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 Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli

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MessageSujet: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMar 8 Déc - 16:43

La journée avait été longue, si longue. Cette matinée avait été éprouvante pour Andrew qui aurait voulu rester bien plus longtemps dans son lit, si ça ne tenait qu’à lui il n’aurait rien fait de ce qu’il s’est passé aujourd’hui.
Dès le matin le natif d’Italie était arrivé en retard dans son groupe de travail personnalisé, les yeux inquisiteurs du professeur en charge de l’heure était gênant car il ressemblait aux yeux des petits rats, ce n’était pas si oppressant mais il se sentait presque sale après avoir été dévisagé par un regard aussi malsain.
Après avoir passé cette bonne heure à reprendre des forces, Andrew quittait cette salle de classe avec zèle et sans traîner la patte, contrairement à son arrivée, pour se rendre au gymnase omnisports de l’académie. Désert. Comme d’habitude. Les gens de cet institut ne semblait pas être des mordus de sport comme en Europe, cependant le jeune garçon pouvait remarquer que l’enceinte avait été utilisée peu avant lui, il s’agissait très certainement d’un de ces fameux clubs. C’était sans risquer de se tromper de la part du jeune étudiant, la seule activité de la journée avec le déjeuner de midi qui l’avait intéressé.
Après avoir passé plus de deux heures à jouer seul parfois devant des regards curieux, puis ensuite pris une douche qui le revigorait, il s’agissait de l’heure qu’il attendait impatiemment : celle du repas.
Creusé par l’activité physique effectuée un peu plus tôt, il ne se gêna pas une seule seconde pour engloutir les différents sandwichs qu’il avait acheté auprès de la cafétéria de l’académie.
Privilégiant la solitude d’un bon repas, il mangeait son repas tout en faisant le tour des boutiques du centre-ville rencontrant que très rarement d’autres étudiants portant ou non le même uniforme que lui et cela n’était pas plus mal.

Une fois ceci fait il s’agissait du plus gros morceau de la journée, car oui, il s’agissait du repos digestif. Le but étant de trouver un amphithéâtre assez peuplé pour pouvoir avoir un sommeil bien mérité après s’être autant rempli la panse, et cette fois-ci l’amphithéâtre gagnant était la salle Yosa Buson. C’était vraiment dommage qu’Andrew n’était intéressé que par très peu de choses, car le nom qui était donné à cette salle était celui d’un des plus grands écrivains japonais, et un peu de culture n’aurait pas fais de mal à notre jeune d’origine brésilienne. Quoiqu’il en soit en pénétrant dans cette gigantesque pièce bien plus grande que toutes les autres et également mieux décoré, il fut étonné de remarquer que l’endroit était bondé, ce qui ne le déplut pas car cela lui permettrait de mieux se fondre dans la masse, donc être tranquille pour dormir.
Difficilement il finit par trouver un siège, entre une sorte de gros obèse lolicon portant des lunettes sublimées d’une horrible monture orange vintage, ainsi que du fille étant le doux mélange entre une diva à la beauté froide et populaire, ainsi que studieuse dont les mains sont déjà remplies de notes alors qu’aucun personnel compétent que ce soit enseignant ou autre n’avait commencé son cours.
Alors qu’il ne souhaitait que trouver un lieu de fortune pour dormir, il était tout de même curieux de savoir où il avait atterri et dans quoi il s’était engagé. Il observa calmement les notes de la jeune fille, cherchant un titre ou un intitulé et finit par lire les mots : « Lettres Modernes Séance 8 ». Voilà donc dans quel endroit il se trouvait, là où tous les prétendus intellectuels et férus de la belle syntaxe se réunissaient. Mais il ne semblait pas que c’était un cours, dans les rangs ne se trouvaient pas simplement que des étudiants mais également des personnes plus âgés au style décalé à l’image des hipsters. Et c’était là que faisait son entrée sous des applaudissements plus ou moins discrets d’une jeune femme à l’air innocent.

Cela faisait déjà deux heures et il n’arrivait toujours pas à dormir. Il avait beau tout tenter, que ce soit plonger la tête dans ses bras, tenter de vider ses pensées ou se boucher les oreilles, rien. C’était impossible. Aucun résultat, il n’arrivait même pas à somnoler. Non pas que cette femme était intéressante, mais c’était sa voix, elle lui était déplaisante. Il n’y avait aucune raison car après tout, elle n’était pas plus aiguë ou stridente que celle d’une autre, mais elle avait son effet qui exaspérait notre héros au plus haut point. Il était donc forcé de suivre par parcelles son discours. Apparemment il s’agissait d’une invitée de l’école sous l’impulsion d’un enseignant un peu trop zélé, une écrivain célèbre au Japon qui tenait une conférence dans l’une des meilleures académies, cela avait fait son effet. Ayako Shimizu était son nom, facile à oublier c’est ce que pensait Andrew, et par chance s’achevait cette longue, très longue conférence.
Notre garçon ne se faisait pas prier plus que ça pour se hâter de quitter l’école qui était synonyme d’ennui dans son esprit.

Après une marche sur près de 200 mètres, il pouvait enfin prendre les transports en commun et à savoir le métro. Sa carte de transport validée, passant les portiques futuristes qui caractérisaient si bien le Japon, et finalement installé sur l’un des sièges, il saisit le journal du jour qui était bien solitaire sur la place à côté de lui. Il s’intéressait plus aux actualités à l’internationale qu’à celle à l’échelle nationale, et surtout aux pages sportives qu’il s’empressa de lire sans plus attendre. Pendant ce temps une silhouette féminine vint s’installer quelques instants après lui sur le siège d’en face. Tenant le journal, son champ de vision obstrué il ne porta pas plus attention à la personne qui se trouvait en face de lui, il avait assez donné à observer les gens pour aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMar 8 Déc - 18:18

Merde ! Merde ! Et merde ! Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter une telle offre. Et encore une de ses phrases débiles d'éditeur "Ça te fera de la Pub". Mais qu'est-ce que j'en ai à faire de la Pub, je ne force personne à lire mes livres. À peine sortit de la boulangerie pour aller me chercher de quoi manger que je me rends compte de l'heure qu'il est. Euh... À gauche, à droite, prenez la rue blablabla... Mais où est cette université !

Je m'arrête enfin devant une large bâtisse essoufflée au plus au point. Plus jamais, mais jamais, je ne referais ça. Je ne suis pas doué pour ça en plus, ce n'est pas mon truc de parler à des jeunes qui font leurs études. Bon, j'étais dans le même cas, il y a 1 ou 2 ans à peine... Vêtu d'une robe dans les tons rouge-orangé, je dépoussière le peu de chose qu'il y a sur chaque repli de la robe. Ajustant, juste après mon serre-tête avec un nœud blanc, et pour finir, je regarde mon téléphone pour voir l'heure. Quoi ! Il me reste 10 minutes, tout ça pour rien. Je m'assois sur le premier banc que je retrouve, le temps de me changer un minimum les esprits. Je regarde en long et en travers, les passages de jeunes étudiants, me remémorant chaque moment à mon tour dans cette université. Dont, je n'ai toujours pas su où se trouvait ma salle. Je lâche un léger gloussement, de quoi me faire relâcher largement la pression. Bon, je vais devoir le faire, de toute façon mon éditeur na pas tord avec le scandale enfin, soi-disant le scandale que j'ai fait à la librairie pour le message de "Miss Harmonie" vaut mieux que je ne fasse que des choses qui peuvent me mettre en valeur ces temps-ci.

Je franchis la grille, pour aller dans le seul endroit que je connais encore les toilettes. Le temps de remettre légèrement du mascara, je sors assez rapidement. Me retrouvant donc dans les couloirs où afflue tout trajet différent mêlé au boucan des discussions ou encore des professeurs portant toutes sortes de livres et fiches dans la salle des professeurs. Je finis par enfin trouver ma salle, bon, il faut l'avouer depuis le temps, je connais quelque raccourcis.

Je ne suis décidément pas doué pour ses choses-là vivement que ça finisse. J'ouvre la porte assez lentement, avec le stresse qui monte légèrement tandis que des applaudissements recouvrent la salle, restant assez faibles tout de même. Je les regarde un peu, affichant un large sourire. Sans surprise, je croise quelque tête de personne présente à la dédicace ce qui m'embarrasse un peu.

"Tout d'abord bonjour à tous ! Je suis très heureux de vous rencontrer. Malgré, je ne vous le cache pas, se stresse à chaque fois."

Autant rester le plus convainquant possible non ? Je dévisage la salle, qu'est-ce que ça fait bizarre de passer de l'autre côté du pupitre. Après, avoir plusieurs fois tourné des yeux la salle, je remarque tout de suite un jeune homme qui semblait dormir ou plutôt le vouloir. J'affiche un léger sourire avant de penser automatiquement : *Quelle audace ! Autant qu'il parte si ça le gêne. Il ne manquerait plus qu'il gêne mon discours, j'ai déjà assez de mal comme ça*. J'enlève donc toute expression de mon visage pour entreprendre mon discours. Moi-même, je m'ennuierai et puis de toute façon, je suis payé ça me fera un peu d'argent.

"Comme vous le savez... Mon discours dura au moins une bonne heure, je jetai parfois un léger regard au jeune homme somnolant qui luttait contre le sommeil ou au contraire luttait intérieurement contre mon discours. Plus le temps passe, et plus je me sens à l'aise, me laissant porté dans la salle assez rapidement entreprenant de la même façon des gestes avec mes mains comme si ceux-ci me détendaient. La plupart prenaient des notes, tandis que comme toujours, il y avait comme un intrus, je commençais alors à ne plus faire attention à lui de toute façon, il le fallait ! Et donc ce sera tout pour aujourd'hui après cette heure longue et sûrement ennuyante pour certains, mais d'un côté, je peux vous comprendre, j'espère que vous passerez une bonne fin de journée."

Enfin !!! Je n'en pouvais plus, qui aurait cru que ça pouvait être aussi stressant de faire ce truc. Bon au final, ce n'était pas si mal non plus... Je regarde un instant mon téléphone portable pour voir approximativement l'heure. C'est comme même beaucoup plus simple d'écrire et de laisser libre cours à son imagination devant son ordinateur portable seul, avec un thé ou un café à disposition.

Je pousse un long soupire sortant de l'université, m'asseyant une nouvelle fois sur le banc, je me relève instinctivement pour rejoindre le premier métro à ma portée. Je prends assez rapidement mon billet pour ensuite me diriger rapidement vers ma station m'asseyant sur l'un des rares fauteuils encore libres à son arrivé. Je remarque ensuite à ma désolation, si celle-ci peut s'appeler comme ça, le jeune homme à moitié endormie lors de sa conférence était en train de lire le plus normalement un journal. Il n'a pas fait l'ombre d'un doute que c'était un journal international, rare sont les personnes lisant ce genre de journal. Donc, ça veut dire qu'il a de la famille à l'étranger ou alors que la ville l'ennuyer tellement qu'il en préférait les journaux internationaux. Celui-ci ne semble pas me voir, c'est toujours dans, ces moments que l'on hésite à lancé la discussion et puis surtout ce n'est pas mon genre d'entamer comme ça une conversation comme bon me semble. Je cherche alors quelque chose dans mon sac à main qui ressemble plus à une sacoche en cuir, mais il m'avait fait son petit effet lors de l'achat. J'en sors donc des copies, après une vérification de ses notes, qui était sans aucun doute ceux de son nouveau livre. Je les fais tomber malencontreusement, je savais que je devais mettre une agrafe, mais pourquoi ça m'arrive maintenant franchement ! Sans que je m'en rende compte, je suis par terre essayant de rattraper comme, je peux mes fiches au sol. Puis je relève enfin la tête, avec quelques mèches ébouriffée sur le dessus du crâne. Si seulement tout ça était un mauvais rêve, je tourne la tête dans tous les sens pour remettre mes cheveux en place toujours au sol. Et pour la peine comme si ce n'était pas assez ! Il fallait que l'une d'entre elles se fasse écraser par l'homme somnolant dont je ne connaissais pourtant pas le nom. Et comme à mon habitude et à ma misandrie, je ne peux pas demander poliment :

"Poussez votre pied s'il vous plaît ! Au lieu de dormir cacher derrière un journal !"

Mais quelle gourde ! Je ne peux vraiment pas m'empêcher, il ne manquerait plus que ça pour plomber toute la réputation que je me suis forgé si longtemps. Calme-toi ! Avec un peu de chance, tu es tombé sur un mec gentil. *Un mec sympa ! Dans tes rêves, depuis j'en ai croisé un ?*. Je lui lance finalement un regard noir avant de me rendre compte qu'il ne dormait pas derrière son journal. Et puis, mon ton était assez sec et méprisant. Quelle belle gourde je fais moi !
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyVen 11 Déc - 22:02

Un scientifique japonais dépose un nouveau brevet sur une invention majeure susceptible de lui faire gagner un prix nobel, une femme américaine élève ses quatorze enfants uniquement de maïs et de coca-cola, Beyrouth en flammes après un attentat suicide, crash d’un boeing 727 en plein océan pacifique. Rien de nouveau en somme, chaque jour dans le reste du monde se ressemblait étrangement, Andrew n’avait grand-chose à se plaindre à part de son ennui. S’ajoutait à cela le fait qu’il enviait Leone son true self qui prenait le vrai plaisir en Noerphilie, notre jeune étudiant ne vivait qu’à travers un petit coin de sa conscience ses aventures formidables dans ce monde fantastique. Résultat : les nouvelles étaient fades.
Il tourna les pages une à une et finit par s’attarder sur les pages sportives, se concentrant sur celles consacrées au basket-ball ainsi qu’au football américain et européen, il vérifiait rapidement les performances de ses athlètes préférés en athlétisme. Le temps où il devait se faire interrompre ne se fit pas attendre, il s’y attendait un petit peu imaginant qu’il se ferait interrompre par un passager voulant s’asseoir à ses côtés et souhaitant échanger quelques politesses au passage ou autre alternative, comme d’habitude.
Mais ce n’était pas ça cette fois-ci, il s’agissait de cette silhouette féminine précédemment citée qui se trouvait en face de lui. Celle-ci aussi maladroite qu’elle pouvait être, fit tomber un bon nombre de feuilles par terre aux pieds d’Andrew. Ce dernier tenant toujours son journal, balaya d’un regard méticuleux ses pieds et put se faire une idée du nombre de notes qu’elle avait fait tomber ainsi qu’à la manière dont elles pouvaient être rédigées, leur contenu. Évidemment, faire tomber tout un tas de feuilles était déjà bien assez agaçant, mais que ce soit en plus dans les transports communs où le sol est foulé par des milliers de gens différents dans une journée, cette idée devait être insupportable pour l’inconnue qui se retrouvait à se précipiter et récupérer ses biens.
Lorsqu’elle semblait en avoir fini avec ses notes, son regard rivé vers le sol, Andrew l’observait comme il aimait faire par habitude, c’était presque machinal. Il notait que ses cheveux étaient châtains voire même auburn, quant à sa morphologie elle avait l’air d’être plutôt menue avec des prédispositions physiques subtilement sportives. En remarquant tout ça, il finit par s’apercevoir qu’une des feuilles se trouvaient sous sa semelle. Il porta son regard une dernière fois sur les centaines de lignes composant son journal et pensa « Ce journal est vraiment nul. »  le constat fait, il s’apprêtait à le plier, et le déposer pour ramasser la note sous son pied, lorsqu’une voix impérative s’adressa à lui tel un poignard :

« Poussez votre pied s'il vous plaît ! Au lieu de dormir cacher derrière un journal ! »


Elle était définitivement maladroite, il n’y avait plus aucun doute là-dessus, notre étudiant de Gekkoukan n’avait pas besoin de se pencher plus longtemps sur la question, par contre une nouvelle introspection s’imposa à lui. Les cheveux de cette jeune femme, il les avait déjà vus, et cette voix lui était également familière, et l’entendre avait même un petit effet soporifique.
Aucun des deux ne pouvait voir le visage de l’autre, d’où l’erreur de cette femme d’avoir penser qu’Andrew pouvait dormir dans le métro, ce qui lui faisait horreur rien que d’y penser. Cependant, le ton condescendant n’eut aucun incident sur l’impression de notre garçon, il n’en avait que faire de ce que pouvait penser les gens, par contre il mettait un point d’honneur à reconnaître la stupidité des gens, ce qui l’irritait en général. Sans un mot, il ferma le journal, le plia, et le posa sur le siège libre à son flanc. Le visage découvert, il remarquait qu’il avait déjà vu cette personne. Ça lui revenait, cette jeune femme qui le dévisageait avec rage il s’agissait de l’auteur de il ne savait quel roman à l’eau de rose, ou peut-être pas car il ne donnait pas tant d’importance aux mots mais au ton, la posture, la réaction et les émotions. Quoiqu’il en soit il n’y avait pas de doute là-dessus, cette chevelure, cette voix, ce visage, c’était bel et bien cette jeune femme dans l’amphithéâtre de lettres modernes. Ne pensant pas qu’il avait pu être reconnu par cette dernière dont il ignorait le nom, faute d’y avoir prêté attention par manque d’intérêt, il ramassait cette dernière fiche sans donner réponse à la provocation. En s’abaissant, de sa main il récupérait le papier, par chance ou malchance selon le point de vue, le prénom de son interlocutrice était écrit : «Ayako», en premier lieu il se demandait si c'était un pseudonyme comme le faisait pratiquement tous les artistes surtout les japonais qui aimaient faire des jeux de mots avec les caractères, mais il ne se creusa pas plus la tête. En finissant par tendre le papier à la jeune femme, il se congratulait d’avoir pu déchiffrer aussi facilement les caractères japonais.
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptySam 12 Déc - 21:42

Je fus quelque peu soulagé de n'entendre point une réaction de sa part. Après un cours instante, il posa son journal à côté de lui, le visage à découvert, je me confirmai à moi-même que c'était bien l'homme endormie. Celui-ci, à ma grande surprise ne dormait pas… Pas de chance ! Ça m'embarrasse encore plus… Il m'aide à ramassé ma dernière fiche *C'est pas trop tôt ! *. Je me relève m'appuyant contre une des parois du métro, je jette un coup d’œil au panneau qui servait à indiquer l'arrêt. Encore 6 stations ! Après ce qu'il s'est passé, j'espère tout simplement ne pas passer mon trajet avec cette énergumène. Oui « énergumène », car c'est comme ça que j'appelle en général la plupart des hommes avec lesquels j'ai une relation négative.

Autant vous dire que c'est presque tous les hommes, je me demande comment je peux encore espérer connaître le prince charmant avec ma misandrie ? Oh, et puis je m'égare, revenons à nos moutons… Je baisse la tête vers les sièges pour voir que le mien était actuellement occupé par un autre énergumène.

À ce moment ? Dans ma tête, je suis actuellement en train de faire une crise de colère et comme si ça ne suffisait pas la seule et unique place et celle à côté de l'énergumène numéro 1. J'hésite un long moment… Et puis je vais vers le siège prenant le journal rapidement de ma main droite afin de libérer l'espace.

Je lis rapidement les nouvelles, une fois assise. Par réflexe, un drôle de réflexe d'ailleurs, je balance le journal sur l'homme à côté de moi, celui-ci lui arriva au niveau du torse.

« Votre journal, criais-je toujours de ce ton aussi désagréable, vous pouvez le reprendre ! »

Et c'est repartit, s'il ne dit rien, je crie victoire ! Mais c'est peu probable… Bon, on ne se refait pas autant laisser les choses se passer comme ils doivent se passer. J'avoue que j'ai vraiment un problème avec le sexe masculin. Pourquoi ? C'est simple quand on vous pose la question du pourquoi vous n'aimez pas les betteraves, les carottes ou les courgettes, savez-vous vraiment pourquoi. Et bah non ! Là, c'est pareil ! Bon, je pourrais citer de nombreuses choses du pourquoi je ne les déteste comme : ils puent la transpiration, ils ne rangent rien, ils ne font rien, ils se croient supérieurs. Alors, oui ! Vous allez me dire que ce sont des préjugés, mais, moi ! Je n'ai jamais connu un homme contraire à ce que j'ai dit. Je vous rassure ce n'est pas pour ça que je déteste les hommes. Ils jouent avec les sentiments des femmes et c'est une des raisons aussi du « pourquoi » je ne les aime pas. Mais, pour cet homme, on s'entait surtout un profond désespère, comme s'il s'ennuyait dans ce monde. Je le comprends d'un certain sens, moi aussi, je voudrais aller en Noerphilie. Pouvoir m'entraîner un peu, me détendre, aider les nouvelles arrivantes, combattre à l'arène et tout ce que l'on peut faire en Noerphilie. Bon, je ne cache pas que je trouve autant d'inspiration pour mes livres à Iteku que dans la Noerphilie. Je m'égare une fois de plus… Cet homme, ne m'inspirait pas confiance comme tous les autres, mais, lui, il était déprimant silencieux comme la mort. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi il était venu à l'amphithéâtre.
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMer 23 Déc - 22:31

Le jeune homme à la peau matte sentait que ce train ne se presserait pas, comme si il avait une conscience et avait comme voeu d’être une prison pour notre héros. Depuis qu’il était rentré dans cette énorme machine mécanique, le véhicule n’avait desservi qu’un seul arrêt, quel calvaire.
S’ajoutait à ça l’hystérique qui s’était levée quelques secondes pour vérifier quand était son arrêt et qu’un inconnu sans scrupules lui avait dérober sa place. Étant plutôt bien élevé il aurait pu lui dire que la place était prise mais il n’avait pas l’air d’avoir fait attention à cet homme. Étant d’habitude naturellement observateur, la présence de l’intrus n’aurait jamais pu lui être dissimulé mais cette Ayako avait fini par lui faire perdre sa concentration en l’agaçant.
Quoiqu’il en soit, Andrew ne put ignorer le visage écoeurée de la jeune demoiselle lorsqu’elle se rendit compte que son siège lui avait été subtilisé, il ne restait plus qu’une place et c’était aux côtés du jeune athlète. Il pensait évidemment à un manque de chance, et espérait qu’elle allait préférer rester debout que s’asseoir près de lui mais il y avait très peu de chances vu à quel point cette femme semblait complètement incohérente dans ses choix.
Sur cette dernière place libre trônait le journal délaissé par le garçon qui le laissait pour quelqu’un qui le ramasserait et le lirait à son tour bien plus tard. Ayako ne se fit pas prier avant de ramasser le journal et de prendre place. Elle se mit à feuilleter son contenu, le fait qu’elle soit écrivain impliquait très certainement qu’elle était assez cultivée pour connaître plusieurs langues, et vu qu’il s’agissait d’un newspaper, il était donc rédigé en anglais.

Vu les quelques minutes qu’elle prit à lire, elle avait dû sûrement survoler les pages se disait l’étudiant de Gekkoukan. Et complètement sans-gênes la jeune romancière balança le journal contre la poitrine d’Andrew. Ce dernier écarquilla les yeux, il avait beau avoir suivi le geste de cette dernière et l’avoir décomposer au détail de près, il ne s’y attendait absolument pas. Comment une inconnue pouvait-elle être aussi rustre avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ? Notre jeune homme reprit sa contenance et scruta le journal plaqué contre sa poitrine par sa voisine, la forme de ses yeux naturellement féline lui conférait un aspect plutôt condescendant voire assassin, se rajoutait à ça le fait qu’il était de plus en plus agacé par celle qui était intervenante un peu plus tôt dans son université. En plus d’être violente avec les gens qu’elle ne connaissait pas elle se mit à hurler dans le wagon :

« Votre journal, vous pouvez le reprendre ! »

Andrew pensait sincèrement que les japonais étaient des gens discrets, respectueux et réservés, mais soit elle était l’exception à la règle, soit les rumeurs étaient fausses. Quoiqu’il en soit elle était à part.
Le brun récupéra d’une main ferme son bien. Il dévisagea son interlocutrice d’un air dédaigneux, froid puis il se mit à afficher un léger sourire effaçant un petit rictus, il la fixa d’un air insolent presque méprisant. Puis il reporta son regard sur l’amoncellement de papiers recueillant tant d’informations et le tendit en retour à Ayako, et lui rétorqua :

« Vous le lisiez, gardez-le, il est à vous. »

Lui brandissant franchement et sans arrière-pensée le journal, il souhaitait juste savoir comment elle réagirait. Si elle était aussi brutale et malpolie qu’elle le paraissait, ou que ce n’était juste qu’une façade et qu’elle était beaucoup plus fragile qu’elle voulait bien le faire croire.
Puis soudainement, le métro se mit à ralentir de manière anormale. Je jetais un regard furtif à la fenêtre et je ne voyais aucun quai à l’horizon, sûrement un problème technique, ou bien quelqu’un sur la voie, ou une autre rame qui serait en retard, mais Andrew ne voyait là qu’un léger contre-temps qui ne durerait sûrement que quelques secondes ou au pire minutes, mais ses pensées furent contredites par une annonce faite au microphone :

« Chers usagers. Le train est arrêté en plein milieu de la voie, nous vous prierons de n’ouvrir les portes et de ne sortir en aucun cas. Un problème technique nous immobilise durant une durée indéterminée, cela peut aller de cinq à trente minutes d’attente. Merci de votre compréhension. »

C’était une horrible chose qui venait d’arriver là à Andrew. Ce n’était pas un réel problème que d’attendre, car après tout il n’avait rien de prévu pour la soirée, mais il savait très bien qu’il ne pourrait s’échapper de l’hystérique, et il semblait que l’ignorer ne résoudrait rien. Il n’y perdrait rien à y essayer, alors que pendant l’annonce du conducteur il avait très subtilement et sans se faire remarquer enfoui le journal à l’intérieur de sac à main de Ayako il laissa son regard se perdre dans le paysage qu’il observait de par cette couche de verre.
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Le temps passe avec une lenteur comme quand on est dans un cours que l'on n'aime pas et qu'on passe son temps à regarder l'heure. En l'occurrence, le cours que je n'aime pas, c'est bien cet homme. Forcer de m'asseoir à côté de lui, car je déteste rester debout. J'avais été assez bruyante et violente envers celui-ci, mais après tout, c'est ma nature d'être, je n'y peux pas grand-chose. Déjà à son attitude calme, je ne peux pas le supporter. Je le vois alors reprend son journal assez rapidement et surpris. C'est normal qu'il soit un peu surpris, c'est sûr qu'il ne devait pas s'attendre à ce qu'une écrivaine soit aussi violente avec une personne. Les personnes qui restent silencieuses comme ça, je ne peux pas les blairer, leurs sérénités m’exaspèrent. Il me regarda en premier lieu d'un air froid puis esquissa un léger sourire toujours sur un air méprisant à mon égard. Puis il me redonna le journal qui lui appartenait.

« Vous le lisiez, gardez-le, il est à vous. »

Je déteste ce gars, comment peut-il être aussi calme ! Je le regarde d'un air sérieux puis m'apprête à lui répondre en lui tournant le dos. Mais, une voix m'empêcha de parler me re-concentrant donc sur la voix. Normalement quand une voix résonne dans tout le métro ce n'est jamais porteur de bonne nouvelle.

« Chers Usagers. Le train est arrêté en plein milieu de voie, nous vous prierons de n'ouvrir les portes et de ne sortir en aucun cas. Un problème technique nous immobilise durant une durée indéterminée, cela peut aller de cinq à trente minutes d'attente. Merci de votre compréhension. »

Quoi ! Non ! Manquez plus que ça… Et quand il dit cinq à trente minutes, c'est-à-dire quarante-cinq minutes à une heure ! Bon… Je vais devoir rester avec cette énergumène sans m'énerver... Sans m'énerver… Ma tête tournée vers le haut-parleur du wagon, je sens quelque chose se glisser dans mon sac, sans tourner la tête, j'arrive à voir la main de l'homme à côté de moi glisser son journal. Je reste droite en tournant ma tête vers la petite fenêtre, comme si de rien n'était, il veut jouer calmement, je vais en faire de même.

« Vous n'êtes pas très discret pour un pickpocket. »

Je me retourne donc vers lui en le regardant d'un air menaçant, je repris rapidement son journal de mon sac d'un geste violent. Mais, cette fois-ci, je lui redonne plus calmement le journal, en lui lançant un sourire sarcastique.

« Je n'oserai pas prendre un bien appartenant à un homme, surtout à un homme. »

Je lui parle calmement, mais d'un ton assez sec. De toute façon, je sens que je vais devoir être le plus calme possible. Je remarque qu'il regarde le paysage sûrement pour faire genre, il n'a rien fait. Quel imbécile ! Il me prend pour quoi ! Je détourne le regard de celui-ci pour finir absorber à mon tour par le paysage dont je scrute le moindre détail. J'ai toujours voulu savoir dessiner pour pouvoir reproduire un paysage aussi beau. En regardant ce même paysage, je finis alors par oublier cet énergumène, car le décor me calme, il m'apaise.
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMer 27 Jan - 9:18

Coucou, cela fait un mois que le rp est sans nouvelles, est-il terminé ?
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Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMer 27 Jan - 17:52

Il n'est pas terminé mais étant donné que Andrew n'a pas répondu, je pense que tu peux clôturer le RP.
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MessageSujet: Re: Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli    
Métro 123 - Ayako Shimizu & Andrew C.D. Evanelli  EmptyMar 2 Fév - 10:51

D'accord, lorsqu'il reviendra prévenez moi juste histoire que je puisse re ouvrir votre rp ^^
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