Notez; L'histoire est rédiger au masculin mais n'oubliez pas que ceci est un personnage trap. Le masculin l'emporte tout simplement sur la façon de parler !

Applebaum, c'est un nom sur presque toutes les langues. Autant dans l'industrie pharmaceutique que la carrosserie et l'informatique, on retrouve ce nom gravé sur beaucoup de choses de nos jours. C'est un nom de prestige et de gloire, de fortune et de pouvoir. De nombreuses entreprises dirigées par un seul homme, celui-ci n'ayant d'autres choix que de jouer aux fiers. Récemment veuf, c'est un enfant que sa femme lui aurait laissé le jour où elle aurait accouchée, rendant l'âme. Il n'avait point pleurer alors que l'infirmière lui annonçait le décès de sa douce, se contentant de s'enquérir de l'état de son enfant. À défaut de ne point verser de larmes, ce fut les lèvres tremblantes et le regard soudainement serein qu'il reposa ses fesses sur le banc, devant la salle d'opération.

La nouvelle n'avait pas tardé à se répandre comme une traînée de poudre, les journaux et magazines se bousculant pour obtenir un entrevu. Personnes ne prenaient en compte le chamboulement de sa vie alors que celui-ci refusait inlassablement, jusqu'à disparaître dans son appartement en compagnie de son poupon. Rares étaient les fois où l'homme sortait à l'extérieur, si ce n'était que pour les rendez-vous importants ou des problèmes urgents. Même l'épicerie avait été reléguée à son secrétaire. Lui seul comprenait le désespoir et la mort dévastatrice qu'avait subis William Applebaum. Les années avaient passé, alors que l'homme avait fini par calmer son cœur tumultueux. La vue de son enfant qui grandissait en bonne santé ne pouvait que l'attendrir. Vers ses quatre ans, il était finalement venu à une bonne conclusion. Sa femme avait laissé son enfant derrière elle pour que l'homme s'en occupe. C'est sans la moindre hésitation que, cinq ans après la mort de sa femme, il avait finalement peut à peu repris un mode de vie décent. Il ne lui avait fallu que quelques mois pour s'ensevelir sous les travaux, abandonnant presque son enfant aux mains d'une bonne.

C'est à ses dix ans que la descente en enfer avait frappé la petite famille Appelbaum. Ce fut un Leo incompris par la société environnante qui avait paniqué et, pour la première fois de sa vie, fuis l'école et la maison. Personne ne savait la raison pour laquelle Leo préférait se vêtir de sorte à ce qu'on ne le vois presque pas, comme s'il aurai souhaiter n'être qu'un fantôme, invisible. Un secret dont peu connaisserait l'existence. Selon le psychologue de l'école, ce serait une simple crise existentielle, chose que bon nombre pensait anormal pour son âge. Après être, finalement, retourner à la maison, ce ne fut qu'une spirale descendante vers les enfers. L'absence du géniteur de Leo semblait l'affecter, alors que le grabuge causer par le petit monstre ne se faisait que plus imposant, violent. Les professeurs en étant même venu à cesser d'appeler son nom en début de classe pour les présences. À quoi bon ? Leo ne venait jamais en cours. Chose qui continuait toujours d'en surprendre plus d'un restait ses notes. Malgré ses absences répétées, Leo était tout simplement un génie. Ses notes étaient tout simplement parfaites pour le peu de cours que le petit monstre attendait. Chaque examen, les professeurs notaient sa présence, comme si Leo savait sur quelle corde fragile ses pieds se posaient. Chaques années avaient été passées de justesse, alors que l'argent offerte par son père, désespérer et ses quelques bonnes notes, contribuaient grandement. Les années avaient tout simplement continué leurs cours, alors que William tentait, tant bien que mal, de faire acte de présence pour sermonner Leo. Peu importe ses paroles, jamais il n'aurait cru que sa vie serait ainsi gâchée par sa progéniture. Il n'avait jamais tenté d'évoquer la succession, ne sachant point comment s'y prendre. Est-ce que Leo serait seulement capable de bien se comporter pour reprendre l'entreprise ? Il avait encore amplement le temps d'y penser, après tout. Puis, plus personne n'était surpris des mauvaises manières de l'enfant prodige du Directeur Applebaum.

À seize ans, ce fut un père bouche-bée qui observait son enfant, tous deux assit à table. Leo voulait aller au Japon pour y vivre en appartement et poursuivre ses études. Ou tout du moins, essayer. Envisager des études supérieures dans un tel pays n'était pas un simple rêve pour Leo qui avait du mal à suivre le rythme beaucoup trop lent des quelques classes où il faisait acte de présence. Ce fut suite à un long débat où le ton avait augmenté qu'il obtempéra, à la condition que Leo n'y aille qu'à ses seize ans.

Une année plus tard, c'est une arrivée désagréable qui l'avait attendu. Leo se souviendrait toujours de cette journée où, pour la première fois, son regard avait croisé celui de cet abrutis. Abrutis engagé par son père pour jouer les gardes du corps. C'était tout simplement l'horreur. Ce fut dans le même appartement qu'ils avaient emménager, forcés tous deux de cohabité durant les prochaines années à suivre. Mais son arriver au Japon n'avait rien changé à ses mauvaises manières, loin de là. Ce fut probablement le déclencheur de sa rébellion.

Aujourd'hui, c'était sa première année à l'Université. Mais c'était une année qui s'annonçait plus que prometteuse. Surtout depuis... Cette Demoiselle. Miss Harmonie et la Noerphilie. C'était posé à la maison à regarder la télévision que Leo avait eu droit à de message qui, aux premiers abords, avait parût être un vulgaire canular. Mais les paroles de la femme, affichée à la télévision, avait tout simplement gagné sur la curiosité de Leo, qui n'avait pas hésité une seconde suite à ses paroles pour s'habiller. Pourquoi ne pas essayer maintenant ? Sa première entrer à Noerphilie avait tout simplement été effrayante en premier lieu, mais rapidement, Leo avait pris goût à aller voyager dans cet autre univers. Cela ne faisait que deux semaines et l'euphorie d'un autre univers faisait toujours grouiller son cœur. L'amusement ne faisait que commencer !