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 The Little doogy boy - Neil J. Catsby

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Persona
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Feuille de personnage
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Neil J. Catsby

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MessageSujet: The Little doogy boy - Neil J. Catsby   
The Little doogy boy - Neil J. Catsby EmptyJeu 13 Oct - 20:18

Neil Joan Catsby / Little Doggy
18 ans. ♦ Homme ♦ Africano-Canadien ♦ Bisexuel ne montrant son penchant pour les hommes ♦ The Strenght ♦ Ancien enfant soldat
A Iteku : Des allures de gamins des bas quartiers, une tronche de truand comme dirait certain, ma tronche. Quand je suis né dans un ghetto à l'arrache au milieu des tirs et des bombardements, j'aurais dû me douter que je n'allais pas devenir un porte-bonheur, sauf que j' risquais pas de le savoir, trop petit, tu vois. Ouais, ouais, je sais quand on me voit, on pense plus à un petit rasta fumeur de joint qui traîne avec ses potes en scooter, que ça. Je te raconterais bien ma vie, là maintenant tout de suite, mais j'crois que tu as autre chose à faire que d'entendre mon histoire. À la limite, si tu as du temps, j'ai des chips et de quoi t'occuper, mais je te préviens, tu m'emmerdes, je te plante comme un vieux rumsteck. Zen, Neil, zen. J'ai entendu pas mal de gens me dire que j'avais à la fois cette bouille d'ange à qui tu filerais ta mère, ta bagnole et ta maison que le regard d'un petit voleur. Alors que merde, c'est faux, j'ai jamais rien volé sauf si on compte les fringues que j'avais piquées au mec que j'avais buté. Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme si tu avais vu un monstre à la con ? Hey, j'ai été enfant-soldat, tu croyais que je faisais du tricot ? Non, je tirais à tour de bras et je devais rester insensible quelle que soit la cible ou l'acte. Alors, si tu veux clairement mon avis, OUI j'ai du sang sur les mains et c'est relativement dégueulasse à nettoyer. Qui dit enfant-soldat, dit aussi sportivité et ce n'était pas une promenade de santé tous les jours, en fait jamais quand j'y repense. Entre les semaines, planquées sous un rocher pour pas recevoir de plombes dans le cul ou une cartouche dans le buffet, les longues marches pour changer de camp avant de se faire choper ou encore les véritables massacres dont j'ai été l'acteur, on ne faisait rien de bien. Tu peux te dire que je suis un gamin complètement malade, un vrai psychopathe, mais soit je les suivais en tuant des gens, soit il me butai sur place, je n'avais pas le choix. J'vais pas te dire que toutes les vies que j'ai prises m'ont rendu saint d'esprit, mais j'assume clairement mes actes. Je ne suis pas un gentil, pas un brave gamin, je suis un ex enfant-soldat qui a pris cher.

Tiens regarde mon dos, que je te le montre bien que tu comprennes, dans ton petit crâne, que j'ai pas du tout apprécié mon périple sauvage dans le désert d'Afrique. Boire mon urine, courir après un abruti de chameau ou encore laisser des familles entières seules parce que je devais partir, ce n'était pas une croisière Costa putain ! De plus, au contraire de tous ces connards de timbrer du flingue que je côtoyais, moi, je n'avais pas envie de montrer ma tronche à la télévision ! Quitte à voir ma gueule sur des chaînes d'information, j'aurais aimé que ça ne soit pas en symbole d'une guerre infantile et meurtrière. Ah, faut que je frappe un truc, bah, toi tiens, dans le front. Ouais, je sais, tu as mal oulalah, faible. Oh arrête de chialer, j'vais pas te buter sur place bordel. Regarde-moi bon sang, je fais seulement un mètre quarante-trois à plus de dix-huit ans, alors, commence pas à te la jouer chochotte de service ! Avant que tu le demandes, OUI j'arrive à atteindre les placards qui sont hauts, je n'ai pas peur d‘utiliser un escabeau si besoin et non je ne suis pas mignon ! Maintenant ferme là et laisse continuer. NON, je ne suis pas énervé, sauf si tu insistes. On peut pas dire que je sois du genre à parler comme un richard, à vivre de la noblesse ou encore d'user un beau parler, parce que j'en ai rien à péter moi. Si je veux insulter quelqu'un, lui taper dans les baloches, je le fais point. On peut bien me traiter de petit con, vouloir en venir aux mains, il n'y a pas de soucis, je suis toujours prêt à mettre des droites. Oui, je suis une teigne et alors ça te fait quoi à toi la vieille merde qui m'écoute ? Euh, je m'emporte un peu trop là, chié. Au contraire de ce que tu penses, j'ai pas de véritables tuteurs pour me surveiller ou me chaperonner. Je suis pas un sans domicile fixe, te méprend pas mon gars, juste que je me démerde très bien comme ça. Pour être franc, mes parents, ils sont dans un endroit paisible, sans balle, sans souffrance ni malheur. Yep, tu as tout compris, ils sont aux cieux et ils sont bien là-bas, je suis sûr.

Même si je m'habille totalement sans logique et que régulièrement, je donne l'impression de sortir plus d'une poubelle que d'un immeuble, je suis loin d'être con. Je suis sûr et certain que tu ne sais pas la capitale du Honduras, le nombre de race de serpent dans le monde ou la ville natale de Picasso. Moi, tu vois ma couille, je le sais sans problème : Tegucigalpa, plus de 3 000 et Malaga en Espagne. Bah ouais quand je te dis que je suis pas un débile de première avec le QI d'un lampadaire, je déconne pas. Après, autant être honnête, quand ça ne marche pas en parlant, un coup de boule dans la face sans sommation, ça fait des merveilles et putain ce que ça peut détendre. Crois-moi, j'en ai défoncé des gueules avec mon crâne dur comme du béton et j'en ai aussi pris régulièrement dans la face. Ah bah c'est clair que toutes les cicatrices que je me fade depuis que je sais marcher, je ne les ai pas collectionné comme tu ferais, en chiant dans ta couche à quatre-vingt-dix ans, avec des timbres. Oh soit pas choqué bon sang, je parle comme ça H24 et on m’a jamais rien dit, bon faut dire, on ne me parle pas des masses à part mister jupette et la grande Margaret. Faudrait que je lui parle plus souvent à elle, vu comment elle se casse le cul pour que je reste en vie. Je te la présenterais bien, mais tu risquerais d’avoir besoin de ces maudites couchettes culotte plutôt que prévu. Ah, elle est belle, une vraie déesse, mais celle-là, elle tue. Ouais ça casse le mythe, je sais, mais vu son nombre de victimes au compteur, je n’ai pas envie qu’elle se salisse trop les mains. S’con à dire comme ça, mais je lui dois le respect à cette femme sublimement terrible et quand tu sais comment j’en ai rien à foutre du reste, c’est fort de sa part.

Je déteste faire ce que l'on me demande et si tu arrives à avoir un truc de ma part, y a de fortes chances que derrière, tu te prennes une tarte, une injure et j'en passe. Hey je suis pas un con de service qui va t'apporter ton plateau repas, enfoiré. Je ne suis pas le gentil petit toutou qui va obéir à n'importe quel ordre que l'on peut me donner. Le dernier qui a voulu me soumettre, il a pris une machette dans les boules et il en est mort. J'étais enfant-soldat, mais je ne voulais pas vendre mon cul donc ça été un choix très rapide, ses bijoux ou mon dernier wagon. Rapide, net, sans bavure enfin, je crois. Ouais, je ne fais pas dans la dentelle et comme je n'ai pas envie d'agir comme un robot, rien ni personne ne devine à l'avance ce que ce petit abruti de Neil va faire. C'est tellement fun de voir les gens se faire dessus en pensant que leur vie va défiler devant leurs yeux alors que je fais que les chambrer ou les taquiner. J'sais que taquiner amicalement avec un cutter ou une machette, c'est violent, mais bon, c'est mon style donc je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Puis sincèrement, ils s'attendent à quoi cette bande de mouton ? J'ai vécu l'enfer pendant mon enfance, ils pensent vraiment que je vais être un agneau ? Même le grand méchant loup, je lui défonce la gueule en one-one et une main dans le dos. J'abuse peut-être, qui sait, après tout, personne ne peut deviner tout ce que j'ai pu apprendre avec ces semeurs de morts, que ce soit du négatif ou du positif. Ouais y a eu du positif, je parle un truc comme genre une vingtaine de dialectes africains. Où je vis maintenant, c'est pas plus utile qu'un trombone pour un manchot, mais au moins je peux insulter de tonnes de façon sans que personne ne pige. En lus, vu la tête brûlée que je suis un jour, je vais prendre une sale déroulée qui me mettra en PLS et me fera comprendre que le petit warrior dans la street ne vaut pas un clou, mais bon pour l'heure je me débrouille pas mal pour un enfant-soldat dans la société. Hey rend moi mon paquet de clopes au chocolat, toi ! Barre-toi, j'ai ma machette…Roh puis la flemme c'est du chocolat.

En Noerphilie : L'autre monde pour moi, c'est surtout un joyeux bordel où j'évolue comme tout le monde en me demandant bien ce que ce truc va me réserver. La première fois que j'ai ramené ma fraise là-bas, je n'ai pas spécialement remarqué de changement, enfin au début. En plus de sentir des regards braqués sur moi, je ne me sentais pas du tout discret. Un peu comme une meuf totalement à poil au milieu d'une réunion de prisonnier en rut, tu vois le genre ? À la différence que je ne me baladais pas le cul à l'air, mais que ma tignasse sauvage avait pris le délire devenir aussi rouge que qu'un feu tricolore. Niveau discrétion, je pouvais aller me faire voir, vu comment on me regardait comme un phénomène de foire à chaque fois. Les gens, vous avez tous des gueules de tout sauf de porte-bonheur donc arrêtez de regarder ma face comme si je venais d'une autre plante, parce que c'est lourd. En Noerphilie, je pense que les True Self ont plus d'emmerde pour ce qui est de l'apparence, mais avoir l'air d'un gyrophare sur patte en plus de se fader des yeux de corbeau parfois en mode so daaaark, c'est plus chiant qu'autre chose. Puis, faut pas oublier Margaret qui se pointe chaque fois que j'entre là-bas. Pour passer inaperçu avec une vigie en robe de reine, avec une beauté de porcelaine, je repasserais. Après, elle est comme ça, j'vais pas la changer, surtout que j'en ai rien à foutre qu'elle soit comme ça, ça me dérange pas. Pour revenir sur la blague que je suis dans ce foutu monde de Noerphilie, autant parler plus en détail de ce qu'on voit nope ? Adieu les fringues avachies, trop grandes et surtout complètement défoncée et bonjour les rangers, le pantalon de treillis et le tee-shirt de corps militaire. À croire que là-bas, on a encore plus envie de savoir que j'ai été une terreur du flingue et un meurtrier. Super, comme si j'avais besoin de ça en plus. Je me trimbale avec des plaques que je portais quand j'étais enfant-soldat, on peut y voir mon matricule, la date de mon admission chez ces bouchers de malheur et surtout mon surnom là-bas : Doggy boy. Ouais, ils pensaient tous que j'allais être définitivement leur gentil toutou qui obéit aux moindres ordres, mais ils se sont gourés, mais de toute façon, on s'en tape vu qu'ils sont tous morts comme les enfoirés qu'ils étaient. Au moins, je ne risque pas de les croiser dans Noerphilie, enfin, j'espère parce que ça me ferait relativement chier, même si Margaret en ferait de la poussière sans hésitation.

Vu qu'on parle d'un endroit où j'ai régulièrement mon cul et où on peut croiser et voir mon Persona, je devrais aussi vous parler de ce qu'elle donne dans ce monde. Disons que même si elle a son apparence générale affublé de quelques excroissances d'une absence de jambes et d'une main sur-dimensionnée, elle n'est pas en reste ma vieille. Lui dite pas sinon je vais encore morfler en la faisant venir après. Elle est du genre farouche et elle n'aime pas que je lui manque de respect. À côté tous les connards que j'ai côtoyés pendant ma life d'enfant soldat, ce sont des vieilles lopettes en comparaison. Quel que soit sa « forme »  Margaret aura tout aussi peu de pitié quand il s'agira de me défendre le gras du bide avec agressivité. J'vous parle de forme parce que, suivant mon humeur négative donc la paresse, la colère ou la mélancolie, la Margaret n'affichera pas la même tronche. On ne peut pas vraiment parler d'évolution, vu qu'elle ne change pas de caractère  et n'est pas moins ou plus puissante, elle n'a juste pas la même tronche. Si je suis paresseux, elle donne l'impression d'une femme atteinte d'un putain d'Alien bien dégueulasse, la rendant  repoussante comme pas deux, possédant un prolongement bizarre comme un vieux cordon ombilicale. Quand je suis en colère, son corps devient beaucoup moins féminin, devenant pour le bas de ce dernier un genre de truc moche, massif et grossier. Ses mains sont des sortes de masses griffues et les excroissances de sa tête possède aux des mains. Et enfin quand je suis mélancolique de ce que j'ai vécu et vu, les excroissances de sa tête deviennent deux ailes munies de main, son corps se dénude, mais ne compote rien de tentant, entouré d'épines et de forme pointues sans oublier une queue digne d'une raie Manta qui est prête à te défoncer la tronche sans souci.
QUALITES

♦ Protecteur ♦ Réconfortant ♦ Sincère ♦ Cultivé ♦ Ordonné ♦
DEFAUTS

♦ Imprévisible ♦ Brutal ♦ Acerbe ♦ Agressif ♦ Colérique♦
Persona

Nom : Margaret
Description
Telle une impératrice drapée dans sa dignité, sa candeur et sa délicatesse, Margaret arrive bien souvent à dénoter parmi les autres Persona. Grande rouquine aux cheveux presque en feu constant tant leur couleur rappelle la braise chaude, elle ne parle que très peu. Non pas qu'elle ait perdu sa voix ou encore qu'elle n'en possède aucunement, mais tout simplement, car elle ne s'adresse qu'à lui, qu'à Neil. Ne touchant que rarement le sol de ses pieds nus ou rarement munie de talons, elle flotte telle une tour de guet vivante scrutant chaque détail qui l'entoure pour protéger le jeune homme. Elle n'est pas au premier abord la destruction même, provoquant même de l'affection, de la timidité et de l'apaisement à sa présence, pourtant la vérité sous ses traits est beaucoup moins joyeuse. Surnommée fléaux, abomination ou encore semeuse de mort, elle use d'un don très étrange.

Pouvoir du persona
Pestilence répand des larves de mouches sur le sol, des grillons agressifs dans l'air, le rendant vicié, asphyxiant et repoussant. Quittant les pores de sa peau dans un vrombissement d'abord discret puis beaucoup plus percutant et constant, ils ne vous laisseront pas partir indemne. Plus ils se répandront autour de vous et, moins l'endroit sera respirable et vivable. Ses traits de reine deviennent plus monstrueux et des excroissances se dressent avec autant d'affront. La grâce dont elle fait preuve quotidiennement est remplacée par une apparence de cauchemar qui pourtant n'affecte pas plus que ça son « maître ». Dur d'imaginer une créature aussi terrifiante au côté d'un jeune homme comme Neil. Elle usera de son don aussi bien pour le protéger que lorsqu'il le demandera ne laissant par la suite que de la souffrance et de la corruption dans l'air. On disait d'Attila qu'il ne laissait plus rien repousser derrière lui, Margaret, pour sa part, ne laisse pas de répit et de pitié lors de ses combats bien au contraire. Son objection sera votre perdition quoi que cela puisse lui en coûter. Même mettre sa magnificence de femme afin de laisser la vitalité dans le corps de l'enfant-soldat. En plus de semer le malheur sous la forme d'êtres rampants, volants et repoussants, elle peut utiliser sa main gauche, démesurée par rapport à la droite afin de trancher, déchirer ou pourfendre tout assaillant qui se présenterait. La force à laquelle elle recourra pour attaquer sera aussi peu adaptée à sa morphologie que son pouvoir puisqu'elle fera reculer un homme de haute stature sans trop de difficultés. Malgré tout, elle ne pourra pas traverser une armure robuste, bien des alliages ou encore résister à lors d'impacts violents. Aussi redoutable qu'elle semble être, elle possède aussi des failles.

C'est con à dire, mais je n'ai jamais eu d'enfance en fait. On peut pas dire que devoir tenir une arme à peine huit ans, se voir séparer de ceux qui t'ont pondu et finir embringué avec des putains de psychopathe, bon à détruire le monde et le piller, ça soit amusant. Ouais, dès qu'ils m'ont emmené loin de mes parents, je me suis retrouvé de la vie difficile, mais supportable avec de maigre moyen à l'enfer dans le sang, la mort et la folie. Ce n'était pas la vie dont je rêvais même si j'étais encore bien jeune et bordel ce que j'ai pu en chier par la suite. Ils m'avaient mis des fers comme si j'avais été leur esclave, moi qui avais le teint juste un peu moins sombre que le leur. Pour eux j'étais le résultat d'une bavure d'un blanc sur une Africaine, rien de plus. Rah, je revois encore les yeux de ma mère quand elle m'a appelée en criant avant de se faire abattre sèchement tout comme mon père. Il me traînait partout avec eux me faisant parfois des coups dans le dos, des blagues de mauvais goûts jusqu'à me laisser totalement nu en plein milieu du froid désertique avec juste un morceau de pain sec comme bouffe. Je crois bien que ce petit manège a duré des mois des mois, où je ne me sentais pas forcément plus fort vu ma petite taille, mais moins perméable à leur saloperie. Ils continuaient de me cracher à la gueule, de m'insulter en m'écrasant le visage dans le sable tout en se marrant de me voir aussi docile. À plusieurs reprises, j'ai pris l'ascendant sur eux et je me suis vengé non sans recevoir aussi une correction dont je me serais passé, mais j'n'avais pas envie de rester leur caniche de service toute ma vie. Que ce soit sauter sur un des mecs qui me pourrissaient mon existence en lui brisant le crâne de nombreuses fois avec un massif caillou jusqu'à encore l'os craquer et le voir sans vie, piéger une des caisses de munition et voir plusieurs de ces enfoirés partir en fumée ou les guider dans le mauvais sens, moi aussi, j'avais envie que l'enfer ne soit pas que pour moi. Ils avaient kidnappé un petit gars qui n'avait jamais demandé de participer à la guerre, tué les personnes les plus importantes à ses yeux, alors il allait en chier comme des perdus avec moi. Si je devais salir ma belle fourrure blanche afin de les voir roter du sang, me supplier d'arrêter, j'allais le faire sans hésitation.

Au bout d'un certain temps à se rendre compte que je commençais sévèrement à les mettre dans la merde, ils prenaient tous, une autre direction. Leur comportement avec le petit teigneux que j'étais avait changé. Ô, ils ne m'ont pas bercé d'illusion, ni fait des câlins comme on en fera tous par amour ou amicalement, mais j'avais plus de chaînes autour des poignets, à la place une arme trônait dans mes mains. Moi qui avais tenté de toute ma volonté de me débarrasser de tout ce mal autour de moi, j'avais juste réussi à finir encore plus la gueule dedans. J'étais plus leur vulgaire toutou, non, j'étais un de leur bras armé et manque de bol avec un fusil, j'étais doué. Je ne comprends toujours pas, aujourd'hui encore, ce qui les a poussés a ne pas me tuer alors qu'ils n'hésitaient pas à le faire le reste du temps avec les gamins. J'avais rien d'exceptionnel à leurs yeux, je n'étais pas différent des autres petits cons qu'ils avaient enrôlés dans leur rang, pourtant ma hargne avait bien dû titiller la curiosité d'un de ses enfoirés de service. La raison même pour laquelle j'étais encore en vie était une preuve de ce que j'avançais sans hésitation. Aucun de ses malades ne devait nier le fait que je ne leur renvoyais aucune sympathie ni affection. Pour moi, ils n'étaient tous que des cinglés juste bons à crever comme leurs victimes et finir par être oublié dans les limbes et les secrets du désert africain. Même si techniquement, j'avais plus ou moins atteint un nouveau grade chez ces timbrés de la gâchette, chaque fois que je ratais une cible ou qu'une opération était mise en péril par mon intervention, je me voyais enfermé dans une cave humide, étouffante et envahie de rat et autre saloperie. À autant me malmener, ils allaient réussir à me rendre aussi dur que du cuir, que de l'acier ces abrutis. Comme un doigt d'honneur enfoncé dans l'anus de leur dignité personnelle, je flinguais soit disant par maladresse un de leurs confrères amis ou frères d'une balle dans le crâne le plus souvent. Cela arrivait de temps en temps et comme les chances de prendre une munition dans la tronche étaient aussi importantes que de mourir desséché dans ce désert au soleil de plomb, ils se méfiaient sans pouvoir m'accuser réellement. J'avais du sang sur les mains aussi bien de coupable que d'innocent, et même si je devais m'enfoncer encore plus dans la crasse pour trouver une porte de sortie, j'en avais rien à foutre, ils avaient buté mes parents, ça n'allait pas s'arrêter aussi vite leur torture.

J'ai vu encore et encore des gens mourir dans des cris d'agonie, j'ai lu le désespoir sur le visage de victimes que j'ai dû à regret tuer de mes propres mains. L'enfer était autour de moi, sur mes mains et dans mon cerveau, pourtant, je continuais à me dire que je trouverais un moyen de fuir, de quitter ces mecs pour vivre ma vie. Malheureusement sans eux, je n'avais pas de lit, pas de vie ni de bouffe, j'étais comme un con en gros. Je dépendais d'eux plus que je ne le croyais et moi qui pensais les embobiner et me les farcir jusqu'au dernier, j'étais juste trop débile pour ne pas voir que j'étais piégé. Même en semant la mort dans leur rang, même en ayant ma propre arme, je restais un des pions de ce petit groupe armé et destructeur. Je n'étais pas mieux qu'eux, moi qui chiais sur les valeurs de mes parents par pure vengeance. Depuis quelque temps, j'avais appris à l'aide du bouche à oreille et surtout en passant devant certaine tente qu'une grosse opération allait se préparer. Une grande partie de nous, allait être envoyée dans le Nord afin de mettre en déroute une base militaire trop proche pour ne pas s'en débarrasser. J'étais le seul à me dire que nous allions au suicide comme de pauvres cons et que pour ces mecs, on allait juste être des lapins bons à tirer sans problème. Ça me décourageait littéralement de me dire que peut-être que demain, j'allais passer l'arme gauche, aussi jeune, mais avais-je le choix ? Bah non, j'allais me lancer dans tout ça sans savoir l'issue et surtout si j'allais en sortir indemne. Le lendemain matin, à l'aube, on sonnait déjà le rassemblement et avec une putain de boule au ventre, je rejoignais tous ces gars enthousiastes de peut-être crever aujourd'hui. Je n'arrivais pas à comprendre leur logique de merde et en chargeant mon arme, je montais dans un des véhicules en route pour notre objectif. Entre les Rambo en carton et les mecs qui se pensaient super fort, je crois bien que même si j'étais le plus petit, j'étais aussi le moins con dans ce camion. En un sens, ce n'était pas difficile vu le niveau de la discussion d'abruti, mais ça laissait se poser des questions sur la dangerosité d'un ramassis de débile comme eux. Les tremblements des camions, le son déjà régulier des coups de feu, l'agitation dans le véhicule, ouais ça puait la guerre à plein nez et comme tous ces mecs, j'allais foncer dans le tas.

Les morts, la guerre et toute cette agitation au final s'étaient vraiment terminés. J'étais dans le blanc le plus total, donc j'avais dû crever comme tous ces cons. Il avait fallu que la seule ONG qui soit près d'où j'avais vécu ce bordel indescriptible soit Japonaise. Je parlais pas un mot de cette langue, j'en connaissais rien de plus que ce que j'avais pu entendre de la part des mecs avec qui j'avais vécu. Ils m'avaient sauvé et mit dans un endroit inconnu, super et pas super. Sauf que l'arrivée une infirmière aux traits asiatiques, vient changer la donne. Je bloquais aussi bien, sûr son décolleté moi qui n'avais jamais vu de femme joyeuse, depuis longtemps et que sur sa gentillesse. Je virais mon regard de la dentelle de son soutif avant de me prendre sa main dans la gueule et essayais de l'écouter. Je ne pigeais rien à ce qu'elle m'expliquait vu qu'elle me bavait des choses en japonais. Je lui répondais dans un Anglais à couper à la machette afin d'avoir au moins un bordel pour comprendre un traître mot de ce qu'elle pouvait me dire. Ouais, un dictionnaire japonais ou au moins de quoi comprendre les trucs rudimentaires. Elle me faisait une tronche de merlan frit, mais après une vingtaine de minutes, elle revenait avec ce que je lui avais demandé. Je ne savais pas si c'était ma gueule d'ange, ma taille de nabot ou encore mon air paumé, en tout cas, elle avait l'air de bien rire. Je commençais à lire cette connerie de bouquin en galérant comme pas deux pour comprendre les mots, mais merde, on aurait dit qu'un mec totalement bourré avait laissé ses mains faire des formes puis basta. Ça se parlait ce truc ou c'était moi qui étais trop con pour comprendre. En tout cas, même si je galérais, j'en connaissais une qui avait le petit coup de cœur pour moi, ou alors mon imagination me jouait des tours. Non parce que passer d'un dico à la joue contre une paire de seins, il n'y avait pas hors-jeu monsieur l'arbitre, je n'avais rien fait. Je profitais, je ne dis pas le contraire, mais je n'avais rien entamé. Sans avoir tellement l'air décontenancé par ça, je gardais les yeux sur le bouquin, même si des fois, je voyais plus facilement de la dentelle qu'un kanji. Je pigeais qu'on appelait des kanji le machin avec de drôle de forme, cool non ? Au bout d'un moment miss dentelle d'Asie me laissait tout seul en me faisant signe avant de partir. Ouais, en un sens pour ce côté-là, avoir été enfant-soldat ce n'était pas du tout négligeable et presque cool. Par contre, la tronche du psychologue en mousse le lendemain qui puait l'oignon, la clope et le vieux, c'était une maigre rançon. Il s'attendait à quoi docteur maboule, que j'allais lui raconter tous les morts, les ravages que j'avais fait avec cette bande de malades heureusement tous mort et loin de moi ? Je lui expliquais des trucs plus pour avoir la paix sans rentrer dans les détails, il était lourd, malodorant et je n'avais pas envie de le voir en plus.

Les jours ont continué dans la chiantise de devoir apprendre une énième langue, l'absence de la demoiselle plutôt jolie et la visite de plus en plus fréquent de l'autre vieux fromage. J'en pouvais tellement plus de ses questions toutes les cinq minutes, il était con, ou il n'avait pas compris qu'il m'emmerdait ? Je n'avais pas vie de lui raconter ma vie ni de me rappeler que j'avais vécu en enfer pendant tout ce temps avant de finir ici, dans un hôpital japonais. Je prenais mes marques au fur et à mesure en finissant après plusieurs mois d'une longue convalescence par sortir de ma chambre puis de l'établissement. J'étais un peu bazardé entre la joie de revoir l'air frais sans avoir un abruti de psychologue que le dos et la sensation de partir d'un endroit où au final, j'étais vachement bien. J'étais nourri, logé et surveillé régulièrement sans oublier que l'infirmière semblait vraiment prendre soin de moi. Je me jurais de revenir pour lui piquer son numéro ou au moins passer la remercier, mais me connaissant dans quelques mois, j'aurais oublié son visage et c'était super con. La guerre, les morts, le sang ça n'avait pas laissé en paix mon cerveau et si bien souvent, je me tapais des cauchemars à te faire te chier dessus, c'était surtout la sensation de retrouver le monde civilisé qui était le plus dur.  J'entamais une vie de sans domicile fixe à manger dans les poubelles et à vivre dans un carton au milieu d'une ruelle. Ce n'était pas la vie rêvée, mais après tout ce que j'avais vécu, c'était supportable. Je me débrouillais le jour pour survivre et la nuit sans quitter ma machette, parce que oui, j'avais réussi à la récupérer, je dormais simplement que d'un œil. Je n'étais plus le toutou de sombres connards, mais je restais une bête sauvage seule dans la nature des quartiers chauds. Il avait fallu que je trouve refuge après ma sortie de l'hôpital dans le mauvais coin. Je vivais dans la crasse, les règlements de comptes et ces problèmes. Rien de nouveau par rapport à ce que j'avais vécu en Afrique même s'ils étaient pour la plupart, plus clairs que moi. C'était ça d'être un Africain dans le Japon inconnu, mais je m'en fichais. Puis ma couleur de peau ne faisait rien de différent, j'étais un humain comme eux avec un lourd passé. C'était évident qu'un mec avec ma trogne et mes origines, dans le Japon ça devait être aussi rare qu'une éclipse dans la vie de n'importe quel couillon, mais je devais faire avec. J'avais tellement mis d'insistance dans mon apprentissage du Japonais que même avec ces différences, j'arrivais plus ou moins à m'acclimater et surtout à m'intégrer. Je n'avais pas de maison qui m'était propre, je bouffais de la merde bien souvent, mais j'étais un vrai petit asiatique sans en avoir la gueule, fort hein ? C'était évident qu'un mec avec ma trogne et mes origines, dans le Japon ça devait être aussi rare qu'une éclipse dans la vie de n'importe quel couillon, mais je devais faire avec. J'avais tellement mis d'insistance dans mon apprentissage du Japonais que même avec ces différences, j'arrivais plus ou moins à m'acclimater et surtout à m'intégrer. Je n'avais pas de maison qui m'était propre, je bouffais de la merde bien souvent, mais j'étais un vrai petit asiatique sans en avoir la gueule, fort hein ?

La vie n'était pas forcément parfaite, mais j'avoue que je n'avais pas vraiment à me plaindre. J'avais même trouvé un petit boulot temporaire dans l'épicerie pas loin d'où je vivais. Avec ma grande gueule, mon caractère soudé comme de l'acier trempé, j'aidais bien quand un client lourd se pointait dans la boutique pour faire son caïd. Je me rappelle encore de la fois où j'en avais calmé un qui faisait chier la fille du patron en lui faisant des avances. Je crois bien qu'encore aujourd'hui, il se souvient de s'être fait désarçonner et déboîté par un nabot de même pas un mètre cinquante, énervé et clairement pas aimable. Il était gros le gars autant être franc, un vrai sumo, mais vu comment je l'ai foutu au tapis, il n'a même pas eu le temps de se prendre pour Honda de Street Fighter ! Entre les gifles bien sèches de mes mains calleuses dans ses joues de hamster, mes deux trois coups de pied dans ses baloches rabougries et mes insultes entre le japonais et les dialectes africains, il a dû rien comprendre ce con. En tout cas, il n'avait pas demandé son reste, avait simplement pris un petit truc et était parti comme un animal blessé. Et ouais, il ne fallait pas jouer au petit malin avec moi, déjà parce que j'étais foncièrement toujours plus petit que les autres et aussi parce que j'étais le plus débrouillard. Dommage que le patron ne savait pas que où je dormais, je voyais superbement bien la chambre de sa fille qui avait quelque année de plus que moi. Elle était mignonne en pyjama avec des froufrous. Quoi ? Je faisais que regarder et en plus, c'était la fenêtre de ce qui semblait être sa chambre, je ne voyais pas sa fille a poil non plus il ne faut pas abuser. Puis, je savais le profond respect que possédaient tous ces japonais, alors je n'allais clairement pas mater une fille, même mignonne et légèrement plus vieille que moi, comme un gros dégueulasse. En fait, je levais simplement les yeux comme pour m'assurer qu'elle allait bien et je retournais roupiller comme un clébard dans son panier. C'était un peu comme l'infirmière quand j'étais à l'hôpital, je les regardais sans arrières-pensées, j'étais simplement content de pouvoir faire partie de leur petite bulle et qu'elles se soient intéressées à moi. Et sans mâcher mes mains, elles étaient plutôt jolies toutes les deux, donc ça n'enlevait rien au fait qu'elle me trouvait adorable ou un minimum agréable. Dire qu'aucune de ces deux-là ne savait ce que j'avais fait, ce n'était pas plus mal, sinon elles n'auraient jamais voulu m'approcher. Rester le petit gamin hargneux, agité avec ses dreads en bataille plutôt qu'une machine à tuer, surprenante et dangereuse me suffisait bien pour tout te dire.

Avec un maigre revenu, je m'achetais parfois des trucs, sans vraiment abuser pour garder quelque économie, pas con le Neil, tu vois. J'avais entendu dire qu'un concert de ces chevelus, agités et clairement venus d'ailleurs, allait se préparer dans le centre-ville d'Iteku. Ce n'était pas tellement mon style, mais j'avais envie d'un peu de bruit et c'était l'occasion de se bouger le cul. Je me faufilais dans la foule en profitant d'être un vrai nain pour atteindre le guichet. Je présentais ma carte d'identité en sachant qu'on me prenait toujours pour un gamin de dix ans et m'achetait une place. Je fonçais au travers de la foule comme un dératé sans trop savoir si j'arrivais vraiment à trouver le devant de la scène. Je voyais plusieurs colosses aux cheveux en bataille super longs et je me disais qu'en me mettait pas trop près des grilles, j'avais des chances de pas mourir en sandwich de sueur. Tout le concert, je sautais de mon pauvre mètre quarante en imitant les cinglés autour de moi et me marrait énormément. C'était fun au final, et même si je ne pigeais pas trop leur délire, je suivais pour me défouler. Entre les sauts, les cris et les vas-y, je te rentre dans le gras et t'envoie le cul sur le sol, c'était quand même relativement le bordel. Après des heures d'agitation, je restais assis sur le sol en souriant pour voir que tout ça, ce concert de métal comme ça s'appelait, bah ça m'avait bien remis à bloc. J'avais l'impression de pouvoir parcourir le monde avec mes petites jambes, même si là, je voulais rester au soleil. Au bout d'un moment, je voyais un des gars du groupe et ce qui semblait être une fille avec des couleurs de cheveux à refaire ta télévision. Je leur faisais signe sans savoir ce que ça allait donner. Je les voyais se rapprocher et j'entendais la demoiselle, qui vu la voix devait avoir des burnes me dire que j'avais l'air plus grand de loin. Je lui disais qu'elle avait l'air d'un abat-jour de hippie sous le regard de ce qui avait l'air d'être son frère, son père enfin quelqu'un, quoi. Il n'avait pas l'air énervé plus étonné que je réponde comme ça à ce truc étrange. Ma réflexion avait eu l'air de déplaire à mister jupette, mais il repartait en me lançant un à la prochaine, venu de nulle part. Je me stoppais un peu en me demandant si c'était une invitation ou du trollage en puissance. Je retournais à ma petite vie pénarde dans les cartons, les provisions et le sol froid. Pourtant, quelque mois après avoir rencontré ce petit gars tout aussi étrange que moi, j'avais fini par le revoir à deux reprises et grâce aux yeux doux qu'il avait faits à son père d'adoption, à ce que j‘avais pigé, je dormais avec lui. Il sentait bon, il était cool et on était devenu les meilleurs potes du monde, voir peut-être un peu trop proche vu que je le connaissais entièrement et à poil aussi. Je m'en foutais, il avait accepté de se montrer à moi, je ne l'avais pas forcé donc j'avais été aussi clément que lui. Il était le premier à voir tout de moi, fou quand on sait qu'aucune fille n'avait réussi ça.

Voilà, tu sais tout ce qu'a été ma vie avant le Noerphilie, bon bah manque ça, alors.

Je te rassure tout de suite, je pense que te raconter ce qui s'est passé dans le Noerphilie sera relativement moins long que ma life, tu vois. Allez, assis encore ton cul sinon tu ne vas pas m'écouter. Je me rappelle que le jour la Mayonaka channel a fait son annonce télévisée, j'étais encore une fois fourrée à la boutique. J'écoutais vaguement d'une oreille en rangeant quelque bricole alors qu'une mamie japonaise plus vieille que la première NES me demandait un renseignement de sa voix de mamie du coup. J'essayais du mieux possible sans passer pour le roi des connards de lui expliquer que nous n'étions pas un magasin d'électroménager, mais une épicerie. Elle semblait plus ou moins me comprendre malgré mon accent totalement dégueulasse. Une fois la mamie partie, je me tournais vers la télévision sans voir que la fille du patron qui avait littéralement disparu. Je fonçais dans le bureau, puis l'arrière-boutique avant de voir qu'une des télévisions de la boutique se mettait à trembler. Cette connerie était donc vraie ou j'avais mangé un truc pas frais la veille ? Je posais ma main sur l'écran sans trop savoir ce que je foutais et d'un coup aussi vif que l'éclair, je me retrouvais là-bas. Je ne savais tellement pas où j'avais atterri, j'étais tout seul pour pas changer, en plus. Si quelqu'un m'avait dit qu'il trouvait qu'Iteku était immense, je crois qu'il n'avait pas vu où j'étais maintenant. Quand il disait que Noerphilie était vaste, ils ne se foutaient pas de notre gueule. Par contre, ça leur aurait arraché la gueule de faire en sorte qu'on ne soit pas balancé comme des cons dans l‘inconnu ? Je me relevais parce que je n'allais clairement pas continuer de faire la serpillière sur le sol et commençait mon exploration. Quitte à me retrouver ici autant que j'essaye de retrouver la miss. Je savais que sortir d'ici et surtout ramené la demoiselle importait énormément aussi bien pour ma survie que ma tranquillité. J'avais fait la guerre et vu des horreurs, mais à côté de monsieur Fushikawa c'était de la merde. Il n'était pas strict comme un démon ni insupportable, mais je l'avais vu littéralement tabasser un mec parce qu'l avait mis une main aux fesses de sa fille. Alors, si je ne ramenais pas son trésor, j'allais perdre ma dignité et mes boules avec.

Tout en cherchant un signe de vie, je ne cessais pas de me plaindre d'être tout seul quand je sentais une présence. Je tournais alors la tête très légèrement puis plissais les yeux en reculant un peu. J'avais devant un truc de deux mètres et à y regarder de plus près cette « femme » me regardait avec calme. Je haussais un sourcil en me demandant bien ce que ça pouvait être cette merde. Elle se présentait alors comme Margaret, une Persona, ma personne en fait. Ce devait être ça dont parlait la chaîne quand il parlait d'arme et bon sang la mienne était tout aussi flippante que classe. Elle avait l'allure d'une sublime femme autant le dire aux cheveux rouge tut comme sa robe. J'étais curieux de savoir ce qu'elle savait faire et en voyant un essaim d'insectes sortir de sa main, je ne pouvais pas m'empêcher de vomir. Hey, voir des trucs répugnants et grouillants aussi tôt dans la journée, c'était un peu chaud. Je m'essuyais la bouche avec ma manche plus que dégoûté puis tournais le visage vers elle. Ce truc avait l'air d'être un peu étonné et attendait que je lui dise un truc. Je lui demandais alors comment sortir d'ici et surtout de m'aider. Elle vint simplement près de moi en me disant de suivre mon instinct d'une voix très douce et gardait ses bras presque humains autour de mes épaules, dans mon dos. J'étais tellement flippé en fait, car elle avait vraiment l'air de pouvoir buter n'importe quoi d'un claquement de doigts, mais pourquoi je flippais en fait, c'était mon Persona bordel ! Elle était là pour me protéger. Je posais ma main sur la sienne et, suivant mon intuition en posant parfois quelque question sans trop de réponses. Margaret n'était pas bien bavarde, mais si calme que c'était presque apaisant si on oubliait son pouvoir. Merde, elle pouvait amener la mort sur ce qu'elle attaquait et se faisait surnommer dans son monde de Noerphilie, le fléau. C'était une blague ou j'avais un machin pour me protéger idéalement proche de ce que j'avais été par le passé. Je me disais que la blague était vraiment de mauvais goûts et en voyant quelque chose de brillant, je plongeais ma main sur la surface pour me retrouver au milieu du magasin, sur le cul et avec la fille à côté. Elle était revenue comment ? Hum au moins elle était en un seul morceau ce qui n'allait pas me faire perdre mon boulot, c'était déjà ça. Ouais, je n'ai pas grand-chose finalement à raconter là-bas mis à part que c'est immense, vachement bien décoré, mais que sans Margaret, j'aurais sans doute erré dedans des jours voir des semaines. Je comptais bien la revoir pour la remercier et aussi me balader, c'était pas mal comme endroit. Totalement surprenant voir bizarre, mais sympa quand même. Bon en tout cas si tu ne me croises pas sur Iteku avec Alice, tentes dans Noerphilie, tu tomberas peut-être sur un nabot accompagné d'une girly blonde ou d'une sublime femme aux cheveux rouge sang et à la beauté figée. Sur ce, je te laisse, il y a quelqu'un qui m'attend et comme je ne suis pas un marcassin, je ne vais pas le laisser attendre encore longtemps !

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Rebienvenue !
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MessageSujet: Re: The Little doogy boy - Neil J. Catsby   
The Little doogy boy - Neil J. Catsby EmptySam 15 Oct - 20:08

Coucou Neil !

Comme promis j'ai lu ta fiche, avec un peu de retard et je m'en excuse. Tout d'abord, j'ai vraiment aimé la lire. Ton personnage m'a fait rire plus d'une fois et je trouve ça super la façon dont tu l'as rendu vivant dans cette fiche ! J'avais vraiment l'impression de l'avoir en face de moi et ça c'est top. Pour le caractère, j'ai trouvé ça dommage que tu n'aborde pas ses qualités mais j'ai pu en découvrir quelques-unes dans l'histoire et du moment que tu ne les oublie pas c'est l'essentiel !
Concernant l'histoire, je n'ai rien à redire mis à part qu'il manque une explication sur sa soudaine venue au Japon. Est-ce une ONG qui s'est occupée de le remettre sur pied ? Pourquoi le Japon et pas un autre pays ? Egalement, il ne faut pas oublier qu'entre l'Afrique et le Japon, il y a une énorme différence de culture et j'en passe. D'autant plus que Neil n'a pas du fréquenter beaucoup les grandes villes pendant son enfance. Tu n'as pas vraiment évoqué ce changement soudain d'environnement, plutôt dommage. Je ne vais pas te demander de le rajouter mais garder ce détail bien en tête, à voir comment cela peut influer sur lui tout ça.
Je voulais également souligner un point, c'est super le fait d'avoir choisit un enfant soldat. Pour l'originalité mais surtout parce que c'est un sujet important trop peu oublié et qui fera sans doute réfléchir ceux qui liront ta fiche. Un très bon point donc !
Alors voilà, je te demanderais juste de me rajouter un petit passage ou tu expliques pourquoi il a atterri au Japon et je pourrais te valider juste après ◠‿◠
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MessageSujet: Re: The Little doogy boy - Neil J. Catsby   
The Little doogy boy - Neil J. Catsby EmptyDim 16 Oct - 16:01

Bonjour Jun !

Merci de t'être occupé de ma fiche aussi rapidement, je vais me charger de réajuster le petit passage dans la semaine, pour l'heure je suis un peu HS pour écrire.

Mais je fais vite.
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MessageSujet: Re: The Little doogy boy - Neil J. Catsby   
The Little doogy boy - Neil J. Catsby EmptyDim 20 Nov - 12:06

Hey !

J'ai lu ce que tu avais rajouté et c'est parfait, je vais pouvoir te valider. Félicitations ! ^o^

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Ton groupe va t'être attribué suite à cette validation! Tu peux dès à présent créer ta propre fiche de relations et faire ta demande de RP. Je t'invite à recenser ton pouvoir. Bonne journée/soirée à toi et encore bravo pour ta validation !
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MessageSujet: Re: The Little doogy boy - Neil J. Catsby   
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