Mon histoire est tellement liée à ma famille, que tout le monde en connaît les grandes lignes. Ou du moins, ce qu'on veut bien en montrer... Ma vraie histoire, la voici :

Mon père, Matteo Calvacci est le Parrain de la mafia la plus influente dans le Nord de l'Italie. Bien sûr, c'est un homme ambitieux, et avoir du pouvoir qu'ici ne lui plaisait pas spécialement, si bien qu'il a voulu étendre sa zone d'influence au Japon, pays où les organisations criminelles sont bien présentes aussi. Là-bas, il a rencontré sa future femme, Fuyuki Kuchira, fille d'un Oyabun (chef des Yakuzas). Cinq ans plus tard, je naissais sur le sol d'Iteku, mais je n'étais pas le fruit d'un mariage d'amour : mon père s'était marié à ma mère dans le but d'étendre son pouvoir, et mon grand-père maternel a accepté sa demande juste pour avoir des liens avec une grande mafia. Que des intérêts mais au moins, je n'allais pas manquer vu l'argent que les magouilles nous faisaient gagner partout. Du coup, j'ai la double-nationalité, on avait jugé plus prudent de me donner le nom de ma mère (je vois pas de différence mais bon) et franchement, c'est super, en plus de savoir que j'hériterais des deux mafias. Bon, ce dernier point implique une éducation de fer, mais je ne pense pas l'avoir mal vécu...

D'ailleurs, mon enfance était vraiment pas si mal, à part que je devais absolument être la première partout, sinon ça crisait à la "maison". On peut même pas aprler de maison tellement c'était gigantesque, un peu comme un manoir. Enfin bref, mon paternel acceptait au moins que je fréquente un garçon, membre d'une famille de Yakuzas. Je parle bien sûr de Morgan, mon ami d'enfance, c'était plutôt mon seul ami à cette époque, les aures n'étaient pas "intéressants" pour mon futur business donc je n'avais pas le droit de les voir. A l'école, quand on parlait entre nous c'était en italien (car il est japonais mais 100% italien dans le sang), et personne ne comprenait rien. Mais les professeurs n'osaient rien nous dire, ils avaient peur de nos familles j'imagine... Il n'empêche que je devais être la meilleure partout, même dans mes "loisirs" qui faisaient aprtie intégrante de mon éducation, à savoir la musique (violon, chant et piano) et le tir à l'arc.

A 12 ans, on m'a balancé dans un collège privé et, en plus des devoirs exigeants le soir, je devais m'entraîner à la manipulation des armes blanches ou à feu, et à tout autre savoir que je devais maîtriser pour prendre la tête des yakuzas et de la mafia. Je dois avouer que c'était un peu contraignant, mais on m'avait préparé à ça donc ça me paraissait normal, et ça ne me posait aucun problème. Mis à part que je ne pouvais plus trop voir Morgan, même en cachette (j'avais essayé). A aprtir de 14 ans, ça a même été encore plus compliqué car je voyageais tout le temps avecmon père, entre l'Italie et le Japon. J'ai même passé tous le reste de mes études, après 15 ans, à Milan car c'était plus simple pour les affaires de mon géniteur. Là-bas, j'ai sauté la seconde, trop facile, ce qui fait que j'ai commencé mes études supérieures en Italie, bien que le diplôme ne me servirait pas. J'avais décidé que, quite à ce que ça soit inutile, autant faire ce que j'éimais : c'est pour ça que je suis partie en musicologie car mon rêve d'enfance, c'était d'être une grande musicienne.

Mais il a fallu retourner au Japon et je me rappelle de l'attrait que j'avais eu pour l'annonce de Miss Harmonie, quasiment juste après mon retour. Je n'avais pas spécialement envie d'essayer, mais mes parents m'y ont poussée : j'ai donc passer le bras dans un écran et je me suis fait happée dans un monde différent du mien. Une sorte de voix dans ma tête me demandait d'invoquer une certaine "Sangua", ce que je fis sans trop comprendre. Première rencontre avec mon Persona. J'avais mis un peu de temps à m'acoutumer à ce nouveau monde, surtout que je devais faire des rapports à mes parents, mais au final je m'y étais plu. La suite, elle reste à écrire avec vous...