A Iteku :

Le physique d'Aiko ne passe pas inaperçu, et c'est peu de le dire. Si sa stature athlétique ne fait pas se retourner les têtes, sa taille plutôt élevée peut être surprenante. Mais ce qui rend Aiko inratable, se sont ses cheveux. Coupés courts, ils arborent une couleur pour le moins originale : un vert pomme électrique. Elle serait un vestige d'un pari perdu par l'ancienne brune, qui aurait gardé cette couleur singulière parce qu'elle lui plaisait, ou peut-être juste par orgueil, en plus du fait qu'elle s'accordait avec la couleur plus foncée de ses yeux. En accord avec ses origines, peut importe le temps que sa peau passe caressée par les rayons du soleil, elle garde cette couleur pâle si caractéristique. Ainsi, afin d'égayer son corps, Aiko n'a pas hésité à se faire tatouer une couronne de fleurs multicolores autour de la cheville gauche et du poignet droit, ou même à se percer la langue d'un petit artifice métallique qui lui arrive de triturer.
Sa garde-robe non plus ne passe pas inaperçue, car aussi colorée que sa propriétaire. Afin de toujours être à l'aise, Aiko ne met jamais rien près du corps, ou qui entraverait ses mouvements, privilégiant le confort à l'esthétique.

Aiko est cette fille qui, lorsqu'on en parle, la première description qui nous vient à l'esprit es « cette nana pète le feu ». Ce n'est certes pas très poétique, mais cela résume énormément la personnalité explosive d'Aiko.
Aiko ne tient pas en place, quiconque l'ayant déjà côtoyée s'en est forcément rendu compte. Toujours en activité, personne ne se souvient l'avoir déjà vue s'arrêter pour se reposer, où même siroter un café en terrasse. Elle passe son temps entre ses cours, les nombreuses organisations où elle est bénévole, mais aussi les clubs où elle est inscrite, en particulier ceux du campus, et aussi bien sportifs qu'artistiques.
Car si son physique renseigne sur son attrait pour le sport, il est plus ardu de deviner celui d'Aiko pour les arts, comme la peinture, le dessin, ou le chant. Pour ce genre de passe-temps , on imagine mal une personne aussi agitée qu'Aiko y trouver sa place. Et pourtant, la jeune fille se plaît autant dans celles-ci que celles qu'elle pratique dans une salle de sport.
Aiko est en fait conquise à partir du moment où l'activité en question lui occupe l'esprit, car la jeune fille alimente une peur monstre de l'ennui. N'importe quoi, selon elle, est acceptable tant qu'il la distrait. Cette aversion des moments de calme et d'ennui, que tous disent parfois nécessaires, revient au combat d'Aiko contre ses pensées parasites. Lorsque rien ne la retient, ses peurs, ses angoisses, et toutes ces sortes de choses qui lui retournent l'esprit refont surface dans son crâne, et Aiko les exècrent au point d'en être effrayée. Réellement angoissée à l'idée de se perdre dans les méandres de ces pensées, la jeune fille va jusqu'à prendre des somnifères avant de se coucher, là où n'importe qui tomberait d'épuisement avec l'emploi du temps surchargé d'Aiko.
Pourtant, de cette peur, personne n'est au courant. Aux yeux des autres, Aiko n'est qu'une pile électrique qui ne s'arrête jamais tout simplement parce qu'elle aime bouger.
Mais malgré ce que l'on pourrait penser, Aiko reste une éternelle positive. Voyant le verre toujours plein, elle insiste pour que le monde autour d'elle ait cette même vision presque idéalisée du monde. Tout simplement parce qu'Aiko ne supporte pas que certaines personnes soient pessimistes ou se morfondent sur leur sort. En bonne amie, elle n'hésitera pas à tout faire pour remonter le moral aux personnes qui lui sont chères et ce, jusqu'à parfois agacer les-dites personnes, ayant à l'encontre de ses plans sans s'en rendre compte.
Aiko, si elle semble s'éparpiller dans sa vie, entre activités et cours, il n'en est rien. Travailleuse, la jeune fille finit toujours ce qu'elle entreprend, et mets toujours le meilleur d'elle-même dans les tâches, jusqu'à travailler tard dans la nuit, et parfois ne pas fermer l’œil. Et pourtant, malgré ça, elle n'apparaît jamais fatiguée, et semble se satisfaire du peu d'heures de sommeil qu'elle s'accorde.
Comme l'on peut s'en douter, avec ses innombrables activités, Aiko passe très peu de son temps dans sa chambre universitaire. Et la condition de celle-ci s'en ressent. Aiko pourrait être dite sans problème « bordélique ». Dans sa chambre s'accumulent vêtements, feuilles et paquets de nourriture, aussi bien pleins que vides. Si cette organisation, qui retournerait l'inventeur du balai dans sa tombe, ne dérange pas Aiko dans ses révisions, ou dans sa vie en général, elle a au moins l'indulgence de n'y inviter personne.

En Noerphilie :

Lorsque les particules qui composent Aiko traversent un écran, direction la Noerphilie, elle devient Sho, une version libérée d'elle-même. Sa peur de l'ennui concrétisée en son persona, il ne reste de la Aiko d'Iteku que le côté hyperactif. Sho est un véritable électron libre, incapable de rester immobile plus de quelques secondes et de rester fixée sur quelque chose. Sho veut tout faire, tout voir, tout ressentir. Quitte à se mettre en danger pour cela.
Cette singularité d'esprit ce manifeste physiquement sur Sho par de petites marques noires surmontant son nez et soulignant ses yeux, et ses pupilles deviennent bicolores, à savoir vert sur l'intérieur, et rouge sur l'extérieur (exemple ici). Ses cheveux conservent leur couleur si particulière, et ses modifications corporelles marquent toujours sa peau.