Forum rôle-play inspiré de l'univers de Persona. Après un étrange évènement, les habitants d'Iteku ont obtenu la possibilité de changer de vie dans un nouveau monde.
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Sujet: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Dim 29 Mai - 3:40
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Les fleurs, les feuilles, l'herbe… se balançaient au souffle du vent. À l'horizon, les montagnes se dessinaient tel le Mont Fuji, mais ici on ne parlait pas de montagne sacré. Ici, ce n'était que de banal tas de cailloux. Rien de spécial. Cette température fraîche éloignait l'humanité, accueillait la solitude. Je n'apercevais aucune silhouette, j'étais seul. Enfin presque. Une fourrure noir se frottait contre ma jambe. C'était Doréneko, cet étranger qui me suivait partout depuis ma grande entrée dans ce monde. Grande… Quel imbécile, je ne fais plus de grandes entrées depuis…
Est-ce que tu me pardonneras un jour de t'avoir décapité publiquement sur le sol poussiéreux de cette scène, oh ma douce moitié?
Fuijin prit sa posture, d'une façon si naturelle que ce fut impressionnant, et puis il se mit à jouer d'un instrument dont je ne pourrais nommer, car je ne suis qu'un vulgaire chat. Mes yeux ronds de surprise, les oreilles levées pour capter chaque sonorité, sa musique m'envenimait. La douleur, je connaissais. L'habitude camouflait la peine. Idéalement, un autre de son espèce pourrait partager la sensation pénible qu'il m'affligeait. Malgré tout, je ne bougeais pas. J'ignorais le pourquoi du comment. Était-ce un enchantement ? Était-ce la musique ? Était-ce ce fil transparent qui me liait à lui ? Cet étranger, était-il réellement un étranger ?
Sniff sniff. Une odeur peu familière. Je tourne ma tête bêtement vers la droite, puis vers la gauche. J'aperçois une silhouette. Je n'alerte pas Fuijin, de toute façon, il est dans une transe. Ce doux frottement de cordes mélodieux semblait s'être abîmée. Il n'était pas aussi parfait qu'auparavant. Est-ce que c'était les années perdues dans le service à la clientèle qui m'a fait perdre la main ? Malgré le doute, je continuais de jouer l'enseignement qu'on m'avait tant inculqué, même si quelques notes avaient perdu de leur charme. Étrangement, la nostalgie accoutumée ne m'emplissait pas l'esprit. Il y avait juste un vide. Un vide qui me permettait de continuer, sans m'arrêter jusqu'à la dernière note de la composition.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Ven 24 Fév - 18:59
Vent et musique
Ft. Juijin
L
a main qui passe au travers de l'écran de la petite télévision d'appartement. Il faudra que je pense à m'en acheter une plus grande. Et puis, le bras, et enfin toute entière. Je me retrouve à la Noerphillie. Devant moi, le grand serpent violet qui m'observe avec un regard calme et accueillant. Un regard paisible, sans trace d'émotions négatives. Un regard qui calmerait n'importe qui. S'il en avait l'occasion. « Bonjour Lilia. » Je souris au reptile couleur d'améthyste. L'étrange sourire qui me répond. « Bonjour, Masu. » J'observe ensuite les alentours. Où suis-je tombée cette fois ? Une grande pleine. Vide. Personne aux alentours. Seul le vent qui souffle et qui s'amuse dans les hautes herbes. Un endroit parfait pour qui veut être tranquille. En soit, un endroit parfait pour moi. Je suis là parce qu'Iteku est plein d'ennuis. Invisibles, peut-être. Ou bien suis-je paranoïaque. Mais ici, rien. Rien ne peut plus m'atteindre, comme s'il s'agissait d'un monde de rêve. Monde de rêve qui portant, inspire un peu de méfiance. Certes, elle est présente. Mais elle est refoulée, cette méfiance, au plus profonds tréfonds de mon âme. Aux oubliettes. Oubliée, partie, disparue. Mais ça n'est pas pareil. Oubliée, certes, mais pas supprimée. « Lilia ? » Le voix envoûtante de mon Persona me réveille. Je lui souris et finalement, pose un pied devant l'autre. « Que dirais-tu de visiter ce charmant endroit ? » Sous sourire reptillien me répond, suivi par sa voix mélodieuse. « Bien évidemment. »
. . .
Le long corps serpentin du reptile ondulant gracieusement dans les autres herbes, tellement hautes qu'elles le rendent quasiment invisible, j'avance devant elle, depuis désormais pas mal de temps. Et puis, à force de marcher, une douce mélodie finit par m'arrêter. Masu reste allongée sur le sol, fixant un point entre les hautes herbes. Je l'ai vu, moi aussi. Un type avec son violon. Mais quel violon... Je n'ai pas l'occasion d'écouter souvent de la musique d'orchestre, mais ça me prends parfois. Pas bien longtemps parce que ça finit par me lasser, mais tout de même. Je n'ai peut-être pas l'oreille très musicale, mais en tout cas, ce type joue drôlement bien. Et je reste là, debout dans la plaine, à écouter la musique du violoniste, comme une statue. Et puis la dernière note. J'étais encore loin. Et puis, il est à moitié de profil. Il ne me voit pas. Je ne bouge pas, préférant attendre. On ne sait jamais, peut-être qu'il n'a pas fini ? De toute manière, ça n'est pas mon style de parler la première. Après tout, ne suis-je pas qu'une ombre ?
GALLINEA
Dernière édition par Lilia Arian le Mar 28 Fév - 16:40, édité 1 fois
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Sam 25 Fév - 4:58
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Le dernier frottement des cordes de mon violon laissa un amer goût dans ma bouche. Ce n'était pas horrible, c'était insuffisant. Qu'est-ce que je serais si je n'avais pas cette maladie ? Où en serais-je avec ma vie ? Je leva les yeux au ciel, espérant la réponse d'un dieu inexistant ou discret. J'entendis en fond le vent souffler et les faibles pas de Doréneko s'éloigner.
Mon maître n'avait pas remarqué la présence de cette demoiselle, camouflée par ces longues brindilles vertes. Oh les brindilles. Les brindilles qui se baladent d'un côté puis d'un autre. Je sauta dessus ces curieuses brindilles, avant d'atterrir sur un autre persona ayant la forme d'un serpent. Craintif, je recula, la patte prête à l'attaque. Il était mieux de rester tranquille, sinon, il allait partager ma peine.
Doréneko? J'attendis mon partenaire m'appeler, mais je ne pouvais pas quitter des yeux ce possible adversaire. Si je me retournais vers mon maître, peut-être que ce reptile saisirait la chance de me poignarder dans le dos !? Je devais rester vigilant.
Est-ce qu'il s'est perdu ? Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas répondre dans l'immédiat, je me retourna donc pour le chercher du regard. C'est alors que je fis la découverte d'une spectatrice de ma lancée lyrique. Je me sentis étrangement embarrassé. Je n'avais pas encore parfait mon art, même si tranquillement mes réflexes reprenaient le dessus. Je me gratta la tête, tout en lui demandant :Auriez-vous vu un chat noir dans les environs ?C'était un excellent subterfuge.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Sam 25 Fév - 19:24
Vent et musique
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e reste immobile, tandis qu'une forme noire s'approche de nous. Je ne l'ai qu'aperçu, trop petit dans ces hautes herbes. Mais je suis certaine qu'il s'approche. Certaines herbes qui bougent. Et puis un petit félin noir qui saute sur Masu. Elle lève les yeux vers lui, sans bouger. Je sais que ce chat n'a rien à craindre de mon reptile, mais il ne peut pas le savoir. Masu lui offrit un sourire reptilien, comme à son habitude. Un étrange sourire. « Doréneko? » Je relève la tête vers l'homme. C'est donc son chat. C'est logique, d'un certain côté. Puis, je baisse la tête vers le félin. Mais un mouvement attire une nouvelle fois mon regard. L'homme se tourne vers moi. Il se gratta puis, me demanda : « Auriez-vous vu un chat noir dans les environs ? » Je baisse la tête vers le félin, la retourne vers l'homme et hoche la tête. Puis, je me penche, à l'équilibre sur mes pieds, les genoux pliés. Et je tends la main vers le chat. « Salut toi. » Je lui souris et lui lance plus joyeusement, en voyant qu'il est prêt à l'attaque si Masu décidait de l'agresser : « Ne t'en fais pas, Masu est gentille. Elle ne te fera pas de mal. » Sur ces mots, Masu prends un air amusé et lui relance un sourire reptilien. Je me relève et me tourne vers l'homme, lui sourit et lui lance : « Bonjour. Je m'appelle Lilia. Lilia Arian. » Je ne suis pas tentée par le voler. Du moins, pas pour l'instant. Trop de paix dans cet endroit. Une sérénité presque étouffante.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Jeu 2 Mar - 19:44
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Ce sourire marqua mon esprit. Même si sa "propriétaire" me signala qu'il était inoffensif, je n'en croyais pas un mot. Mon attention était captée par cette longue bête, vraiment longue.
La blonde se présenta. J'avais oublié les politesses, peut-être ? De toute façon, je pouvais apercevoir Doréneko à ses pieds… en train de remonter le dos, prêt à attaquer. Je n'avais jamais eut l'occasion de voir son offensive, il préférait habituellement se prélasser. Je ne m'inquiétais donc guère qu'il fasse quoique ce soit à l'égard de cet animal, qui semblait lier à mon interlocutrice. Bref, je me présenta à mon tours, avec un sourire et une courbette qui dénonça un emploi dans le service à la clientèle. Il semblerait que je ne sois plus qu'un violoniste… enfin, je ne suis plus un violoniste.
Kimura, Fuijin. Enchanté.
Concis et clair. Sans extravagance pour le verbal.
Pendant que mon imbécile de compagnon ignorait le monstre au sourire sadique devant moi, le serpent au nom affectueux de Masu s'approcha tranquillement. D'une patte environ, okay ce n'est peut-être pas beaucoup, mais une patte c'est une patte ! Je grogna pour qu'il s'éloigne, et je sortis les griffes. J'espère que Fu' se souviendra de moi même si notre aventure sera écourté ! Doréneko avait sorti les griffes, c'était maintenant du sérieux. Petit comme il est, la défaite lui était assurée. Je l'agrippa alors par le cou, pour l'immobiliser. La prochaine fois choisie, une proie à ta taille. Lui dis-je, comme s'il pouvait comprendre mon langage humain. Les petites bêtes, ne mangent pas les grosses, si ? Je le déposa sur mon épaule gauche. Désolé, Doré n'est pas très social.
Espèce de traite, pourquoi je me fais gronder? T'as pas vu ce sourire sadique, toi!? J'avais pas le choix de me défendre, hein ! Non, mais lâche-moi ! T'es pas ma mère ! Je m'agrippa aussitôt que possible à son cardigan avec mes griffes, hors de question de tomber de si haut ! T'es vraiment trop grand, Fuijin!
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Ven 31 Mar - 16:05
Vent et musique
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L
e chat noir courbe le dos. Ah oui, alors comme ça, on ignore les gens ? Bon, en soit, c'est un chat, il ne comprend sûrement pas mes paroles. De toute manière, je sais que Masu ne fera rien. D'ailleurs, heureusement pour ce chat, s'il ne veut pas finir hypnotisé par les yeux de Masu. Si elle bouge, et qu'à ce moment, ils se regardent dans les yeux, il n'aura même pas le temps de comprendre. C'est pour cette raison qu'elle ne bouge pas d'une écaille. L'inconnu, un sourire aux lèvres, se présente avec une courbette. Oh, un serveur ? En tout cas, à Iteku, il doit probablement bosser en contact avec le client. Brrr. Rien que d'y penser, ça m'embête. Pas pour lui, il fait bien ce qu'il veut, mais je n'ose pas m'imaginer dans ce genre de métier. En tout cas, il doit faire du violon dans ses heures perdues. « Kimura, Fuijin. Enchanté. » Je hoche la tête. Une réponse, en quelque sorte. Masu avance un peu. Pas beaucoup, mais par précaution, elle ferme les yeux. Du bout de la queue, elle fait partir un caillou de sous son ventre. Ah, je comprends mieux. Le chat se met à grogner, sortant les griffes. Il n'a sûrement pas vu Masu qui délogeait la pierre. Ledit Fuijin Kimura s'approche alors, attrapant le chat par la peau du cou, ce qui me fait sourire. « La prochaine fois choisie une proie à ta taille. » Nouveau sourire. Oh non, Masu n'est certainement pas de sa taille. Si elle le voulait, elle pourrait ne faire qu'une bouchée de ce chat. Et une bouchée au sens propre du terme. L'homme pose le chat sur son épaule et se dernier plante les griffes dans sa veste, comme pour ne pas tomber. Cette vision me fait automatiquement penser à un manga que j'ai longtemps regardé, avec un jeune homme et une bestiole jaune. Il passe encore à la télé, qu'est-ce que c'est déjà ? « Désolé, Doré n'est pas très social. » J'opine du chef. Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. Mais, et cette bestiole alors ? Bref, aucune importance. Je souris et lui lance, un air joyeux peint sur le visage : « C'est pas grave ! Il faut dire que la représentation du serpent est très souvent le mal... Mais je peux assurer que Masu est l'essence même de la gentillesse ! » Sur ces mots, ladite Masu se redresse, sans pour autant regarder l'homme et son chat dans les yeux. Elle sourit, étrangement et doucement, et je comprends ce qui a fait réagir le chat de cette manière. D'une certaine manière, ce sourire parait étrange dans un sens malsain. Personnellement, comme je connais Masu, je sais que ça n'est pas le cas. Mais ça n'est pas le cas pour tout le monde. « Et disons qu'elle a une... Étrange manière de sourire. Mais c'est un reptile, Doré, tu t'attendais à à un sourire humain ? - Désolée si je t'ai fait peur. » Je souris encore une fois, et les yeux de Masu reflètent la même chose, même si elle fait un effort de volonté considérable pour ne pas sourire. Il faut dire qu'elle sourit beaucoup d'habitude...
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Jeu 6 Avr - 5:28
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La jeune fille défendit son reptile, signalant qu'elle était d'une gentillesse irréprochable, tout en excusant le sourire de celle-ci. Doré planta ses griffes un peu plus fermement, mais je ne souffrais pas. Je ne savais pas pourquoi, mais dans ce monde, les souffrances étaient inexistantes. C'est pour cela que je pouvais enfin retrouver des fragments du passé et retrouver un peu l'envie de vivre. Tsk. Pourquoi penser à l'autre monde, pourquoi ne pas rester ici ? Je l'ignorais, je n'avais plus envie de retourner à Iteku, mais en même temps quelque chose ne cessait pas de me rappeler là-bas, malgré sa misère. Je ne savais point ce qu'était ce "quelque chose" et ici n'était point le moment de philosopher. Parfois il était mieux d'être ignorant et apprécier le moment présent.
Je n'étais pas la seule personne à pouvoir sourire en ce monde, constatai-je en observant le sourire sur les lèvres de la jeune blonde.On dit que les personas sont le reflet de nous-même, est-ce que vous croyez en cette théorie ? Je ne crois pas être aussi craintif que ce malheureux chat.Je souris au regard sombre de Doréneko.
Tu sais Doré, elles pourraient bien t'apprendre à sourire.Il ne comprenait rien à rien, j'étais un "chat noir", je ne pouvais que transmettre mon malheur. Je sentais sa douleur sur ma patte gauche, en guise de la lacération que j'avais osé lui faire. Il n'avait toujours pas compris que j'étais la cause de sa guérison. Si mon malheur pouvait rendre heureux quelqu'un, j'allais tout faire pour souffrir en silence... et puis "elles" m'apprendront à sourire? Non, mais... je suis un chat. Même si je suis un chat de 'malheur', ma gueule avait cette courbature sympathique comme les autres.
Doré avait une face d'enterrement. Quelle attitude maussade.C'est ton meilleur sourire ? Tu me déçois.Dis-je pour détendre l'atmosphère.Comment oses-tu!? Sale, sale m-maî-... étranger! Ses griffes s'insérèrent dans ma peau, sans hésitation, cependant aucun gémissement de ma part, comme si c'était normal.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Mar 11 Avr - 18:57
HRP:
Non, c'est très bien, t'en fais pas !
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ux courbures de son corps, à ses muscles noués, tout indique que le chat plante ses griffes dans l'épaule de son maître, ce qui me fait légèrement grimacer. Le chat noir de Venise, lorsqu'il sautait sur mes genoux, faisait pareil. Il plantait ses griffes, et j'ai appris par expérience forcée, que, même si un chat est petit et que ses griffes en ont aussi l'air, ça fait drôlement mal. « On dit que les personas sont le reflet de nous-même, est-ce que vous croyez en cette théorie ? Je ne crois pas être aussi craintif que ce malheureux chat. » Je détourne le visage du chat pour le poser sur l'homme. Finalement, Masu et moi ne sommes pas les seules à sourire souvent. En tout cas, il a peut-être pas tout à fait tort. Les serpents sont le symbole du mal, et le vol, c'est pas une bonne chose, sauf pour le voleur. Mais pourtant, Masu n'est pas méchante, et je ne crois pas que mon air inspire le danger chez qui que ce soit. C'est ce qui me permet de toujours m'en sortir, me semble-t-il. « Tu sais Doré, elles pourraient bien t'apprendre à sourire. » Je souris, amusée. Oui, c'est plutôt comique. Ils ne peuvent pas comprendre pourquoi, hormis Masu, mais c'est assez drôle ce qu'il vient de dire. C'est vrai qu'avant l'accident, je souriais beaucoup, mais je me souviens très bien qu'ils ont dû s'y mettre à deux pour me refaire sourire - mon mentor et le chat. Si le premier n'avait pas utilisé un bon nombre d'arguments convaincants - « Si tu souris, personne ne te verra venir ! Si tu souris, personne ne te pensera coupable ! Si tu souris... Si tu souris... Si tu souris... » - je crois qu'il aurait fallu un très gros effort de volonté, voire un miracle pour me faire reprendre le sourire. Cependant, le chat n'a pas l'air tout à fait du même avis, puisque, à sa tête, il a l'air... Disons, boudeur. « C'est ton meilleur sourire ? Tu me déçois. » Et, comme s'il comprenait, le chat décide de planter, encore une fois, ses griffes dans l'épaule de l'homme. Quand j'y pense, ce n'est sûrement pas "comme s'il comprenait", mais plutôt "en comprenant". À vrai dire, j'ai, depuis toute petite, et surtout grâce au chat, supposé que les animaux comprenaient tout, parfois mieux que certains hommes. Et, comme ce chat est un persona, je serais prête à parier que ça accentue le tout, et que dans son cas, c'est une certitude et non pas un croyance. « Allons Chaton, un p'tit sourire pour la caméra ? » Sur ces mots, je tends les bras en avant, les mains rapprochées et les doigts formant un carré, ou plutôt un rectangle arrondi. Je souris toujours. Je ne sais pourquoi, mais cette atmosphère me donne envie de rire. Ce chat aussi, un peu peut-être. Sa fourrure noire et son air me rappelle le chat de Venise. « J'ai connu un chat comme toi. Figures-toi qu'il faisait la star devant la caméra ! » Enfin, il se pavanait surtout. La queue bien haut et droite comme un "I", il tournait et retournait devant tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une caméra. Un vrai cas, ce chat !
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Mar 25 Avr - 4:58
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Un souvenir agréable semblait se reconstruire dans l'esprit de la jeune fille. Elle imitait la forme d'une caméra à l'aide de ses doigts.Allons Chaton, un p'tit sourire pour la caméra ? J'ai connu un chat comme toi. Figures-toi qu'il faisait la star devant la caméra ! C'était donc ce chat qui recomposait ce souvenir en elle ? Je souris, alors que Doréneko resta humble en baissant la tête. Lorsqu'il fit ce geste, moi aussi, j'eus un vague souvenir recollecté. Ce n'était pas cette courbette de politesse envers des clients, non, c'était… Cette courbette de gratitude envers son public. Je secoua ma tête, le sourire nostalgique. Peut-être que cette bête me ressemble un peu plus qu'appréhender. Peut-être. Je toucha la tête du chat maudit, la gratouillant. Est-ce que la honte te ronge tant que cela ? Est-ce que tu aspires encore à cette gloire qui n'est plus tienne ? Pourquoi est-ce que j'ai envie de…
Doré ne releva pas la tête.Pardonnez-lui, c'est un timide.Je croyais qu'en le provoquant, il allait chercher à se venger, mais rien ne se produisit. Il quitta mon épaule de façon spectaculaire en retombant sur ses pattes. Il se redressa comme si rien ne c'était produit, en se dirigeant dans la direction opposée au serpent. Je le dévisageais un moment, ne comprenant pas ses humeurs vagabondes.
Parlez-moi dont de ce chat super star ! Dis-je pour faire diversion à cet incompréhension. J'aurais pu ajouter quelque mots supplémentaires pour offusquer d'avantage ma bête noire, mais cela ne semblait pas une bonne idée.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Mar 16 Mai - 17:00
HRP:
Sorry pour cet interminable temps d'attente ! Mais avec le bac et tout...
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M
ais, plutôt que m'écouter, le félin baisse la tête, ce qui me fait sourire. Bon, j'aurais au moins le mérite d'avoir essayé. Et puis, après tout, qui ne tente rien n'a rien ! Mais l'homme secoue la tête, comme piqué par je ne sais quelle mouche. Sur ses lèvres, un sourire mélancolique se fait voir. À quoi pense-t-il ? Oui, des fois, j'aimerai être télépathe. Et puis, ça pourrait en plus m'aider en dehors... Mais... Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Me soucier ainsi des gens, c'est pas mon genre... Rhaaa, reprends-toi Lilia ! « Pardonnez-lui, c'est un timide. » Ces mots me reconnectent brutalement à la réalité, et je vois le regard de Masu braqué sur moi. Je n'ai même pas remarqué, avant ce brusque retour, qu'il avait grattouillé la tête du matou noir. Ce dernier, plutôt que réagir aux propos de son maître, descend comme si de rien n'était, sous le regard de la "caméra" et de trois paires d'yeux attentifs. Je baisse alors les bras, en comprenant qu'il ne sert à rien de les laisser. Je doute que le chat ne décide de remonter. L'homme le regarde s'éloigner dans la direction opposée à Masu, et je le suis vaguement du coin de l’œil, préférant jeter un regard à mon amie. Mais rien, elle ne tourne même pas la tête vers moi, fixée sur le chat. « Parlez-moi dont de ce chat super star ! » Je tourne mon regard bleu ciel vers l'homme, et un nouveau sourire reparaît sur mon visage en repensant au chat vénitien. Oui, autant laisser de côté mon habituel comportement - du moins pour le moment - et faire comme si de rien n'était, comme je l'avais fait depuis le début de notre conversation. « Vous l'auriez vu ! Le total contraire du vôtre ! » Et sans exagération. Ce chat était vraiment spécial. Comme s'il était, "s'il était venu d'un conte, un homme transformé en chat par une vilaine sorcière". C'était ce que je pensais, au début. Après, cette idée a évoluée. Mais il n'empêche que si on aurait été dans ce genre d'histoire, ç'aurait été possible. « Il adorait les caméras ! Dès qu'il en voyait une, il oubliait tout ce qu'il faisait avant pour aller la voir ! » Oh, ça oui, je me rappelle le nombre de fois où des touristes prenant des photos l'avaient également sur leur photo. Et fréquemment, il arrivait qu'on puisse voir mon mentor ou moi-même, récupérant le chat. « Et c'est le moins qu'on puisse dire ! Il arrivait très souvent de le voir dans le journal, en train de se pavaner derrière les gens ! » Je repense alors à la première fois que je l'y ait vu. Après l'incendie de mon chez moi. Il se trouvait dans les décombres, alors qu'un journaliste interviewait un voisin. Et même si le souvenir n'est pas des plus agréables, je me souviens avoir bien rit ce jour-là. Le chat tournait et retournait derrière eux, comme une âme en peine.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Jeu 25 Mai - 17:47
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Ce chat illuminait en elle une petite joie, le sourire qui lui donnait était un cadeau du passé. Son emploi du passé m'avisait de ne peut-être pas explorer d'avantage ce sujet, certes il était peut-être encore en vie, mais un présent aurait été instinctif s'il serait encore à ces côtés, non ? Ou est-ce que tout simplement, je me perds dans mes idées ? Je ne sais pas, mais je sais que je ne dois pas briser son sourire avec mon humeur typique de… d'anesthésie ? Je ne sais pas trop le mot qu'on emploie pour ce sentiment qui m'habite constamment. Je souris, comme à mon habitude ne laissant aucunement une once de désespoir envahir l'ambiance.
Un vrai de vrai 'pavaneur' à ce que je vois, ahah. Contrairement à cette boule de poils noirs, qui est attachante, mais en même temps… Je ne comprends pas trop les chats, ce sont des sujets très complexes.
Une brise de vent m'inspira un simple sujet, probablement le sujet de presque tous les voyageurs de ce monde.
Dites-moi, qu'êtes donc venu faire ici en Noerphilie? Est-ce que c'est pour cette nature incroyable? Je levais ma tête vers le ciel, inconnu. Est-ce que c'était aussi une galaxie qui s'étendait au-delà des nuages? Ou bien… est-ce que c'est ce… Masu? Ou encore, l'inconnu, les incertitudes ?
Pendant que mon stupide de maître continue de bavarder, je l'ignore en me lavant. Il va revenir me chercher, il ne va pas m'oublier. Et s'il m'oublie, la douleur lui rappellera mon inexistence à ces côtés. C'est mon secret. Je me demande souvent comment il est à Iteku, quand je ne suis pas là pour panser ses maux. Pourquoi je m'inquiète ? Je ne suis qu'un vulgaire chat. Mais je continue de garder un œil sur lui, même en boudant.
Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia] Lun 26 Juin - 16:03
HRP:
Désolée --' Et je ne peu même pas te dire que, maintenant que le bac est terminé, je vais passer plus souvent, car déjà le mois de juillet, je pourrais même pas passer à cause des vacances. De toute manière, va falloir que je passe dans le coin des absences.
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J
e me demande ce qu'est devenu ce félin. La dernière fois que je l'ai vu, il était sur l'épaule de mon mentor, le jour où j'ai pris l'avion pour le Japon. "Au revoir Italie, au revoir maître, au revoir matou !" Oui, une nouvelle page s'était ouverte, et je regrette rien du tout. Mais... Peut-être qu'un jour, je retournerai à Venise. J'irai voir ce bon vieux matou. Je n'aurai même pas besoin de le chercher. Je n'aurai qu'à regarder le journal. Et, dans tous les cas, il me trouvera avant que je le trouve. C'était à croire que ce chat savait tout ce qui se passait à Venise. Et je suis certaine que c'est toujours le cas. J'irai le voir lui aussi. Me reconnaîtra-t-il ? J'ai tellement changé pendant ces dernières années. Et moi, est-ce que je le reconnaîtrais ? Sera-t-il toujours le même ? Tant de questions qui restent sans réponses. Et peut-être qu'un jour, je les aurai ces réponses. Ou peut-être pas. Si. Si je les aurai. Et on verra bien. « Un vrai de vrai 'pavaneur' à ce que je vois, ahah. Contrairement à cette boule de poils noirs, qui est attachante, mais en même temps… Je ne comprends pas trop les chats, ce sont des sujets très complexes. » La voix du jeune homme me rappelle au présent. Le futur reste devant moi. J'aurai tout le temps d'y penser plus tard. Pour l'instant... Concentrons-nous sur le présent ! En tout cas, il a parfaitement raison. Le chat vénitien était "un vrai de vrai pavaneur". Et je suppose qu'il l'est toujours. Je souris ensuite pour le mot "attachante" car, de ce que je vois, le matou se fout complètement de nous. Ce n'est peut-être qu'une illusion. N'empêche que, en ce moment, il n'a pas l'air de s'intéresser à nous. Ou n'est-ce qu'une façade ? Pourrais-je le faire changer ? Enfin, façon de parler. Je me demande juste si, avant la fin de notre entrevue, j'arriverai à faire craquer ce chat. Vérifier que ce n'est qu'un masque qu'il se forge. D'un certain côté, je doute que le félin noir ne suive cet homme s'il ne l'appréciait pas, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Ou alors il n'a pas le choix. Je verrai bien si j'arrive à le faire me répondre, même sans le vouloir. Si l'occasion se présente, comme pour n'importe quoi, je la prendrai. « Dites-moi, qu'êtes donc venu faire ici en Noerphilie? Est-ce que c'est pour cette nature incroyable? Ou bien… est-ce que c'est ce… Masu? Ou encore, l'inconnu, les incertitudes ? » Le vent qui jouait dans l'herbe, dans mes cheveux, cette sensation agréable, accompagné du bleu du ciel qu'il regardait paisiblement, tout ça avait un quelque chose de... Comment dit-on ? Paisible, forcément, accueillant également. Mais plus profond que cela. Bref, en tout cas, je n'avais pas envie de chercher midi à quatorze heures. « L'envie d'échapper à cet autre monde. Et vous ? » Peut-être le violon. Peut-être la tranquillité. Ou peut-être que ce ne sont pas mes affaires. Oui, parce qu'après tout, cela ne regarde que lui. La question n'est là que par pure politesse.
GALLINEA
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Sujet: Re: Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia]
Quand le vent souffle, les cordes se mettent à chanter [Lilia]