Kei-Jyu est né de l'union d'une belge et d'un japonais. C'est pourquoi sa chevelure est différente des autres. Il faut avouer que ceci lui causa quelques tords durant sa jeunesse. En effet, il vaut avouer que les japonais ne sont pas très accueillants et gentils avec les hâfus (métissés) et c'est sûrement une des raisons qui poussa Kei à se tourner vers l'ordinateur et son monde virtuel. Là, personne ne le jugeait pour sa différence et il pouvait s'instruire et se passionner pour divers sujets sans avoir à s'inquiéter du regard des autres sur lui.

Petit à petit, il commença à s'intéresser au développement, à l'informatique, à rendre le virtuel "vivant" en travaillant sur divers concepts d'intelligence artificielle. C'est pourquoi il entama des études d'informatiques.
Son adolescence se passa sans qu'il ne se passe rien de particulier, s'enfermant toujours dans son monde virtuel afin de se libérer du fardeau physique que le monde lui avait "offert".

Finalement, une fois diplômé, il se vit offrir un travail en tant que développeur pour intelligence artificielle et divers programmes dans la ville d'Iteku. Bien sûr, il accepta rapidement car rester dans sa ville natale lui rappellerait probablement trop de souvenirs qu'il désirait bien oublier. Souvent, il se demandait pourquoi les gens ne pouvaient pas accepter ce à quoi les gens ressemblent et passer outre ? Découvrir leurs vrais fonds ? C'était une attitude qui déplaisait énormément à Kei au point de le dégoûter de la société. Heureusement que son nouveau travail lui permettait de travail depuis son appartement à Iteku.

Enfin vint le jour où un nouveau monde apparut à l'ancien. Kei travaillait comme à son habitude jusqu'à ce que ses écrans se bloquent, laissant apparaître un spot commercial des plus étranges. La personne qui se présentait devant toute une ville semblait pouvoir offrir une nouvelle vie, un nouveau "soi", afin de se libérer des chaînes du monde actuel qui ne faisait que se cacher sous des masques. Il suffisait de passer au travers d'un écran pour rejoindre ce nouvel idylle. Intéressant que pensait Kei, bien que dénué de toute logique. Il rigolait de voir cela, de se dire que des gens pouvaient croire en quelque chose d'aussi irréel que ça mais pourtant, il tendit la main vers son écran comme étant guidé par son inconscient décidé de se libérer de ce monde... Et quel ne fut pas sa surprise quand il vit sa main traverser ce qui était pourtant physiquement imperméable ! Ceci défiait tout bon sens ! Mais malgré tout, les promesses livrées par l'étrangère lui parlaient... Et c'est ainsi qu'il mit les pieds dans ce nouveau monde après bien sûr s'être apprêté comme il fallait. Il se vêtit d'un manteau long, d'un pull a capuche, d'un foulard lui masquant le visage et de lunettes informatiques qu'il avait aidé à développé (et surtout pour s'aider dans son travail) ainsi qu'un clavier portable, qui sait ce qu'il pourrait noter dans ce nouveau monde ?

Une fois rentré dans ce nouveau monde sous les traits d'un homme masqué alors que ceci était censé être le monde où les masques tombent, il découvrit divers lieux qui pourtant semblaient n'exister quand dans les romans et films... Intéressant, la physique newtonienne semblait fonctionner aussi bien que certaines choses le laissaient sans voix tellement cela semblait improbable. Mais alors qu'il tentait de noter tout ce qu'il pouvait, une étrange créature vint et celle-ci ne semblait pas vouloir débattre de ce nouveau monde... Et alors que Kei semblait être sur le point de mourir, il tapa tout simplement "help" sur son clavier, fermant les yeux avant d'entendre un bruit sourd, comme si du métal tapait de l'organique et c'est sous des yeux ébahis qu'il découvrit Machina, son persona... Très rapidement, il comprit comment l'appeler, comment l'utiliser, comment l'aider pour mieux s'aider. Ensemble, ils découvrirent la nouvelle ville qui semblait être le seul lieu de sûreté dans ce monde mais qui sait ce qui peut se passer ?

C'est ainsi que Kei-Jyu découvrit ce nouveau monde, ses nouveaux pouvoirs, et se cacha sous un masque... celui de "Droid".