Invité | Sujet: Hoshiyo Kurokawa Mer 30 Déc - 22:56 | |
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| Hoshiyo Kurokawa | 34 ans ♦ ♀ ♦ Japonaise ♦ Hétéro ♦ Impératrice ♦ Professeur de Karaté | A Iteku : Physiquement, je commencerais par dire que je suis imposante. Je suis métisse, je mesure 1m96, je suis très large d'épaules et j'ai toujours entretenu une musculature importante, même après mon accident. Bien sur il y a autre chose à voir, mais c'est toujours la première chose que les gens remarquent. Ça et le bandeau sur mon œil droit, qui doit confirmer ce qu'ils pensent de moi. Que j'ai l'air d'une brute irascible au sang chaud. Mais j'y reviendrais. A côté de ça je me plaît à croire que j'ai un certain charme. J'ai la mâchoire carrée et quelques cicatrices, mais rien qui ne disparaisse avec un peu de fond de teint, et à côté de ça j'ai un nez busqué fin, des lèvres épaisses, un grand œil brun sombre et de beaux cheveux blonds. Que je porte courts pour qu'ils ne me dérangent pas, mais tout de même, j'apprécierais que plus de gens remarquent mes efforts pour me faire belle. Surtout qu'à côté de ça, pour parler crûment, j'ai de belles jambes, de belles fesses, et une poitrine parfaitement dans la norme malgré les muscles qui auraient plutôt tendance à l'atténuer. Sinon, pour en finir avec le physique et comme je le disais plus tôt, je me maquille, quoique assez légèrement. Je m'habille comme je veux, ce qui signifie que cela peut varier, même si je n'aime pas les jupes et les robes. En partie parce que je n'en trouve jamais à ma taille. Et sinon je trouve un certain charme aux modes occidentales à l'ancienne, celles pour hommes. Et bien sûr, toujours en kimono sur les tatamis.
Du point de vue du caractère, beaucoup de gens s'imaginent que je suis une brute agitée, le genre à foncer sans réfléchir et à causer les ennuis autant qu'elle les cherche. Ils se trompent. Au contraire, c'est mon sang-froid qui m'a le plus servi pendant des années. Je suis calme, posée, réfléchie, je prends le temps d'analyser avant d'agir et j'essaie toujours de faire au mieux. Un peu trop parfois, j'ai tendance à toujours vouloir faire au mieux quitte à en faire trop, et surtout à force d'être exigeante avec moi-même, je n'arrive plus à ne pas l'être avec les autres. Et pour ceux qui se demanderaient, mon accident n'a rien changé à ça. Les seules séquelles ont été physiques. A côté de ça je ne pense pas être différente d'une autre. Quand je pense avoir raison je vais toujours jusqu'au bout mais je ne m'obstine pas si on me démontre que j'ai tord, au contraire j'accepte et écoute les critiques pour ne pas me tromper de route. Je ne suis pas très portée sur l'humour, mais j'ai des loisirs à côté du sport. J'aime bien aller au cinéma, faire du shopping, m'occuper de mon chat. J'ai du mal à me passionner pour quelque chose, autre que le karaté à qui j'ai dédié ma vie bien sûr. Ce n'est pas mon genre, c'est tout. Je suis si calme que j'en suis un peu blasée. L'avantage c'est que je ne m'émeut pas non plus là où d'autres paniqueraient ou seraient effrayés, à la place je rationalise et cherche directement des solutions. Sinon, je vais beaucoup sur des sites de rencontre. J'avoue désespérer de trouver un jour un homme avec qui m'installer, si je n'ai aucun mal à trouver des relations d'un soir les relations plus sérieuses semblent me fuir. Pourtant ce n'est pas mon genre d'abandonner, pour ça ou autre chose, et comme pour tout dans ma vie je persévérerais jusqu'à y arriver ou ne plus avoir la moindre chance. Ah, mais n'allez pas comprendre ce que je dis de travers. Je ne suis pas asociale, au contraire. J'aime fréquenter du monde, traîner avec des amis, aller à des soirées. C'est seulement la réciproque qui est rarement vraie. J'aime m'intéresser aux gens, les pousser à donner le meilleur d'eux-même, et quand j'arrive à m'attacher à quelqu'un sans qu'il s'enfuie je suis prête à tout. Une fois encore un peu trop, même. Et à force de trop en attendre des autres et de me rendre compte qu'ils ont des critères moins élevés que les miens – parce que les miens le sont trop, je le sais – j'ai aussi tendance à leur donner mon avis, voire donner des ordres quand ce ne serait pas forcément à moi de le faire. Mais toujours si je suis persuadée d'avoir raison, jamais si je doute de moi.
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| QUALITES ♦ Réfléchie ♦ ♦ Persévérante ♦ ♦ Ouverte d'esprit ♦ ♦ Loyale ♦ ♦ Courageuse ♦ DEFAUTS ♦ Intimidante ♦ ♦ Exigeante ♦ ♦ Blasée ♦ ♦ Perfectionniste ♦ ♦ Autoritaire ♦
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| Persona Nom : Cybèle Description Cybèle est un Persona muet sans réelle personnalité, une manifestation de moi plus qu'une entité à part entière, mais surtout mon opposéé et ce que je voudrais parfois être, disons le franchement. Elle est fine, agile, élégante et séduisante. Comme je disais, mon opposée. Elle flotte à un ou deux mètres du sol en permanence et peut se battre, même si elle n'est pas aussi douée ni aussi forte que moi. Pouvoir du persona Jūshō-do : Cybèle peut augmenter la gravité dans une zone d'une dizaine de mètres autour d'elle. Plus l'augmentation est importante plus sa durée est limitée : une dizaine de minutes si elle ne peut causer qu'une simple gêne, à peine quelques secondes si elle est capable de plaquer des êtres humains au sol ou de perturber leur circulation sanguine. Je suis également affectée, même si ma carrure me permet d'y résister légèrement mieux que la plupart des gens, et seul Cybèle elle-même est épargnée. Si ce pouvoir est maintenu sur toute sa durée, Cybèle est ensuite épuisée et se dissipe d'elle-même. Elle ne peut plus être invoquée pendant au moins une heure, et je me retrouve avec des courbatures. |
Alors… Je suis née hors-marriage d'une mère japonaise et d'un géniteur américain, tous les deux installés dans un petit bled de la côte ouest des Etats-Unis, le 13 août 1984. Oui, comme le livre, et non, aucun rapport. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque, ma mère est retournée dans son pays alors que j'avais quatre ans. Apparemment, son conjoint était un salaud qui la battait. Moi je ne m'en souviens pas, tout ce que j'ai gardé de lui ce sont des gènes. Parce que ce n'est pas de ma mère, japonaise typique, que je tire ma taille ou mes cheveux blonds. Même pas la nationalité, ils n'étaient pas mariés. Et de toute façon le suivant a été pire, en tout cas pour moi. Oui, à peine rentrée au Japon ma mère s'est trouvée un autre homme, qui était aux petits soins pour elle cette fois. Sauf que c'était un nationaliste radical et un raciste, et qu'avec mon sang étranger il m'avait en horreur. Autant dire qu'il ne m'a pas apporté beaucoup d'affection non plus. Il me battait dans ma chambre quand ma mère n'était pas là, et si j'essayais d'en parler c'était pire. Même chose à l'école, je n'avais pas beaucoup d'amis. Tout le monde se moquait de l'étrangère qui dépassait toutes les autres filles d'une tête, et si je me défendais je finissais par être la seule punie. Alors je me taisais et j'encaissais.
Mais aussi triste que ce soit, mon enfance n'a pas été si malheureuse. Et ce grâce à un seul homme. Sensei Takase, mon professeur de karaté. Comme il m'était arrivé plusieurs fois de me battre à l'école, mes professeurs – les rares à s'en soucier – avaient suggéré à ma mère de m'inscrire quelque part où je pourrais me défouler et apprendre la discipline. Je ne sais pas ce que je serais devenue si elle avait fait un autre choix, mais son dévolu s'est porté sur le karaté. Si je n'avais pas spécialement d'attrait pour le sport au premier abord, c'est venu après, j'ai tout de suite adoré Takase. Ce vieil homme me traitait exactement comme n'importe quelle élève, sans se soucier de ma taille, de mes cheveux ou de mes mauvaises habitudes – même si il les corrigeait. Au contraire, quand il s'est peu à peu rendu compte que j'avais des problèmes avec le reste du monde il m'a prise sous son aile. Si je devais dire aujourd'hui qui a été le plus proche d'être mon père, je dirais que c'était lui sans hésiter. Même quand j'ai décidé de participer à des compétitions, que j'ai commencé à gagner des tournois et à me faire connaître, il est resté derrière moi. A me soutenir et à m'encourager.
Vers mes seize ans, ma vie a été bouleversée pour la première fois. A cette époque plus personne n’osait s'en prendre à moi au lycée. Je n'avais violenté personne mais ma seule carrure, couplée à mes victoires en compétitions inter-écoles, suffisait à intimider tout le monde. Résultat je n'avais pas non plus beaucoup d'amis en dehors des cours de karaté. Mon beau-père, lui, continuait. Ses coups ne me faisaient plus grand-chose, ce n'était qu'un petit homme excité, alors je les enduraient sans rien dire comme depuis des années. Puis ma mère est morte, fauchée par un chauffard ivre. Ça a été un choc, je suis restée plusieurs jours enfermée dans ma chambre sans voir personne et même sans manger. Il a fallut attendre l'enterrement pour que je sorte et que je recroise des gens qui ont essayé de m'aider. Surtout Takase, toujours lui. Ça a été une période difficile. Mais je me suis reprise rapidement. Mon beau-père a été plus insupportable que jamais pendant quelques jours, mais cette fois ma mère n'était plus là pour le protéger lui. Sur les conseils de Takase, et après en avoir longuement discuté avec lui et un avocat spécialiste, j'ai décidé de demander mon émancipation. Quand je l'ai annoncé à mon beau-père il a refusé net et s'est emporté, je n'ai pas compris pourquoi hormis qu'il refusait de me voir vivre heureuse. Ma réponse a été claire et sans appel. J'ai saisi la main dans laquelle il tenait la ceinture qu'il utilisait pour me frapper, le bras juste au-dessus, et je lui ai brisé le poignet d'un coup sec en le regardant droit dans les yeux. Une vengeance bien méritée et que j'ai savouré autant que je l'avais réfléchie, c'est à dire longuement et en silence.
A partir de ce jour j'ai vécu pleinement ma vie d'athlète. J'ai fini les études en quelques années puis j'ai voyagé à travers le Japon au rythme des compétitions, allant de victoires en défaites et d'hôtels en gymnases. Je n'étais pas la meilleure mais j'étais douée. Surtout je m’entraînais sans relâche, parfois trop de l'avis de Takase. Puis j'ai fini par atteindre un niveau suffisant pour les compétitions mondiales. J'ai plusieurs fois frôlé le podium, même si je n'y suis jamais montée. Malheureusement le monde devenait trop grand pour le vieux maître, qui toujours insistait pour revenir à son dojo d'origine entre deux compétitions. Ça m'a fendu le cœur mais j'ai dû m'en séparer et prendre un nouveau coach pour m'aider à m’entraîner toujours plus et garder le niveau. Même s'il était beaucoup plus disponible, il était aussi bien moins bon que Takase et j'ai fini par m'entraîner principalement seule. Et donc, trop. Plusieurs fois j'ai frôlé le claquage ou le déchirement musculaire à forcer plus que de raison. Et plusieurs fois je suis arrivée épuisée à des compétitions que j'ai donc perdues alors que j'aurais pu les emporter. En tout, j'ai fais de la compétition pendant douze ans, jusqu'à mes 28 ans. Il y a six ans.
La presse a beaucoup enjolivé l'histoire après coup, racontant que c'était arrivé dans le cadre d'une compétition, ou même pendant un combat. Rien de tout ça n'est vrai. C'était un accident de voiture, comme celui de ma mère. Si je croyais au destin, je pourrais y voir un signe. C'était une semaine avant une compétition importante, mon espoir pour un premier titre mondial, même si ça n'aurait de toue façon pas été plus qu'une deuxième ou troisième place. La veille je m'étais entraînée encore plus que d'habitude et j'étais fatiguée, encore à moitié endormie et pleine de courbatures quand j'ai du prendre la voiture pour aller à l'aéroport. Résultat, je me suis endormie pendant une fraction de seconde. Une fraction de seconde de trop. La voiture a dévié vers la voie allant dans l'autre sens, et quand je m'en suis rendu compte j'ai tourné le volant trop vite. Résultat, je suis tombée d'un pont en plein sur une voix ferrée. Heureusement, aucun train n'est passée avant que la voiture ne soit dégagée, mais pour moi c'était déjà trop. En plus des os brisés et des autres blessures, dont certaines me garantissait déjà que je ne remporterais jamais le mondial ni même une compétition nationale, j'ai perdu un œil. Navrée pour ceux qui attendaient une histoire de combat épique ou de rage folle, ce n'était rien de plus qu'un accident idiot.
Après ce jour, il m'a fallu trouver autre chose pour occuper mes jours et gagner ma vie. Me rappelant mon vieux maître Takase, qu'il m'arrivait encore d'aller voir à l'hôpital où il était alors cloué après un infarctus particulièrement ravageur, et refusant d'abandonner la seule chose pour laquelle je m'étais jamais enthousiasmée, j'ai décidé de fonder ma propre école de karaté. Le choix de la ville a été fait un peu par hasard mais je me suis installée à Iteku. Là, j'ai rapidement eu tous les élèves qu'il me fallait pour faire tourner le dojo et vivre confortablement. Je dois féliciter ma renommée pour ça, même s'il s'est vite avéré que j'étais presque aussi douée pour enseigner que pour pratiquer. Surtout ça me donnait l'occasion de continuer à combattre sans pour autant avoir à tirer trop sur mon corps désormais à jamais usé. Surtout, j'étais surprise de voir à quel point je vivais bien cette transition. Je n'était pas déçue, pas déchirée, presque indifférente en fait. Cette nouvelle vie me plaisait autant que la précédente, pas plus mais pas moins non plus. Le passage de l'une à l'autre était presque naturel.
Sur les années qui suivirent je n'ai pas grand-chose à dire. La réputation du dojo est devenue solide, si bien que nous sommes deux à enseigner pour faire face aux nombreuses inscriptions et que nous avons acheté un étage complet d'un immeuble pour nous y installer. Nous avons quelques prodiges d'un niveau semblable à celui que j'avais à leur âge que nous entraînons pour les compétitions, mais aucun de vraiment connu encore. Puis est arrivée l'annonce de Miss Harmonie et la Noerphilie. Bien sûr, j'y suis allée comme tout le monde, même si je n'y ai pas trouvé autant d'intérêt que d'autres. Pas plus d'intérêt qu'au nôtre en tout cas. Les premiers instants ont été surprenants, et découvrir mon Persona a été une bonne expérience, mais rien ne justifiait selon moi d'abandonner ma vie et mes obligations comme l'ont fait d'autres. Pour moi le plus grand apport de la Noerphilie a été financier : après avoir découvert qu'agiter une épée ou cogner des monstres était plus compliqué que dans un jeu vidéo, beaucoup d'Itekiens ont décidé qu'ils avaient sérieusement besoin d'apprendre à se battre. A peu près une semaine après la première annonce, les inscriptions ont explosé au dojo, et c'était la même chose dans toute la ville. On avait pas besoin de ça mais plus d'inscrits ça sera toujours une bonne nouvelle.
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