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 Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli

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MessageSujet: Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli   
Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli EmptyMar 8 Déc - 18:12

Je ne sais pas si il fait nuit, ou si l’atmosphère est toujours aussi sombre dans ce côté de la Noerphilie. Je pense que les deux choix forment une seule et même réponse, car cela doit faire plus de six heures que je suis passé de l’autre côté de l’écran et que j’effectue mon exploration quotidienne. Raviver ses sens par la découverte et en affrontant le danger est toujours un véritable délice.
Après avoir marché déjà depuis de très longues heures et suivi ce groupe d’Itekiens décimés par un Doppelgänger, me voilà arrivé dans cette zone que la populace nomma Dark Iteku. Je ne connais pas très bien le vrai Iteku, et le moi du monde terrestre non plus donc je ne reconnais rien. D’ailleurs, à quoi ça sert de vivre dans un endroit si on ne cherche pas à le connaître ? Qu’est-ce qu’il est inutile Andrew, il faudrait que je lui parle un jour pour clarifier certaines choses. Non, je ne suis pas schizophrène, je ne vous permets pas, vous jugez facilement pour quelqu’un que je ne connais pas. D’abord présentez-vous... Comment ça «moi d’abord» ? Bon si vous insistez je suis Leone, et j’ai beau être le True Self de ce jeune homme, je considère que c’est lui mon true self à Iteku. Oui, oui, nous sommes deux personnalités différentes, j’existe tout autant que lui, voire même plus. Et puis pourquoi on parle de lui déjà ? Tout tourne autour de lui à chaque fois, fermez-la et contentez-vous de suivre mon histoire !
Donc, ahum... Je reprends... Où en étais-je déjà ? ... Ah oui, voilà, en arrivant dans ce Dark Iteku, nom incroyablement original, je n’aurais pas trouvé mieux, instinctivement je finis par me frayer un chemin jusqu’à un endroit qui ressemblait à un gigantesque établissement scolaire. Oui, c’était bien le cas, je distinguais ce qu’il y avait écrit en gros sur le bâtiment principal Twisted Gekkoukan. À force de rencontrer des gens différents, j’avais pu entendre parler des différents endroit qui existaient à Iteku, et sans nulle doute Gekkoukan était l’académie la plus grande de la région. Ça me rappelle cette jolie étudiante avec qui j’ai...
Donc je disais : je finis par pénétrer dans l’édifice comme attiré par l’endroit. Ce lieue de la Noerphilie étant extrêmement dangereux d’après les autorités compétentes à cause des shadows d’un tout autre niveau que ceux présents près de Central Place, ainsi que des différents bâtiments imprégnés de magies aux sortilèges alambiqués, je finis par prendre certaines précautions en usant de mon don pour vérifier que cette étrange attirance n’était pas l’oeuvre d’un de ces fameux monstres. Ce n’était pas le cas, mais j’étais bel et bien entré dans l’établissement.

Plus attiré par l’école buissonnière que par l’école tout court, je n’avais aucune raison de rentrer ici, mais c’était un endroit intéressant à observer. Après tout c’était ma soif d’exploration et ma curiosité qui me poussait à traverser tous ces différents paysages de la Noerphilie. En marchant dans les couloirs, j’imaginais la chance qu’avait Andrew à Iteku de côtoyer toutes ces jolies étudiantes qui n’avaient plus aucune retenue, un frisson me parcourait le corps. Ce frisson s’intensifiait, ce n’était pas dû à mon propre vouloir, c’était sûrement une présence hostile qui sollicitait ma prudence et mon adrénaline. Alors que j’avais déjà parcouru plus d’une centaine de mètres, je remarquais que ce couloir n’avait finalement pas de fin. Une illusion ? Je n’avais pas besoin d’user de l’Occhio di Dio pour le savoir, je savais ce que j’avais à faire dans ce genre de cas, mais si un monstre voulait me tourmenter il risquerait d’être fortement surpris le pauvre. Peut-être étais-je un peu trop confiant, mais je n’en doute pas que je m’en sortirais si quelque chose ou quelqu’un devrait me tomber dessus. C’est alors que de mon seul oeil découvert, j’aperçus dans une salle de classe une silhouette humanoïde au fond de cette même pièce donnant un cours imaginaire à des élèves imaginaires. Il avait l’air plein de zèle et déterminé à donner des cours, utilisant sa craie imaginaire il inscrivait des caractères invisibles sur le tableau en faisant des gestes exagérément brusques. Puis il se mit à parler fort, dans un dialecte inconnu, il semblait baragouiner des phrases venant d’une langue morte, mais au vue de son ton, il réprimandait un élève imaginaire avec sévérité.
Intrigué, je m’installais discrètement à une table au fond de la salle. Je vérifiais si mon holster était toujours comblé de mes deux armes à feu, puis je fermais mon oeil pour l’habituer au manque de lumière. Une fois ouvert, je finis par percevoir le visage de ce mystérieux personnage, du moins ce qui ressemblait à un visage car il n’avait rien d’humain. Sa silhouette avait beau ressembler à une personne, sa face hideuse ressemblait à ces monstres des fonds marins, visqueux et grossier. Alors que je passais chacune de mes mains dans les flancs opposés à l’intérieur de ma veste sous mes aisselles pour saisir mes deux CZ 75, la créature prononça difficilement quelques mots que je reconnus :

« Monsieur Leone... Vous ne... Suivez pas... Le cours ? »

Les chaises qui étaient près de chaque tables s’écartèrent comme si les élèves n’étaient pas si imaginaires que ça mais simplement invisibles. En un instant, mes sens se réveillèrent comme endormis par l’illusion de tout à l’heure et je sentis l’un des membres de ces monstres venant de la droite s’élancer dangereusement sur moi. Je m’aidais de mes pieds en prenant appui sur les pieds métalliques de ma table pour me projeter en arrière afin d’esquiver ce qui ressemblait fortement à une attaque, tout en évitant le coup de ma main droite je sortis mon arme de poing et dépliais mon bras afin de viser vers le côté d’où provenait l’attaque. La détente appuyée avec rage, ma balle sortit du canon et vint se loger dans le corps de cette créature dont le fluide corporel qui en sortit était très probablement du sang, et cette fois-ci n’était pas invisible.
Je l’avais sûrement tué, mais il en restait bien plus tous invisibles, prêt à bondir si je tentais de me relever.


Dernière édition par Andrew C.D. Evanelli le Dim 13 Déc - 4:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli   
Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli EmptyVen 11 Déc - 15:47


Is s'était aventuré plus loin que d'habitude, cette fois-ci. Il avait entendu parler de ces étranges ruines dans la Noerphilie, cet endroit que beaucoup décrivait comme une autre Iteku, qui aurait été à l'abandon depuis des siècles. Un lieu bien étrange qui au yeux du jeune homme lui paraissait plein d'espoirs quand à d'éventuelles hypothèses sur cet étrange pays. S'il y avait une autre Iteku, peut-être que cela signifiait que la Noerphilie était, qui sait, soit la Terre à une autre époque, un futur avancé qui aurait vu le chaos s'installer, soit un monde miroir, reflétant tout ce qu'il y a de plus noir et maléfique de notre univers. Quoi qu'il en soit, ce lieu devait avoir des éléments de réponse ou au moins quelques hypothèses intéressante. Un sac rempli de tout ce qui pouvait se révéler utile à l'exploration, l'evoker qui lui était apparu en main lors de sa première traversée de l'écran jusqu'à ce monde. Au début, il avait eu beaucoup de mal à comprendre de quoi il s'agissait, pensant que c'était un revolver lambda. Il compris bien vite son erreur face à son premier Shadow, et il lui fallu bien du mal pour comprendre comment se servir de cette arme. C'était la méthode d'invocation de son persona, un tir dans la tête qui permettait de libérer ce dernier. Is, préférant se tuer que mourir de la main d'un de ces monstres, essaya de se suicider avec l'evoker et c'est ainsi qu'apparu pour la première fois Superbia, cet être spirituel censé être une apparence de sa personnalité. D'ailleurs, les compétences au combat de ce dernier avait charmé le jeune hacker qui n'avait, grâce à lui, aucun souci à se faire dans ce monde hostile.

Isaias arpentait les rues vides depuis environ une heure lorsqu'il arriva devant la plus grande académie d'Iteku, Gekkoukan. Enfin, en mode Noerphilie, délabré au possible. Le jeune homme en fit tout d'abord le tour, observant chaque détail et prenant de nombreuses notes de ce qu'il voyait dans un calepin préparé à cette attention. Puis il se décida à entrer à l'intérieur, sans réellement se soucier de ce qui pouvait bien se trouver dans cet endroit. Sans faire preuve d'une grande prudence, Is s'avança en terrain conquis, pénétra dans le premier couloir puis dans la première salle de classe, tout en continuant sa prise de note. Il faudrait qu'il puisse vérifier si dans son monde, les lieux présentent des similitudes avec cet endroit là. Il fouilla absolument tout, chaque recoin, chaque tiroir ou placard non détruit, chaque table, tout était scrupuleusement inscrit dans son carnet, avec parfois quelques dessins -plutôt bien réussi- pour expliquer plus facilement ce qu'il voyait. Ce travail lui demanda plus d'une heure qu'il ne vit pas passer sans que rien ne le dérange, démontrant ainsi la chance incroyable du jeune homme. Soudain, un bruit, non loin, le fit sortir de son travail acharné. Un bruit de chaise raclant le sol. Des Shadows ? Si oui, il devrait s'en débarrasser avant qu'ils ne puissent l'entourer. Il prit donc la décision d'aller voir ce qu'il se passait lorsqu'un autre bruit se fit entendre. Un coup de feu, cette fois. Là, c'était différent, il y avait du monde dans l'établissement.

En courant, Isaias parvint finalement dans la salle d'où venait le bruit et vit un homme qui se débattait, seul, contre ce qui semblait être le vide. Un vide qui semblait tout de même avoir une certaine consistance. "C'est quoi ce bordel ?" Sa phrase fini, il découvrit sur le sol un corps sans vie. Des ennemis invisibles ? Magnifique, comment Superbia pourrait toucher les adversaires sans pour autant blesser l'individu qui se battait ? Bah, les questions se poseront plus tard, l'instant était à l'action. En une fraction de seconde, Is tira sur sa tempe, dévoilant l'instant d'après le corps de Superbia, sa longue chevelure d'argent flottant derrière lui et ses habituelles lames noires brillant dans la pénombre. "Superbia ! Des ennemis invisibles, peut-être nombreux, essaye d'en repérer le plus possible !" Dans l'encadrement de la porte, le jeune homme était loin du combat tandis que son persona, lui, se jeta dans la mêlée, tout sens en éveil. Sur son chemin, il sentit comme une résistance, sans doute un des fameux ennemis invisible. Il parvint à l'aggriper de sa main aux doigts ressemblant à des griffes et le balança devant lui, brisant ainsi une table. Il savait où frapper, désormais. Il planta sa lame de droite dans ce qu'il semblait être le corps adverse et bien vite, du sang se mit à sortir de la plaie, dévoilant petit à petit l'ennemi. "Un de moins. Ca va, toi ?" Is s'adressait à l'homme en plein combat, espérant que ce dernier n'ait pas trop de difficulté à se battre en de telles conditions.
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli   
Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli EmptyDim 13 Déc - 5:44

Au fil du temps et de mes différentes découvertes, j’avais cru comprendre que les pouvoirs ainsi que l’apparence des shadows sont souvent dûs à l’imagination de la personne qu’ils rencontrent, en l’occurrence il s’agissait de moi. Ça semblait plutôt logique, en y pensant c’en devenait même ironique. Ayant un don me permettant de tout voir et ce dans l’absolu, mon imaginaire prenant en compte mon pouvoir a été exploité pour former ces créatures, c’est vraiment splendide. Ces spécimens sont incroyables, et ce monde est plein de surprises.
Quoiqu’il en soit, des pas lourds se firent entendre dans le couloir, sûrement quelqu’un qui avait été alerté par le bruit. C’était bien ma veine, un courageux qui ne savait pas masquer sa présence, quoique ça pouvait être drôle. Alors que les shadows me fixaient de leur aura dangereuse, ils comprirent eux aussi qu’une personne aveuglée par la bravoure ou la curiosité se dirigeait en direction de la salle.

Lorsque la silhouette fit son apparition au seuil de la porte je me mis à l’observer machinalement, c’est un homme, et à y regarder de plus près il m’était inconnu. Car oui, après avoir erré autant de temps, sur toutes ces différentes routes, je pouvais me vanter d’avoir un répertoire très large d’Itekiens, et surtout d’Itekiennes consentantes. Rare étaient les personnes que je ne connaissais pas.
Il scrute la pièce entière cherchant ce qui était à l’origine de ce bruit. Je remarque que son regard ne croise absolument pas celui d’un deux de tous les shadows présents, donc il ne les voit pas, et ne les sent pas. Il finit par exprimer son incompréhension :

"C'est quoi ce bordel ?

C’est marrant qu’il dise ce mot «Bordel» , car ça me fait penser à cette espèce de maison close où l’on fume un semblant d’opium à Central Place, c’était tenu par un Itekien qui avait escroqué un Parrevois, un fabuleux personnage. Enfin bref, je m’écarte du principal. Je croisais son regard et il semblait perdu, c’était bien normal, il venait d’arriver. Puis il remarqua enfin le corps gisant d’une de ces créatures au sol. Observer sa réaction était un régal, je me demandais si il avait fini par comprendre la nature de ses ennemis, et surtout qu’est-ce qu’il comptait faire. J’en profitais pour le toiser, notant du regard son physique. Il avait un style plutôt atypique, peut-être était-il un true self ? J’aurais ma réponse bien assez vite.
Et ma réponse fut instantanée. Il se munit d’une sorte d’arme à feu et se tira en plein dans la tempe. C’était presque beau à voir, je ne savais pas si c’était son inconscience ou sa folie qui m’excitait le plus, mais il n’y avait aucun doute sur le fait que j’aimais son style. Les shadows étaient cette fois-ci dans l’incompréhension, ne comprenant pas ce pourquoi il avait fait ça. Mais ces créatures s’adaptent très rapidement, et en un instant ils reprenaient leur aura. Alors que je remarquais qu’un être venait d’apparaître après le coup de feu, un de ces monstres furtifs tentaient de s’approcher de moi, puis un autre, et encore un autre, jusqu’à ce qu’ils puissent presque m’encercler. Que je suis  bête, à force de me prélasser au sol à admirer le spectacle, ils avaient fini par me prendre de vitesse. Mais je ne me sentais pas en danger pour le moins du monde, maintenant que j’avais pu analyser la situation et avoir une idée du nombre d’ennemis j’étais confiant. Un bras presque informe tentait de me saisir la jambe, ce que j’évitais en pliant les genoux et en projetant la chaise dans ce shadow. Alors que le plus proche de moi était étourdi, je me relevais lentement surjouant mon style héroïque. Le persona qui regardait dans ma direction, et qui lui sentait sans difficulté l’aura hostile des shadows se fit interpeller par son maître :
 "Superbia ! Des ennemis invisibles, peut-être nombreux, essaye d'en repérer le plus possible !"
Superbia ? Qu’est-ce que c’est kitsch comme nom, je l’imaginais au volant de la voiture de David Hasseloff dans K2000. Quoiqu’il en soit, il avait saisi l’information et sans un plan il se jeta corps et âme dans le groupe invisible. Certains d’entre eux voulant éviter d’avoir à s’occuper du persona rasaient les murs, l’un d’entre eux se dirigeait vers le possesseur du persona tandis que les restants m’avaient pour cible.
Après tout j’étais le héros de l’histoire, je méritais un traitement de star. Conscient de mon importance et de ma classe indescriptible, je resserrais mon noeud de cravate pour accentuer mon côté épique. Ayant des oreilles que je considère comme fragiles et délicates, je rangeais mon CZ dans ma poche restante de mon holster afin que les détonations ne résonnent pas dans la salle. Je saisis mon couteau de chasse qui se trouvait au niveau du bas de mon dos, auprès de mes reins. La sortant de mon fourreau, le bruit de l’acier aiguisé ne faisait qu’agrandir mon appétit de sang et de curiosité à propos du niveau de souffrance et de douleur de ces créatures. Léchant mon arme blanche comme tous les psychopathes dans les films afin de me rendre plus cool, je me coupais pathétiquement la langue, ce que je cachais et que je ferais sûrement passer pour une blessure durant le combat... Je ne vois pas comment ça pourrait arriver dans un combat mais je trouverai.

Visualisant chaque être dans cette pièce, et en ciblant leur empreinte thermique faisant bien attention de dissocier l’ennemi de l’ami, je m’élance sur le premier shadow que je trouve le poignardant sèchement dans ce qui ressemblait être sa gorge, je fis glisser la lame le long afin de la retirer plus aisément, enfin d’une glissade féline et agile je tacle les membres inférieurs du second monstre, me relevant le plus rapidement possible je lui écrase le visage de ma semelle et lui inflige un coup de grâce en lui assénant un coup de couteau vertical dans son plexus, lui brisant un semblant de cage thoracique. Leur constitution physique était étrange et fragile, leur plus grande force était de pouvoir se rendre invisible. Alors que je m’apprête à charcuter le suivant dans mon champ de vision, l’inconnu m’interpelle :
« Un de moins. Ça va, toi ? »
Tiens, c’est vrai je l’avais oublié, mon envie soudaine de meurtre m’avait brouillé et m'empêchait d’observer la réaction et les actions de ce charmant jeune homme. En jetant un coup d’oeil dans sa direction je remarque qu’il en a mit un hors d’état de nuire, et vu les fluides corporelles qui s’échappaient du shadow il était vraisemblablement mort. Et son persona, était-il efficace ? En le regardant à son tour, je remarquais que ses lames ne me semblaient pas identiques à tout à l’heure, elles me semblaient plus sombres il y a de cela quelques minutes, presque noires, maintenant elles tirent sur le rouge. Donc les shadows ont du sang ? Peut-être pas tout, cela faisait beaucoup d’observations en ce lieu.
Alors que je frappais d’un coup de coude ce que j’avais identifié comme étant la tempe d’un shadow, je répondis à la question polie et courtoise du jeune garçon :

« Je vais bien, le temps est doux, et toi, comment vas-tu mon garçon ? »
Soignant aussi bien mon image morale que physique, je ne pouvais me permettre de faire mauvaise impression auprès d’un inconnu si charmant et bien élevé, je me dois d’être élégant au possible. Je remarque d’ailleurs que ma chemise et ma veste de costume se tâchent de plus en plus, au fur et à mesure que je massacre avec délicatesse mes ennemis, je me demande bien quel genre de produit miracle pourrait nettoyer ces horribles tâches. Hmmm... En revenant à Parrev j’irais chez cette blanchisseuse qui me fait des prix au rabais depuis que j’ai pu constater de la blancheur de certains de ses vêtements dans son domicile. Et puis ce n’est pas grave, ce n’est qu’une chemise en lin j’en ai d’autres qui... Oh ? Mais c’est du sang ? Ayant baissé ma garde depuis la question du jeune inconnu, je n’avais pas fais attention aux mouvements du shadow qui était le plus mûr, celui avait cette silhouette humaine et qui s’amusait à jouer les professeurs. Ce dernier se permet de me transpercer l’épaule avec ses énormes griffes au bout de ses doigts sans que je ne le regarde. En tournant la tête du côté de cette même épaule, je vois que ses griffes sont encore plantées dans mon épaule et qu’il avait tâché mon magnifique costume. Calmement, éliminant toute aura meurtrière et sans faire de gestes inutiles, je levais mon couteau que je tenais fermement de mon bras dont l’épaule était intacte, et en une fraction de seconde je le rabattais de bas en haut tranchant à l’aide de ma lame la main de ce monstre à la base de son poignet. Étant extrêmement vexé par l’attitude irrespectueuse de ce shadow, je ne laisse rien paraître et affiche un sourire presque angélique alors que ce dernier s’écarte en se tenant le poignet de sa seule main, tout en affichant des émotions presque humaines comme la peur et l’angoisse. Pathétique. Seulement les humains sont beaux quand ils ont peur. Alors que je retire la main du borgne étant encore accrochée à mon épaule et ce à cause de ses ongles, je m’approche de lui d’un pas sûr. Celui-ci, pris de panique se met à courir vers la sortie forcé de croiser le garçon inconnu. Voilà un bon moment pour l’observer.
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Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli EmptyMer 27 Jan - 9:31

Coucou, cela fait un mois que le rp est sans nouvelles, est-il terminé ?
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli   
Il n'y a pas d'âge pour apprendre - Isaias Marek & Andrew C.D. Evanelli EmptyJeu 11 Fév - 10:21

N'ayant aucune nouvelle, j'archive le rp.
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