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Sujet: [Kei-Jyu, Saeko] Rien n'est prévisible... Mar 19 Jan - 19:32
Cela faisait quelques jours que Kei était de retour de Noerphilie. En effet, il venait d’y passer un certain temps et bien que son travail lui permettait de travailler à son rythme, il fallait bien terminer les différents programmes à écrire. Il profita aussi de ce retour pour encoder tout ce qu’il a pu apprendre sur ce nouveau monde car il serait très bête de perdre toutes les données stockées sur son ordinateur, et c’est pourquoi il copia tout sur divers périphériques afin de pouvoir toujours avoir une trace de ce qu’il avait trouvé.
Ces quelques jours passés à nouveau dans le monde réel, bien que l’autre le semblait tout autant, rappelèrent à Kei à quel point il n’était pas fait pour le monde actuel. En effet, à peine rentré, les news allaient de bon vent sur de mauvaises nouvelles, meurtres, vols, et on en passe. Pourquoi en arriver là ? L’homme n’a-t-il pas autre chose à faire que de se nuire à lui-même, de se mentir ? Trop de choses qui pour Kei étaient insignifiantes et qui justifiaient son isolement.
Encore deux autres jours de passés, quelques travaux envoyés et payes récupérées, il était temps de faire face à la jungle urbaine qu’était Iteku. Il n’aimait décidément pas cela, de plus, il faisait froid. Que de raisons pour rester chez soi mais malheureusement, le corps a besoin de se nourrir, et c’est précisément cette nourriture qui commençait à se faire manquante dans l’appartement sombre du jeune programmeur. Il soupira, se levant péniblement de sa chaise pour attraper un jeans foncé, un pull tout aussi sobre avant de passer autour de son coup son habituel keffieh pour finir avec une veste en cuir. Cependant, ici il n’allait pas sortir masqué comme en Noerphilie, inutile et on le prendrait pour un fou, chose tout aussi possible en Noerphilie mais où au moins on ne le jugerait pas. Un rapide coup de brosse dans ses cheveux braises, un tour de clé pour sortir, un autre pour fermer derrière lui, et le voilà parti pour Junes, le centre commercial le plus proche et où il trouvait souvent non seulement de quoi se nourrir, mais parfois aussi deux trois objets intéressants pour ses travaux.
Grâce à la proximité de son habitation avec sa destination, il pouvait facilement s’y rendre à pied même dans les pires conditions météorologiques même si souvent, il préfère rester chez lui quand le temps ne lui plaisait guère. Il se laissa aller à deux trois pensées sur le chemin, se rappelant qu’en Noerphilie, il ne devait pas beaucoup marcher. En effet, Machina lui servait en quelque sorte de monture et c’était bien pratique grâce aux différents protocoles qu’il avait mis en place pour une optimisation de leurs mouvements coordonnés. Quelle étrangeté cependant ce persona. Non seulement cela lui était apparu devant les yeux lors d’un moment de faiblesse avouée, mais en plus il semblerait qu’un lien particulier l’unisse avec son utilisateur. Que de questions… Malgré tout, c’était plaisant pour Kei de travailler avec Machina surtout qu’elle semblait compatible avec la technologie de son micro-ordinateur embarqué dans ses lunettes opaques.
Ces pensées suffirent à le faire arriver sans trop sans rendre compte devant le département d’alimentation mais ce à quoi il ne s’attendait pas, c’était à ce qu’il soit fermé pour cause d’inventaire annuel… Non mais alors que déjà c’était un calvaire pour Kei de sortir, de se retrouver sous le regard de tous ces gens juste parce qu’il était physiquement quelque peu différent à cause de ses gènes belges, il fallait que le monde rigole de lui en fermant la seule raison pour laquelle il était de sortie ? Sa réaction devant cela ? D’abord il s’énerva en silence, marmonnant moult insultes avant de passer à la phase de déni puis d’acceptation… Il souffla un coup avant de regarder autour de lui d’un air un peu désespéré, ne sachant que faire. De plus, il était un peu trop renfermé que pour oser demander de l’aide d’inconnus bien qu’on pouvait remarquer sa petite détresse. Il fit quelques pas en rond, tel un lion dans sa cage, regardant autour de lui pour évaluer toutes les possibilités possibles : trouver soi-même, demander des informations sur une autre superette ouverte, ou bien se faire accoster à cause de son air pitoyable, ceci était bien sûr la pire chose qui pourrait lui arriver car il n’aurait pu préparer sa discussion avec la personne et il finirait probablement aphone et tétanisé, se laissant limite emporté si la personne décidait de le tirer avec elle ! Que faire…
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Sujet: Re: [Kei-Jyu, Saeko] Rien n'est prévisible... Dim 24 Jan - 0:04
Rien n'est prévisible...
❝Ft. Kei-Jyu Hama❞
Aujourd'hui j'ai choisi de passer une journée tranquille avec ma famille, enfin ma famille... on sait bien qu'on est pas uni par le sang, c'est juste que pour moi, c'est tout ce qu'il me reste. Quand on est parti avec maman, on n'a eu quelques nouvelles de certaines personnes mais ils n'étaient pas au courant d'où on avait disparu. Elle n'a jamais voulu le dire pour me protéger. De ce fait, je n'ai plus aucun contact avec ma réelle famille. Eux, ma seconde famille, c'est tout ce qui me reste dans ma vie. Et j'ai envie de leur faire plaisir en leur cuisinant des nouilles. Ce que j'adore ce repas ! Et eux le trouve très bon. Cuisiner n'est pas mon passe-temps favori, ce que je préfère c'est aller me battre, mais ils font déjà beaucoup pour moi, je leur dois bien un bon repas. En plus, je n'ai rien à faire aujourd'hui, donc ça tombe bien! Je vais pouvoir leur faire une belle surprise.
Là il est neuf heures du matin, j'ai le temps devant moi, je vais faire le repas ce soir. Avant, je dois me rendre à la bibliothèque pour rendre les livres que j'ai fini de lire et ensuite je dois aller acheter de quoi cuisiner des bonnes nouilles. Ah mais bien sûr, sans ingrédient je n'irai pas loin! Je vais pouvoir payer tout ça avec mon argent. Cet argent je le gagne lorsque je participe à des concours, certains on remporte beaucoup. Et pendant cet été j'avais travailler dans un bar du coup je me suis fais de l'argent. Disons qu'avec eux je ne dépense pas grand chose, généralement c'est eux qui me paient mes vêtements ou c'est Hana qui m'en donne, elle est âgée de quatre ans en plus que moi. Et ça tombe bien parce qu'on a plus ou moins le même style, donc ça nous arrive de nous prêter des vêtements ou s'en échanger. L'argent que j'use c'est quand je veux me faire quelques plaisirs personnel ou acheter à manger et boire lorsque je sors. Alors, je leur dois bien l'achat des ingrédients. Une surprise fait toujours plaisir.
Avant de partir, j'allais prendre une douche et m'habilla d'un pantalon noir avec un tee-shirt gris foncé. Oui, ça m'arrive de porter autre chose que du noir, mais moi temps que l'autre vêtement est foncé ça me va. J'ai horreur des couleurs vive, ça ne me représente pas je trouve. Pas du fait que je sois toujours en deuil, non, je suis pourtant quelqu'un de très joyeux, mais je ne me vois pas avec un couleur représentant la joie, la gaieté. J'enfilais des petites bottines et une fois prête pour sortir je pris mon argent et un chocolat et partit. Aussitôt sortie que j'avais déjà posé mes écouteurs sur mes oreilles et mit la musique à fond. Je m'en fou que les passagers l'entendent, au pire ce n'est que de courte durée et au pire si ça leur plait pas, je les emmerde.
Je me rendis à la bibliothèque et donna les livres empruntés à la bibliothécaire. Cette femme n'est pas du tout aimable! Même pas un merci, un bonjour, ni un au revoir. Tout ce qu'elle a su faire c'est me réclamer un euro parce que j'avais dépassé la limite de l'emprunt. Sérieusement, un euro, elle pourrait demander un cent, ça changerait rien. Ça leur change quoi que j'ai dépassé la limite de trois jours? Je lui donnais sa pièce pour qu'elle me foute la paix, car elle serait capable d'appeler la police cette folle dingue. Comme elle, je partis sans même un mot poli. Une cliente qui se trouvait derrière moi m'avait regarder comme pour dire "il lui manque une casse à celle-là". Ah ça, je te le fais pas dire!
Bon maintenant, direction le supermarché pour aller acheter tout ce qu'il faut pour ma surprise de ce soir. Je chantonnais en me rendant là-bas, certaines personnes me regardaient en me prenant pour une folle. Je vais très bien, aucun soucis à se faire. Plus je m'approchais du supermarché, plus je remarquais qu'aucune voiture n'était garée sur le parking, enfin très peu et les lumières n'étaient pas allumés. Tient c'est fermé? Ce n'est pas possible. Je m'en approchais et remarqua une affiche sur la porte d'entrée qui indiquait fermé pour cause d'inventaire annuel. Ils ont bien choisi leur jour eux, incroyable... Apparemment, je ne suis pas la seule à être étonnée de cette fermeture, à mes côtés se trouvait un jeune homme qui semblait assez perdu et réservé. Cet air, je le reconnaîtrais parmi mille. Un sourire apparu sur mon visage, qu'il est mignon. Ce que je remarquais surtout, c'est sa couleur de cheveux, c'est quasi les même que les miens. Il était en train de souffler, surement désespéré de voir que le magasin est fermé et qu'il n'y en a pas d'autre juste à côté d'ici. J'aurais su, je serai allée aller à l'autre opposé à ma maison.
Le jeune homme ne semblait pas quoi faire, regardant aux alentours quand son regard fini par passer par moi. Là, j’essayais de faire semblant de rien, j'espère qu'il n'a pas remarquer que je le fixais depuis tantôt. Bon Saeko, aide-le. Il semble avoir besoin d'aide, peut-être est-ce un nouveau?
« Salut! Si jamais, il y a un magasin à dix minutes à pied d'ici. Si tu veux, tu peux m'accompagner, je vais m'y rendre. »
J'avoue que je n'avais pas trop su comment lui proposer mon aide, j'espère qu'il ne me prendra pas pour une conne qui veut draguer.