(Flash Back) Première rencontre (PV Tatsuya)

J’ouvre les yeux… Et je grimace aussitôt, la lumière vient de me bruler les yeux… Génial, ma première journée dans ce pays de fou commence bien !

Je me lève en soupirant et je regarde autour de moi… Je déteste cette chambre… Les murs sont beige, les rideaux bleus clairs, tout est si… Impersonnel… Je déteste le beige, le bleu clair et tout ce qui est impersonnel.
J’ai hâte de pouvoir refaire le décor ma chambre, puisque je vais devoir rester ici pendant un long moment, autant faire en sorte de m’y sentir chez moi… Même si à mes yeux seul l’Écosse reste ma véritable maison.

Je vais prendre une douche rapide, froide, histoire de bien me réveiller et ensuite je décide de m’habiller, une robe noir, avec de la dentelle pourpre, des manches longues avec un col roulé.
Je met des collant noir et des bottes noirs, oui j’aime le noir et alors ? Cela pose-t-il un problème à quelqu’un ?

J’attache mes cheveux roses en queue de cheval avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner, mon père est là… Mais je ne lui porte aucune attention, je le déteste et il le sait, d’ailleurs je le déteste encore plus depuis qu’il a décidé de me coller un garde du corps aux fesses, garde du corps que je vais devoir rencontrer ce matin

C’est un homme grand, dans la force de l’âge avec des cheveux blond grisonnant, il porte un smoking noir et ses cheveux sont plaqués vers l’arrière :

-Elena, comment tu va ma chérie ? tu a bien dormis ?

Il me sourit et moi je lui lance un regard meurtrier, le gratifiant d’un joli doigt d’honneur qui le fait soupirer.

J’attrape le pot de nutella et des toasts avant de me mettre à manger.

Nous partons un peu plus tard, après que j’ai fini de manger et que je me sois brossée les dents, très franchement je n’ai pas envie d’aller rencontrer mon garde du corps, je n’ai même pas envie d’en avoir un, mais je n’ai pas le choix, mon père me surprotège et très franchement, sa me rend malade !

Nous arrivons bien vite à l’ambassade américaine et nous allons dans une petite salle pour attendre mon garde du corps et son chef.

Moi pendant ce temps je me met à écouté de la musique, sa me détend et je suis tellement prise par les paroles que je n’entend pas que ceux que nous attendions sont arrivés, c’est mon père qui me force à retirer mes écouteurs avant de se diriger vers un homme qui a l’air d ‘être le chef :

-Bonjour, je suis enchanté de vous rencontrer

Il lui serra la main et en voyant que je ne disais rien, il fronça les sourcils :

-Elena

Il l’a dit avec un ton imposant et je dois me faire violence pour ne pas le frapper, alors je me contente de dire de mauvaise grâce :

-Bonjour

Mon père soupire et regarde l’homme :

-Voilà ma fille, Elena, et le jeune homme derrière vous est son futur garde du corps ?

Je regarde le jeune homme, c'est donc lui que je vais devoir faire souffrir ? Dommage, il est mignon... Mais bon, plus vite il partira, mieux se sera car sinon je n'arrêterais pas de tout faire pour lui pourrir la vie.

Le capitaine Shiro m’avait fait demandé quelque jours et m’avait expliquer la situation. J’étais un bon soldat mais qui n’avait pas tant d’expérience dans d’autre chose, tel que les relations à autrui, de personne hors militaire, il m’avait dit qu’il faudrait que je m’y entraîne, j’approuvais ses dires. J’attendis donc le jour où j’allais être confronté avec cette fille star du rock, me renseignant un maximum pour savoir qui elle était et ce qu’elle faisait dans la vie, toute les informations que je pouvais avoir. Honnêtement, toute personne normal serait bien inquiéter de voir sa vie mis à nu avec mes recherches. Je voulais être prêt pour la comprendre et interagir avec elle.

Le jour arriva enfin, j’avais troqué la tenue de militaire contre des vêtements plus simple, un blaser bleu marine, une chemise blanche et un pantalon tout aussi bleu avec des chaussures encore plus foncé. Pensant que cela lui plairait et marquait en même temps mon sérieux dans mon rôle de garde du corps.

Je vis arrivé la fille qui, bien que mignonne n’était pas du tout heureuse d’être là, comme je m’y attendais. Je suivis les règles dîtes, m’avançant pour me présenter.

-Je me nomme Tatsuya Shiro pour vous servir. M’inclinant un peu. Enchanté de faire votre connaissance Elena van Angel, je serais votre garde du corps et serais à vos côtés pour vous défendre et veillez sur vous.

Le père eut l’air surpris, mais si le commandant en chef m’avais choisit, ce n’était pas pour rien, il fallait avoir confiance en ses supérieurs. Je décochas un sourire charmeurs à la fille que je devrais protéger et m’inclina devant son père en signe de respect.

-Ne vous inquiétez pas, avec moi elle sera hors d’atteinte de toute agression, je vous le jure. Dis-je sincèrement et assuré. Droit et implacable, un regard qui ne laissait aucune chose lui passer sous le nez sans être analysé comme danger.

Maintenant je regardais cette fille pour voir sa réaction, lui avais-je fait bonne impression, pour moi, elle était juste mal éduquée mais apprécierait ma présence.

Je regarde le jeune homme qui s’avance vers moi, il est mignon, avec des cheveux bruns et des yeux bleus, mais franchement, c’est son seul point positif.

Il se présente à nous et m’assure qu’il prendra soin de moi, ce qui me fais grincer des dents, je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de le frapper, encore plus quand il me fait un sourire charmeur avant d’assurer à mon père que je serais en parfaite sécurité avec lui :

-Papa, je REFUSE d’être gardée comme une gamine ! Encore plus si mon chien de garde est ce type !

Mon père fronce les sourcils :

-Elena, nous en avons déjà parlé plein de fois, tu ne me ferais pas changer d’avis !

Je sers les poings, j’ai bien envie de lui lancer des insultes, mais je me retiens, par respect pour ma mère qui m’a appris à ne pas dire de gros mots et je me contente de croiser mes bras sur ma poitrine en rageant.

Mon père soupire et remercie l’homme qui est venu avec mon garde du corps et nous partons, Tatsuya nous suivant :

-Bien, Tatsuya rentre avec Elena, moi j’ai encore du travail ici, quand à toi Elena, je sais que cela ne t’enchante pas, essaie de faire des efforts, Tatsuya ta chambre est à côté de celle de ma fille, il y a une porte qui communique entre les deux, ce sera plus facile s’il y a un problème.

C’est ça, compte là dessus ! J’ai bien envie de lui répondre cela, mais je ne dis rien, montant dans la voiture avant de claquer la porte et je laisse Tatsuya s’asseoir sans même lui lancer un seul regard, je préfere regarder dehors, oui je suis de mauvaise humeur, et alors ? J’ai le droit non ?!

Je laisse le chauffeur nous reconduire à la maison et une fois arrivé, je vais directement vers ma chambre, mais avant que le jeune homme ai pu dire ou faire quoi que se soit, je me retourne vers lui et lui lance un regard glacial :

-Écoute moi bien stupide chien de l’armée, tu a interdiction TOTALE de venir dans ma chambre c’est claire ? Pareil pour la pièce d’en face, tu n’a pas le droit d’y entré ! Et sache que je n’ai pas besoin de toi pour me défendre, je sais très bien le faire toute seule c’est claire ? Alors si j’étais toi, je rentrerais sagement chez mon maitre pour me laisser tranquille !

Je le pousse brutalement en arrière avant de rentrer dans ma chambre en claquant la porte, m’enfermant dans celle-ci, de plus, la porte qui relis nos deux chambre est elle aussi fermée à clé et j’ai pris soin de caché les deux paires de clés pour l’ouvrir, il ne pourra donc pas l’utilisé, bien fait !

La fille éclata de fureur contre moi et son père, mais je fus surtout choqué d’être appeler « chien de garde » c’était cela comme elle me voyait ? ça avait mal commencé et c’était bien dommage, moi qui voulais me montré courtois, elle n’appréciait pas ma présence, tant pis, mon travail n’était pas de la rendre heureuse, mais de la protéger, selon quoi, elle pouvait me faire la tête, je ne m’ne préoccuperais pas et je n’aurais pas non plus besoin de me montré agréable. Des choses en moins à s’occupé, c’était tant mieux. Mais elle avait l’air rebelle et cela compliquerait ma futur tâche.

Bien ils partirent, je les suivis en saluant le général. Le père de la fille avait toutefois des choses à faire, j’allais donc être laisser seul avec elle.

-Bien mr Van Angel. Le saluais-je, suivant Elena qui n’était pas du tout heureuse.

Je la suivis en dehors et elle me claqua la porte au nez, je monta alors plutôt devant son siège, ne me préoccupants pas de ses humeurs. J’observas le parcour de la voiture, imaginant de potentiel agression et comment y réagir pour protéger Elean, c’était mon travail.

En arrivant elle sorti en trombe de la voiture pour aller... dans sa chambre, je la suivis d’un pas plus lent qu’elle, mais observateur de sa démarche et de son environnement. Mais elle me stoppa aussitôt. Me traitant de « stupide chien de l’armée » qu’elle se moque de moi, je n’en n’avais que faire, mais de l’armée, je me retenus de lui en faire part, mais je n’apprécias pas du tout. Et bien que je crus qu’elle semblait me poser une question, elle ne me laissa pas y répondre préférant me pousser. Je fus surpris mais ne fit qu’un pas en arrière assurant mon équilibre. Mais je ne bougeas pas, la suivant uniquement du regard. Elle claqua la porte et la verrouilla. Après quelque instant je bougea à mon tour, j’allas voir la chambre qu’elle venait de me refuser, mais ce n’était pas en son pouvoir de me l’interdire alors que je devais la surveiller le plus souvent possible, voir même la suivre au toilette si cela était nécessaire durant la nuit. J’espérais toutefois qu’elle ai une salle de bain de son côté pour ne pas avoir à bouger en pleine nuit, pour elle, pas pour moi. J’étais habitué à agir à tous moments.

La chambre d’à côté avait un bureau, un lit simple, une armoire et un meuble. Vide et blanche avec une fenêtre, c’était tout ce qu’il me fallait. Mes affaires arriveraient plus tard, je m’en occuperais à ce moment là. Je me dirigeas vers la porte qui reliait nos chambres et remarqua qu’elle était fermé à clé.

-Tu espère m’arrêter ainsi ? Parlais-je pour moi même à voix basse, inaudible. Je sais ouvrir toute porte à serrure...

Mais je n’allais pas l’ouvrir pour le moment, toutefois je posa ma main à plusieurs endroit de la porte et appuyant légèrement dessus, testa la résistance de la porte. Si j’avais besoin d’être rapide, il fallait que je sache ou frapper pour briser et passer cette porte. Une fois fait, je sortis de cette chambre pour aller inspecter les lieux et voir toutes les issues de secours ainsi que potentiel danger des lieux. Sa allait me prendre beaucoup de temps, tout en prenant garde aux agissements de Eleana. Il fallait aussi que je passe dans sa chambre pour me faire une idée de sa chambre.

Je m'enferme donc dans ma chambre tout en lâchant une série de jurons sur mon père, mon garde du corps et l'armée.
J'ai envie de casser quelque chose, manque de bol, il n'y a rien à casser dans cette stupide chambre ! Oui j'ai des tendances violentes et alors ? Ça gêne quelqu'un ? Non ? Tant mieux !

Je m'allonge dans mon lit en soupirant, il faut que je me calme, normalement pour me calmer je joue du violon... Mais là je ne sais pas où il est, les affaires ne sont pas encore déballé, je le ferais plus tard.

Je soupire une nouvelle fois et attrape mon Ipod pour mettre de la musique et je me détend assez rapidement, c'est fou comme la musique à un pouvoir apaisant sur moi !

Je passe toute la matiné dans ma chambre, je ne sais pas ce que fais mon garde du corps et très franchement, je m'en contrefiche totalement !

Vers midi, je fini par sortir, mes écouteurs toujours dans mes oreilles et je fais dans la cuisine pour prendre de quoi me faire un sandwich, je pourrais cuisiner si je le voulais... Mais voilà, je souffre de pyrophobie, la moindre petites flammes me fait faire une crise de panique totale, mon père engagera sans doute une cuisinière.

Je prend le pain et le tartine de beurre avant d'y mettre du jambon, du fromage, de la tomate, des cornichons et de la salade.
Puis je me sers un grand verre de soda avant d'aller dans la salon pour m'assoir sur le canapé.

Si Tatsuya est dans les parages, je ne l'entend pas, et très sincèrement, je m'en fiche complètement et je me mets à manger en écoutant ma musique et sans faire attention à ce qu'il y a autour de moi, après tout je suis en sécurité dans cette maison, alors pas besoin d'être sur mes gardes.

Elena ma facilita grandement là tâche en restant enfermé dans sa chambre. Je parcourus durant toute la matinée la maison, regardant les agissement de chacun des membres du personnels et me rappelant de ce que chacun avait comme vie, si il était possible de les corrompre et quel comportement ils avaient. Si ils pouvaient être une menace ou loyal.

Mais apparemment cela devait aller, je mis quelque micro et caméra discrète dans les pièces et à des endroits stratégiques avec l’accord de la sécurité. Je me présenta aussi à chacun pour qu’il sache qui j’étais et ce qu’il risquait si j’étais mécontent de leur professionnalisme. Certains ne me crurent pas et rigolèrent, d’autre furent vexé et même un s’énerva.

Plus tard je vis Elena sortir de sa chambre, j’en profita pour entré dans sa chambre et observer les lieux, reconnaître la pièce et voilà les endroits et défaut probable de la sécurité des lieux, farfouillant dans les meubles, derrière, la fenêtre ainsi que sa salle de bain privé. Vérifiant la qualité de chacun, je cacha un micro et une unique caméra dans sa chambre, ainsi qu’un autre micro dans la salle de bain, un qui saurait mettre de côté le bruit de l’eau pour savoir si il y avait autre chose d’anormal. Pas de caméra, il lui fallait tout de même son intimité. De plus ce n’était pas comme si je l’espionnais, lorsqu’elle y étais, je n’étais pas à l’écoute. Surveillant plus la maison. Je vérifiais seulement les lieux.

Après y avoir fait le tour, j’en sortis sans être remarqué et descendit au salon. Restant dans un angle à l’observer. Elle ne m’avait pas encore remarqué et sans bouger, malgré ma posture, je n’attirais pas l’attention. Jusqu'à ce qu’une servante pousse un cri de surprise en me voyant.

-Calmez-vous !

Elle pâlit et s’en alla aussitôt, je jetas alors mon regard vers Elena qui avait dut m’entendre hausser la voix, malgré ses écouteurs.

Je continu de manger mon sandwich en écoutant ma musique, je le fiche totalement de ce que peut bien faire ce stupide toutou de l’armée.

Mais alors que je mange, j’entends un petit cri dans mon dos malgré la musique dans mes oreilles et, intrigué, je me retourne pour voir de quoi il s’agit.

Je fronce les sourcils quand je vois ce chien qui m’observe, il doit être la depuis un moment je pense, personnellement je déteste qu’on m’observe dans mon dos et je dois me faire violence pour ne pas lui lancer le vase qui se trouve sur la table :

-Qu’est-ce que tu fais ici le chien ? Tu veux un nonos ? Ou alors tu veux peut-être aller faire une promenade pour faire tes besoins ?

Mon ton et froid et cassant et je me lève avant de m’approcher près de lui avec un regard meurtrier et je l’attrape par le colle :

-Écoute moi bien stupide toutou, je n’ai pas besoin de ta protection, je peux très bien me protégé toute seule et je peux te le prouver n’importe quand en te mettant au tapis, alors un conseil, fou-moi la paix et retourne lécher les bottes de l’armée.

Je le repousse brutalement et retourne m’asseoir sur le canapé pour finir le pauvre morceau de sandwich qu’il me reste et une fois que c’est fait, je sors en lançant un regard assassin à Tatsuya, je refuse d’être gardée comme une enfant, je ne suis plus une petit fille ! Je suis capable de me défendre toute seule ! Et je compte bien tout faire pour le faire partir, quitte à devoir me montrer cruelle et méchante !

Je sais que mon père ne veut que me protéger, mais je suis au Japon ! Qui dans ce pays pourrait bien me vouloir du mal ? Et puis je ne lui pardonne toujours pas ce qui est arrivé à maman, c’est entièrement dans SA faute !

Je soupire et remonte dans ma chambre pour commencer à déballer mes cartons et à refaire la déco, j’ai laissé la porte ouverte, mais je pense qu’il ne viendra pas m’embêter.

J’attrape le premier carton qui me passe sous la main et je vais chercher un couteau pour l’ouvrir avant de revenir.

Mais voilà, moi avec une arme blanche dans les mains le malheur arrive et je me coupe la paume de la main dans la longueur :

-P****, ça fais mal !

Je grimace et regarde le sang qui commence à couler sur de la plaie.

Elena avait évidemment entendue et c’était retourner. Je vois la couleur s’installer sur son visage, elle se force sûrement à ne pas me balancer quelque chose à la figure. Elle me retraite de chien et insiste pour me donner un os, j’aurais bien pris son crâne vue comme le sien semblait vide. Mais je ne dis rien, la laissant s’emporter envers moi. Elle se lève alors et vint me prendre par le col, sûr qu’elle me faisait peur avec sa tête. Elle croit m’atteindre, mais je ne sourcille même pas à ses provocations. Puis elle me repousse fortement, bien que je ne fasse au final que deux pas en arrière et soupire. Je la suis du regard avant qu’elle ne s’en aille, agacer.

-Quelle fille pleine de surprise...

Je la suis de loin et m’arrête dans le couloir, lorsque je la vois revenir de sa chambre avec un couteau.

-Elle est sérieuse ?! Je m’inquiète à peine une seconde qu’elle se blesse avec.

Aussitôt je récupère le couteau puis court chercher une trousse de secours et deux minutes après j’immobilise sa main, désinfecte sa plaie d’un pschitt et l’entoure d’un bandage, sans un mot. Je me retiens de lui dire « Pour cela il faudrait déjà pouvoir se protéger soit même. »

-Voilà. Comment ça va ?

Peut m’importe qu’elle me déteste, ce n’est pas mon job d’être apprécier, mais de prendre soin d’elle. Je la regarde dans les yeux, ne laissant paraître aucune animosité. Juste l’intérêt pour sa santé.

Je regarde le sang coulé sans rien dire et j'ai à peine le temps de dire ou faire quoi que ce quoi que mon idiot de toutou arrive et commence à me soigner:

-Hey ! Me touche pas !

Mais il ne m'écoute pas et fait un rapide bandage à ma main et dès qu'il a fini, je retire brutalement ma main de la sienne:

-Je peux très bien me soigner toute seule, je n'ai pas besoin de toi ok ? Alors va jouer avec ton os en plastique ou laisse-moi tranquille !

Je lui lance un regard meurtrier, si un regard pouvait tuer, il serait déjà mort depuis bien longtemps déjà.

Je déteste ce type, je le hais de tout mon coeur, comme mon père ! Je sais que c'est cruel parce qu'il ne fait que son travail, mais c'est plus fort que moi, je le déteste.

Puis soudain... Une idée me fait faire un petit sourire:

-Dis-moi, puisque je suis blesser, je ne peux plus déballer les cartons, alors tu va le faire à ma place et m'aider à arranger ma chambre ok ? Et puis de toute manière, c'est pas comme si t'avais des choses plus importantes à faire le toutou

Je le regarde, je suis très sérieuse, il va m'aider, premièrement parce que je suis blessé, et ensuite parce que s'il ne le fais pas, je vais lui en mettre une et je n'attend même pas son avis avant de lui mettre le couteau dans les mains:

-Tiens, t'aura besoin de ça pour déballer les cartons

Je l’avais à peine soigner qu’elle retira sa main de la mienne, je soupirais, espérant qu’elle n’ai pas se blesser plus. Sa blague sur l’os ne me fit pas rire non plus... Quoi que presque... Elle me fusilla littéralement du regard, j’eus rarement vue un regard si haineux, j’en restais surpris et ne réagissais pas. Je l’observais particulièrement, cherchant à la sonder et je pris compte son sourire qui se formait. Elle se calme et me demande de l’aide et je n’ai aucune raison de refuser. De un, je dois en effet m’occuper d’elle, de deux, j’ai en effet fini ce que j’avais à faire. Je suis à peu près sûr qu’elle se dit qu’elle va m’embêter en faisant ça. Je lui souris alors récupérant le couteau.

-Bien sûr Elena, je vais m’occuper de tout. Je n’ai en effet, rien de plus important que de m’occuper de toi. Et j’ai terminé ce que j’avais à faire, il n’y a donc pas à s’inquiéter.

Et sur ses belles paroles, je me dirigeas vers sa chambre, je la laissa entrer la première et lui demanda alors.

-Par quoi dois-je commencé ? Et où dois-je mettre quoi ? Lui demandais-je en jouant avec le couteau. Laissant paraître ma dextérité du mouvement.

Je le regarde, assez surprise par ce qu'il venait de dire, il venait de dire qu'il était d'accord pour s'occuper de mes cartons et en plus que j'avais raison... Est-ce qu'il est stupide ou bien il fait exprès pour me mettre en rogne ? Parce que oui, je fais que mon idée de que cela l'embêterais de s'occuper des cartons à ma place me mets rogne et j'ai bien envie de le frapper, voir même de le tuer:

-Comment par ce que tu veux, et je m'occuperais de ranger ce que je peux et toi tu fera le reste

Je soupire en m'essayant sur mon lit et le regardant faire, il faut que je trouve des idées, sinon cela ne va vraiment pas le faire, mais qu'est-ce que je pourrais bien faire ?

Soudain, une idée me traverse l'esprit, les garçons ont horreurs de cuisiner non ? Et bien je vais lui faire faire le repas de ce soir !

-Au fait, ce soir tu fais le repas

Ce n'est ni une question ni une affirmation, c'est un ordre, puisque je dois me le coltiner pour je ne sais combien de temps, autant en profité pour l'exploité un peu, et puis comme nous n'avons pas de personnel pour le moment et que je ne peux pas m'approcher d'une plaque de cuisson ou d'un four, il fera le repas

Je vis le visage de Elena changer lorsqu’elle m’entendit, ce n’était pas la réponse à laquelle elle s’attendait, pire, j’étais d’accord avec elle et ne disait rien contre. Cela l’énervait et je le sentis, mais ce n’était pas grand chose, je n’en pris pas garde et m’occupais de ce qu’elle me disait de faire. Elle ne me donna toutefois pas plus d’indications d’où et comment les ranger.

Sans un soupir, je me dirigeais vers les cartons lorsqu’elle trouva une nouvelle idée pour m’occuper... Faire la cuisine. Il est vrai qu’en ce moment, nous n’avions pas de cuisinière à ce post. Et bien que je mis connaisse, ce n’était pas mon domaine de prédilection, privilégiant des produits de l’armée sans aucun goût, mais tout les apports nutritifs nécessaire à une journée. Cependant il était évident que je n’allais pas lui en donner ou elle risquait de piquer une crise, de toute manière, vue son intonation j’avais bien compris que tout refus ne serait pas accepté et bien que j’aurais pus, j’allais me la mettre à dos dès le départ, non merci. Sans décrocher des cartons que j’ouvrais un a un, je lui répondis calmement.

-D’accord, je cuisinerais ce soir. Je chercherais dès demain un cuisinier, pour ce post là. Il faudra aussi voir si votre père mangera avec nous, que je sache quel quantité préparer.

Je ne souriais pas, je ne cherchais pas sa colère ou quoi que ce soit d’autre, je ne faisais que répondre à sa demande. Déballant des affaires, je lui demandais ou je les mettais. Choisissant d’emblée pour certaine d’entre elle. Je me demandais toutefois combien de temps elle allait me laisser ouvrir ses affaires, car si elle n’avait pas ranger ses vêtements... Je risquais de tomber sur ses sous-vêtements, et bien que je m’en fichais et les auraient rangés sans aucun soucis, elle n’aurait pas forcément apprécier.

Je le regarda, vraiment surprise qu'il accepte de faire la cuisine sans broncher, j'aurais préférais qu'il rechigne ou un truc du genre, j'aurais pu lui crier dessus, mais non, il a accepté sans rien dire et ça me met un peu en rogne... Mais bon, je dois faire avec.

En entendant toutes ses questions, je soupire un peu:

-Tu es toujours aussi curieux ? Parce que c'est saoulant tu sais, non mon père ne viendra pas, et si tu fais trop de nourriture c'est pas grave ça fera des restes pour demain

Le micro-onde était le seul appareil de la cuisine que je pouvais utiliser sans faire une crise de panique.

Une fois qu'il eu commencé à déballer les cartons, je me lève et me met à ranger ce qu'il y a dedans, mais quand il arrive au cartons qui contient mes habits, je le lui prend dès qu'il l'a ouvert:

-Je me charge de ranger mes habits

Je met le cartons de côté pour qu'il n'y touche plus et quand il déballe celui qui contient mon violon, je sourit et vient déballé l'instrument avant de le poser doucement sur mon lit.

Je passe doucement ma main sur le bois lisse et je me sens soudain triste, je me met dos à lui pour qu'il ne me vois pas, je ne veux pas me montrer faible devant ce toutou.

Là encore, je déçus Elena qui s’attendait sûrement à mon désagrément. Elle l’aurait plus tard lorsque nous aurions une cuisinière et qu’elle voudrait me faire-faire à manger alors que non. Elle soupira, ce qui me surpris, je n’en voyais pas la raison. Bien qu’elle me l’expliqua, je fronçais les sourcils sans qu’elle me voit. Il était normal que je sois aussi curieux, plus je la connaissais, mieux je pouvais prévoir ses réactions et ainsi là protéger. Mais si je lui disais, elle allait se taire et ne plus rien dire, alors je ne lui répondis pas, continuant à ouvrir les cartons. Jusqu’à ce que j’arrives à ses vêtements, qu’elle m’arrache presque des mains.

Cependant, elle ne range rien pendant que je suis là, cachant certaine chose. Un carton fragile passe alors entre mes mains, je suis le plus précautionneux possible et ouvre le carton, y découvrant une malle pour un instrument de musique. Aussitôt elle le récupère et le pose sur le lit, de dos, je ne vois pas son visage. Mais la manière dont elle caresse le violon en dis long. Je ne comptais pas la déranger alors je lui disais juste.

-C’est un très belle objet.

Et repris le déballage de carton, terminant au plus vite pour m’atteler à la suite. Il n’y avait pas tant de carton que cela, n’avait-elle pas grand chose où tout n’était pas arriver. Je lui posa la question en sortant le dernier carton.

-C’est fini ? Ou te manque-t-il quelque chose ?

Je haussa un peu les sourcils en m'entendant dire que mon violon était un très belle objet, évidement que c'était un très belle objet ! J'y tenais beaucoup et je refusais que quelqu'un d'autre le touche, sauf bien sur le réparateur s'il avait besoin de réparation:

-Merci...

Je prend le support qui le soutient et le pose sur ma commode avant de poser le violon dessus et de me retourner vers mon chien de garde:

-Tout n'est pas arriver, d'autre cartons arriverons dans la semaine

Je me met à ranger tout ce qu'il n'a pas encore pu ranger et une fois ma chambre nickel, parce que oui j'aime bien quand tout est nickel et bien en ordre, je me tourne vers lui:

-Bon, tu peux partir maintenant, retourne faire tes trucs de chien de garde

Je le pousse hors de ma chambre avant de lui claquer la porte au nez sans même le remercier de m'avoir aidé, et bien quoi ? Il n'a fait que ce qu'il devait faire.

Je passe le reste de l'après midi à lire et une fois le soir venu, je sors enfin de ma chambre pour aller voir me toutou:

-Tu fais le repas ?

C'était plus une affirmation qu'une question

Étrangement, elle me remercie. J’en suis assez touché de sa part après la manière dont elle me traitait. Peu après, nous avions terminés la chambre et elle m’apprit qu’en effet, tout n’était pas encore arrivé. Il faudrait que j’y jette un coup d’œil pour savoir ou en son ses cartons. À ce moment là, elle me poussa en dehors de la chambre avant que je n’ai eu le temps de faire quoi que ce soit de plus. Son histoire de chien de garde me faisait presque rire, c’était sa vision des choses.

J’allais alors dans la chambre à côté et m’occuper de dossier, regardant qui pouvait être embauché à différente partie de cette ambassade et si aucun n’avait de dossier au service de la police, regardant les américains en premier. Cela aurait peut-être aidé Elena dans ce nouveau monde, que d’avoir des natifs américains ici. Vérifiant les casiers judiciaires, je passa un bon moment de l’après-midi dessus, puis me dirigeas en fin de soirée dans la cuisine pour préparer un plat, examine au passage les ingrédients qu’il y avait. Je constatas rapidement qu’il n’y avait pas grand chose et que dès le lendemain je devais me faire livrer quoi que ce soit ou nous ne mangerions pas grand chose.

Préparant des hamburgers fait maison pour le facilité. Je laisse griller les pains et remonte en courant cherché un carnet, sortant de ma chambre à côté de celle d’Elena, elle me croise, me demandant ou j’en étais avec le repas.

-Ne vous inquiétez pas, le repas est en cour. Cinq minute et tout sera prêt, je n’ai malheureusement pas pus faire grand chose. Nous avons donc des hamburgers fait maison et des îles flottantes pour désert. Peut-être voudrais-tu du fromage ? Un apéritif ?

Je marche à reculons en lui parlant, elle me suis ainsi jusqu’à la cuisine ou enfin je me retourne et termine la cuisson du pain pour y mettre les ingrédient et les steaks hachés. La table était déjà mise, rapide pour deux.

-C'est servis ! Dis-je en mettant dans nos assiettes des plats de tailles plus que raisonnables et bien présenter. Itadakimasu ! Terminais-je attendant qu'elle commence à manger avant moi.

Je le suis sagement jusqu'à la cuisine sans rien dire, je le laisse parler dans le vide, je n'ai pas vraiment encore de taper la discute avec lui, mais je vais bien devoir lui répondre par rapport à la question qu'il m'a posé:

-Non je ne veux rien

C'est tout ce que je lui décroche comme mots, j'espère qu'il va comprendre que je n'ai pas envie de faire la conversation, si je me monte assez froide il va sans doute penser qu'il est de trop et il va surement s'en aller.

Quand il me sers, je ne dis rien et me mets à manger, l'ignorant royalement... C'est vraiment bon ! Je suis assez surprise de ses talents en cuisine, mais pour rien au monde je ne le lui dirais, il n'est pas question que je lui fasse le moindre compliments !

Je fini assez rapidement mon repas et ensuite je mange mon dessert qui est tout aussi bon que le burger et une fois fini, je me lève avant d'aller me brosser les dents, j'aurais bien fait la vaisselle... Mais j'ai décidé de la lui laisser, histoire de lui taper sur les nerfs.

Puis, pendant qu'il fait la vaisselle, je me faufile discretement hors de la maison pour aller en ville toute seule, bien décider à jouer à cache-cache avec lui

Elena ne me gratifia que d’un « non je ne veux rien ». Mais qu’importe, tant qu’elle se nourrie convenablement. Pour cela, je fais attention aux apports quotidien minimum, après le surplus, tant qu’elle n’en fait pas trop, elle s’arrange et mange ce qu’elle veut.

Vue qu’elle ne veut pas parlé, je n’ai rien à dire, servant juste les plats préparer. Je fus toutefois très déçus par le fait qu’elle ne répond pas à ma formule de politesse, elle ne connaît sûrement rien au japonais. Mais tout de même, son père aurait pu s’arranger pour lui faire connaître des choses.

Elle termina rapidement, je suivis de peu. Et m’occupa de la vaisselle sans rien dire, habitué à nettoyer ce que j’utilise. Rapidement tout est fait, le bâtiment est sans aucun bruit, hormis ceux d’Elena qui tente de se faire discret, je me concentre pour savoir ce qu’elle fait et entends le petit clip de la porte... Elle s’enfuit ?!

Ni une, ni deux, je pars à sa poursuite. Cependant, je reste au loin, sans être repérer pour savoir ce qu’elle fait et la pister. Que prépare-t-elle ? j’ai eu le temps de récupérer une veste noir à capuche pour cacher mon visage et la suivre ainsi encore plus discrètement la nuit, sans qu’elle ne vois ni mon visage, ni ne connaisse ma veste. Armée d’un taseur et d’une matraque rétractable je la suis, au cas ou il lui arrive quelque chose. Assez loin pour ne pas être vue, assez proche pour lui courir après et agir rapidement.

Je marche dans les rues, je ne sais pas pourquoi mais je me sens suivis, ça doit surement être une impression, ou alors de la parano... Mais c'est bizarre, ça fais longtemps que je n'ai pas subi de crises de paranoïa. Après la mort de la mère, j'en faisais souvent, mais des séances chez un psy m'on guéris.. Bah, je dois surement me faire de fausses idées.

Je continue de marché dans les rues froides et couverte du voile sombre de la nuit, je ne sais pas où je vais, mais ce moment de solitude est tellement agréable ! Cela fait longtemps que je n'ai pas pu profité d'être seule, je veux dire VRAIMENT seule, pas avec mes amis, pas avec mon père ni même avec mon stupide chien de garde. Je dois avouer que cela fais un bien fou !

Après un long moment à déambuler sans but dans la ville nocturne, je fini par m'arrêter dans un petit parc pour enfant, il est désert à cette heure-ci et je m'assois sur une balançoire, oui j'ai passé l'âge et alors ?

Je fini par remarquer une ombre qui à l'air de me suivre, je ne suis donc pas parano et je me tourne vers mon poursuivant:

-Qui es-tu ? Montre-toi sinon je viens te chercher pour te ramener par la peau des fesses !

La suivant en silence, je remarquais qu’elle semblait s’être calmé, se sentant mieux ou autre, mais son visage ne montrait plus cet emportement qu’elle m’avait montré durant toute la journée. Cependant sa paranoïa m’ennuya, elle se sentait suivis, visiblement, cela pouvait aidé, comme nuire à mon espionnage, mais elle laissa tomber un temps.

Puis revint plus tard à la charge après s’être posé dans un parc, je réfléchissais quelque seconde, comment agir avec elle. Soupirant, je me disais que me montrer et la suivre malgré elle serait mieux que de me faufiler dans son ombre, c’était un plan plus simple à réaliser.

Alors je sortis de ma cachette et avança lentement vers elle.

-Je suis là Elena. Comme mon travail est de te protéger, je t’ai suivis. Et je continuerais que tu le veuilles ou non.

Une fois de plus je m’imposais à elle, mais que pouvais-je faire d’autre ? Ce n’était pas à elle de me dicter quoi faire, ni mettre un terme à ce contrat.

Je regarde dans la direction de la voix, je n'ai pas peur, c'est assez bizarre mais je ne ressens aucune peur.
Quand je reconnais la voix de mon chien de garde, je sers les poings et des envie de meurtre me sature la tête, cette espèce de... STOP ! Restons polie :

-Donc tu me suis ? En fait t'es qu'un psychopathe pervers qui suis des femmes, espèce d'obsédé !

J'attrape une petit branche et la lui lance dessus, je sais que je ne vais sans doute pas le toucher mais je m'en fiche, c'est sois ça, sois je lui saute dessus pour le tuer, oui j'ai des tendances à la violence et alors ?

-Écoute-moi stupide clébard, je te supporte déjà chez moi, je t'interdis de me suivre quand je sors ok ?

Je m'approche de lui et le pousse brutalement, il faut que je me calme sinon je vais faire une crise de rage. Je me tourne vers lui et lui lance un regard meurtrier:

-J'ai pas besoin d'un toutou de garde, alors fou-moi la paix c'est claire !

Je pars en courant, espérant qu'il ne me rattrapera pas, j'ai besoin d'être seule pour me calmer et si je le voix je vais le tuer de mes propres mains.

Comme je l’avais deviner elle explosa, m’insultant, me traitant de pervers, d’obséder et alla même jusqu’à dire qu’elle me supportait. C’était ironique ? Elle ne faisait rien, se moquait de moi et cherchait à me traîner dans la boue, ce n’est pas ce que j’appelais « me supporter ». Elle me balança une branche que je reçus sans chercher à esquiver, ni broncher.

Elle pense même me faire un peu d’effet en me poussant de toute ses ridicules forces. Me faisant prendre un pas en arrière et me lança un de ses regards noire que j’aurais pu bailler tant elle était ennuyeuse. Mais pour autant je suis loin de l’écouter. Je lui laisse une marge de distance, avant de la pister avec son téléphone, restant une cinquantaine de mètre en arrière et passant dans des ruelles qu’elle ne connaît pas et ne peux me voir. Non, je suis sensé la garder, pas l’abandonner.

-Pfff... Quelle gamine orgueilleuse. Soupirais-je. Elle peut bien courir, je la retrouverais toujours.

Je bouillonne de rage, j'ai envie de lui exploser la figure à ce sale chien de garde ! Je ne sais pas ce qui me retient de l'étriper sur place ! Et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque vous pouvez me croire !

Je soupire et continue de courir pendant un long moment, ça me détend, ça me permet de de penser à rien et en plus ça m'aide à évacué ma colère. Rien de tel qu'une petite course nocturne pour se remettre les idées en place. En plus, je ne risque pas d'avoir trop chaud vu que l'ont est en Hiver. J'adore l'Hiver, c'est ma saison préféré.

J'ai toujours aimé la neige, ce blanc si pur, si brillant. La neige me fait pensé à des milliers de petits diamants qui tombent du ciel et je trouve ça... Géniale et magnifique.

Je sais qu'il me suit, que se stupide toutou est encore derrière moi à me suivre, mais franchement qu'est-ce que je peux faire ? Je n'arrive pas à me débarrassé de lui, alors autant l'ignorer et lui rendre la vie impossible. Si je la lui pourrit assez, il va partir et comme cela je serais tranquille !

Un sourire mauvais éclaire mes lèvres et je décide de rentrer à la maison. Je prend une rapide douche avant d'aller me coucher.

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(Flash Back) Première rencontre (PV Tatsuya)

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