sortit de ma bouche, je devins muette. Ma langue natale me paraissait tout d’un coup trop dure à prononcer, les mots ne voulaient plus sortir.
La vie reprit son cours. Ma tante et mon oncle repartirent en Angleterre. Mais les semaines passèrent et quelque chose changea chez mes parents. Le lien qui les unissait n’était plus aussi fort qu’auparavant. L’amour qui les avait unis avait été mis à rude épreuve par la mort de Asuna. On dit souvent que la maladie d’un enfant a deux effets contradictoires qui s’excluaient mutuellement : soit elle rapprochait les couples, soit elle les séparait. Et cela se confirma : la maladie avait creusé un fossé entre mon père et ma mère. Ils ne se comprenaient plus, au lieu de s’aider l’un l’autre à surmonter cette épreuve, ils faisaient de l’autre le coupable. Quelques mois plus tard, ils finirent par divorcer. J’avais 7 ans, cela fut particulièrement dur à comprendre pour moi. Cet évènement eut pour effet de me sortir de mon mutisme. Les premiers mots que je prononçai furent : « Pourquoi vous faites ça ? C’est pas ce que Asuna aurait voulu !». C’est comme ça que ma mère comprit que sa mort m’avait plus affecté qu’il n’y paraissait et qu’en restant ici avec eux qui étaient en plein deuil et divorce, je ne parviendrais pas à me relever. C’est pour ça qu’elle en vint à prendre une décision conjointe avec ma tante à mon sujet…

Chapitre VI – Au cœur de Winsford

Ma mère, qui avait obtenu ma garde après le divorce, m’annonça que ma tante viendrait me chercher à la fin de semaine. Elle m’expliqua que j’allai emménager chez ma tante pour quelques temps. Elle pensait que m’éloigner de Iteku m’aiderait à me remettre de tout ce que j’avais traversé. Et comme promis, ma tante vint me chercher. La semaine suivante, j’étais à Winsford, chez mon oncle Carl et ma tante Sayuki.
Force est de reconnaître que m’éloigner de chez moi m’aida. Ma tante m’apprit à vivre avec la douleur de la perte d’un être cher, elle m’apprit à me laisser aller pour ensuite reprendre du poil de la bête.
Et puis la petite fille que j’étais grandit. J’étais arrivée à Winsford à l’âge de 7 ans et demi. Ce voyage, qui ne devait être que de quelques mois, se transforma en une installation pendant plusieurs années. En effet, suite à ma demande, ma tante accepta de me garder. Je restais vivre à Winsford jusqu’à l’âge de 15 ans. En vivant là-bas, j’appris à parler anglais couramment, aussi bien que je parle japonais. C’est aussi là-bas que naquit ma passion pour l’anglais. Toutes ces années passées en Angleterre m’aidèrent à accepter la mort de Asuna. Désormais, je ne pensais plus qu’aux bons moments passés avec elle. Je souffrais moins en pensant à elle. Elle était devenue un modèle de courage pour moi.
Cette épreuve m'a considérablement endurcie et m'a forgé le caractère. L'Angleterre avait de nombreuses vertus sur moi. De plus, la musicalité et la poésie de la langue de ce pays me donnaient de nombreuses idées pour mon avenir. Je me fis la promesse de retourner au Japon pour y devenir traductrice...

Chapitre VII – Retour aux sources

Finalement, je revins m’installer à Iteku avec ma mère, après avoir passée 7 ans auprès de ma tante Sayuki. Mes parents avaient refait leurs vies, chacun de leur côté. Ils étaient désormais remariés. J’avais d’ailleurs assisté à chacun de leur mariage, j’étais donc revenue de temps en temps au Japon depuis mon installation en Angleterre. Mon père habitait à Tokyo désormais. Il avait d’ailleurs eu un enfant avec sa nouvelle femme, Noriko, une pharmacienne. Il avait maintenant 1 an, c’était mon demi-frère. Ils l’avaient nommé Raito.
Ma mère quant à elle était restée vivre à Iteku et s’était remariée avec un homme du nom de Ichiro. Il était mécanicien-garagiste. Ma mère n’envisageait pas d’avoir d’enfant à nouveau, ce que son nouveau compagnon acceptait. Je dois bien avouer qu’égoïstement, j’avais toujours voulu que mes parents se remettent ensemble. Mais j’avais fini par accepter la réalité.
Suite à cela, je me mis à travailler d’arrache-pied au lycée que j’avais intégré à Iteku, dans l’établissement Gekkoukan. Je réussis grâce à cela à intégrer l’une des meilleures écoles de traduction et d’interprétariat de Tokyo. Je partis donc m’installer chez mon père pour continuer mes études. Entre-temps, pendant mes études à Tokyo, ma mère eut un autre enfant sans vraiment avoir essayé d’en avoir : une petite fille non désirée mais qui serait choyée comme une princesse maintenant qu’elle était là. Elle l’appela Aiko, qui signifiait enfant de l’amour. La famille s’était agrandie en quelques années !

Chapitre VIII – Rencontre inattendue

Pendant ma première année à l’école d’interprétariat et traduction, un bal de Noël a eu lieu. Mes nouvelles amies y participaient avec leurs petit-amis respectifs, elles m’ont invité malgré tout, même si j’étais célibataire. Il fallait s’habiller avec des robes anciennes pour les filles.

J’y suis allée et une fois sur place, comme j’aurais pu m’y attendre, il y a eu des slows pour les amoureux, ce qui fait que je me suis bien vite retrouvée seule sur le bord de la piste. Loin de me décourager, j’en profitai pour envoyer un sms à ma mère, lui disant que je l’appellerai le lendemain pour lui demander quand je pourrais passer pour les fêtes à Iteku. Je rangeai mon téléphone et c’est là que j’ai failli percuter un jeune homme de mon âge, blond aux yeux bleus et magnifiquement habillé. On s’excusa mutuellement et nous parlâmes durant le reste de la soirée, nous dansions aussi, nous faisions connaissance. Pendant que nous dansions, nous avions échangé des regards sans équivoque, un peu comme si… c’était le coup de foudre entre nous. Je ne saurai pas dire ce qui s’est passé exactement ce soir-là, mais je me suis sentie si bien en sa compagnie !
Lorsque la soirée fut finie, nous avions échangé nos numéros de portable. Nous nous sommes revus durant cette année-là, devenant très proches l’un de l’autre. Certains amis nous croyaient même en couple, mais pas du tout ! C’était juste mon ami ! Puis lorsque la deuxième année commença, je ne le vis plus. Il avait disparu de l’école, personne n’a su me dire ce qu’il était devenu. Lorsque je lui ai demandé par SMS, il m’a simplement répondu qu’il changeait d’école. J’étais furieuse qu’il ne m’ait rien dit plus tôt, alors je l’ai envoyé bouler, coupant court à ce qui se passait entre nous. Je n’ai plus jamais répondu à ses SMS et j’ai bloqué son numéro. J’ai été tellement sous le choc que c’est à ce moment-là que je me suis rendue compte de mes sentiments pour lui. Sans vouloir l’avouer, je l’aimais mais je ne supportais pas qu’il s’éloigne comme ça sans avoir pris le temps de m’en parler...
La vie dut reprendre son cours. J’obtins mon diplôme après m’être totalement investie dans mes études pendant 5 ans. Je ressortis de l’école supérieure à l’âge de 23 ans. J’avais enfin entre mes mains la clé de mon bonheur : ce diplôme m’ouvrait les portes vers le métier que je voulais faire. Suite à la fin de mes études, je décidai de retourner dans ma ville natale, Iteku. Ma mère avait entendu parler d’une offre d’emploi dans une maison d’édition dans mon domaine via une de ses amies. Aussitôt, je revins à Iteku juste après la fin des cours et cherchai mon propre appartement, après avoir décroché le poste de traductrice.

Épilogue : l’annonce de Miss Harmonie

Voila, vous savez tout de moi maintenant. Mon passé n'a plus aucun secret pour vous. Mais attention : que tout ce que je vous ai dit reste entre nous ! Je ne souffre plus de mon passé. Désormais, je n’ai qu’un seul objectif : avancer dans la vie et faire ce que j’ai envie de faire !
Aiko a maintenant 4 ans, et Raito 9. Ils sont heureux, comme je l’étais étant petite, avant que la maladie de Asuna ne se déclare. Mes parents ont retrouvé le chemin du bonheur, chacun de leur côté.
Cependant, une chose est venue perturber mon retour à Iteku. Je suis revenue il y a un peu plus de 15 jours de cela, et à peine quelques jours après mon retour, une mystérieuse Miss Harmonie est venue nous annoncer l’existence d’un monde parallèle au notre, la Noerphilie. Ce monde, apparemment lié à la Mayonaka Channel, promettait monts et merveilles aux itekiens. Aimant le fantastique et trouvant là une occasion de vivre en vrai ce que je pouvais traduire dans les romans, je passai ma main à travers un écran… et me retrouvai dans ce drôle de monde. Ce qui fut le plus déconcertant fut de voir que physiquement, je n’avais pas changé. Mais j’avais désormais la faculté d’invoquer un Persona, baptisé Dazzle. Après avoir passé quelques heures dans ce monde, je repartis à Iteku.
Cela fait 15 jours depuis l’annonce, nous sommes début Mai. Je suis bien retournée quelques fois en Noerphilie, mais je n’ai pas encore eu le temps d’aller bien loin, à cause de ma vie à Iteku et de mon nouveau travail que je prends très au sérieux. Mais Dazzle va m’aider à découvrir ce monde dangereux, malgré son caractère de cochon !