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 Talk to me through the night [PV My]

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Robin Masuda

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MessageSujet: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptySam 6 Fév - 0:22

Hello...? You've got a mail !



Lundi, déjà ! Un jour que l'on peut considérer comme le début d'une fin. Le temps s'écoule tellement vite qu'on ne réalise même pas à quel point chaque secondes de notre vie sont importantes car mine de rien, nous les revivrons jamais. Surtout que ces secondes, justement, nous rapprochent toujours un peu plus vers cette fin vers laquelle nous sommes tous fatalement destinés. Bien sûr, il s'agit de vérités présentes dans tout les esprits mais dont nous essayons d’ignorer. De mon côté c'est ce que je fais avec mon train-train quasi quotidien, qui n'est pas vraiment ennuyeux bien au contraire. Entre mes amis, l'apparition de la Noerphillie et maintenant...My.

J'ai beaucoup repensé à la soirée de samedi, et étrangement depuis j'avais pu trouver un sommeil paisible; sans cauchemars d'Iris se faisant assassiner devant mes yeux, ou encore cette culpabilité qui venait me hanter. A croise que cette fille était le remède à tout mes soucis. Enfin presque...Disons que si My est elle-même le problème inconscient de mon comportement quelque peu maladroit par moments à son égard, mon affirmation tombe à l'eau. Subaru lui l'avait peut-être déjà vu qui sait ? Même si je pense que son invitation d'hier était plus pour me taquiner et me conseiller, sauf que je savais sur quel sujet notre discussion allait tourner, et disons que je suis encore assez mal à l'aise quand on me parle de sentiments ou autre. Pas que je ne m'en sente pas capable, j'ai juste peur du rejet; Miharu m'a déjà assez fait mal, je comprends qu'elle ne puisse pas partager ce que j'éprouvais, mais de la à me fuir comme la peste... Et puis My ! Enfin je veux dire, ce n'est pas comme s'il y avait quelque chose ! Tout ça, c'est de la faute de Suba' et de ses conneries, j'en mettrai ma main à couper ! Du coup...Hé bien je lui ai un peu...Bon ok, BEAUCOUP menti sur le fait que je ne me sentais pas bien hier pour ne pas qu'il débarque chez moi, voilà. De toute façon ce n'est que partie remise, je sais qu'il ne lâchera pas la grappe. Pauvre de moi.

Néanmoins, même en ayant la tête occupée par diverses pensées j'ai pu rester concentré pour les tâches importantes de ma journée : suivre les cours en prenant les notes nécessaires, travailler sans faire de gaffes stupides ainsi que faire les exercices durant ma séance de boxe - ou plus précisément de kick boxing - de 18h30. D'ailleurs mon meilleur ami n'était pas là de la semaine, car il avait des préparations importantes à faire le soir. Dit de cette façon, j'aurais pensé que lui aussi me sortait un bon gros bobard, mais quel est l’intérêt si vraiment il voulait me parler de vive-voix ? Aucun, donc je le croyais.

L'entrainement terminait à 20h30, et lorsque je suis sortit des vestiaires après avoir dit au revoir à mes collègues, j'ai pris le chemin en étant tout emmitouflé de la tête aux pieds vers le métro le plus proche. Tout le long, même en étant dans le train, je n'ai fait que me remémorer le souvenir de samedi avec My. Notre course-poursuite basée sur un gros malentendu...Rien que d'y penser, un sourire se forma sur mes lèvres, bien que cachée par mon écharpe. C'était drôle, même si sur le moment ça ne l'était pas du tout. Enfin j'étais bien content que cela s'est terminé sur une bonne note au final ! Bien que je n'aurais jamais pensé que nous finirions chez l'un puis chez l'autre, comme quoi tout peut être imprévisible.

Mon portable affichait 21h36 lorsque je suis arrivé dans mon nid douillet. Le truc, c'est que j'avais eu juste le temps de grignoter vite fait quelque chose entre ma sortie du boulot et mon entrainement, qui n'avait pas suffit apparemment puisque mon estomac s'est mit à gargouiller tel une bête qui voulait sortir de sa cage. Et même si j'étais légèrement décalé niveau horaire, j'ai essayé de me préparer un plat vite fait en regardant ce que j'avais dans mon frigo qui n'était pas...Franchement rempli. Quel idiot ! J'avais complétement oublié de faire les courses ! Raaah... Du coup je me suis contenté du reste des nouilles que j'avais laissé la veille, et je les ai réchauffées avant de les manger. Tout seul, avec le silence. Et mes meubles.

Bref, après avoir fini j'ai pris une douche pour me détendre afin d'être mieux disposé à réviser mes cours par la suite, j'ai enfilé mon pyjama avant de me caler sur mon bureau, poussant un bon gros soupire dès l'instant où je me suis affalé sur la chaise. Pendant deux bonnes heures, j'arrangeais ce que j'avais écris et je relisais ma leçon portant sur les génomes encore et encore pour l'assimiler un maximum.

La génétique.

C'est un sujet plus complexe qu'il n'y parait au premier abord vous savez, tant il y a des possibilités de combinaisons, et c'est ça que je trouve passionnant ! Néanmoins j'avais beau avoir de l’intérêt pour ce que j'étais entrain d'étudier, l'envie de me glisser au chaud sous ma couette se faisait de plus en plus sentir. Puis lorsque j'ai regardé l'horloge murale, elle affichait 00h23. De toute façon, je trouve que je suis resté suffisamment dessus pour aujourd'hui. Les lumières éteintes, je me suis donc dirigé vers mon lit avec le téléphone en main que j'ai placé sur la table de nuit à côté de moi. Enveloppé comme dans un cocon, je me suis mis à observer la petite lueur venant de ma fenêtre qui dansait sur mon plafond. Tant de choses passaient dans mon esprit : ma journée passée, ma petite sœur, les bêtises de mes amis, je repensais à My aussi. Et comme si quelque chose me disait de le faire, je me suis mis sur le côté, les yeux rivés sur mon téléphone.

C'est vrai. Depuis samedi je n'avais pas parlé à My. C'est que...J'étais assez occupé, puis je ne voulais pas jouer les mecs collants à la harceler. Parce que je ne le suis pas. Puis d'un autre côté, elle ne m'avait rien envoyé non plus mais il n'y avait rien d'étonnant à cela : j'avais bien compris cette fois-ci que faire le premier pas n'était pas son genre.

Si tu le faisais Robin...? J'hésita pendant quelques instants, me demandant si c'était une bonne idée de la déranger à cette heure-ci. Quoique...Qui ne tente rien n'a rien non ? Tâtant la surface de ma table de chevet, je me suis saisis de ce que je cherchais. Ma liste de contacts n'était pas vide, mais pas très remplie non plus; je suis loin d'être un gars populaire mais de ça, je m'en fiche royalement. Les seuls liens que j'ai tissé valent plus que tout à mes yeux et me suffisent amplement. Le nom de My apparaissait juste après celui de Masato et il me restait plus qu'à appuyer sur le mot " message", puis de laisser mes doigts tapoter machinalement sur l'écran de mon téléphone afin de former avec les caractères ce que je voulais lui dire.

« Hey My ! Toujours debout ? Comment tu vas ? (^v^)»
Envoyé à My, le 21/12/2015 à 00h27



Allait-t-elle me répondre ? Ah...Je ne dois pas être un type normal de la contacter à cette heure tardive...! Enfin on verra bien, en attendant je n'étais pas bien fatigué, alors je me suis redressé de façon à ce que je puisse m'adosser à mon oreiller avant d'allumer la lampe de ma table de chevet pour prendre le livre " la ballade de l'impossible" de Haruki Murakami  dans le tiroir. Un bouquin que j'ai bien dû lire deux ou trois fois tellement il m'a plu, parce que j'avais l'impression de revoir quelques points de ma vie à travers ces lignes. « Si je t'ai blessé, c'est que ta blessure est aussi la mienne. Alors, ne m'en veux pas. Je suis un être inachevé. Bien plus que tu ne le crois. »

Telle était l'une de mes citations préférées.
© Nalex


Dernière édition par Robin Masuda le Dim 28 Fév - 17:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyDim 7 Fév - 16:54


Why is it that I end up hiding it?
Robin & My


C'était une des ces journées que My détestait. Une journée ou rien ne fonctionnait comme elle le voulait. Malgré les sourires forcés et les formules de politesse, son travail l'ennuyait particulièrement. Le pire, c'est qu'elle ignorait complètement les raisons de cet état. Peut-être était-ce parce que son quotidien lui semblait vraiment vide, depuis vendredi. Après le départ de Robin, et le message qu'elle lui avait envoyé comme une petite bouteille à la mer, elle n'avait pas revu ni eut de nouvelles du jeune homme. Elle aurait pu lui envoyer un message, mais... Pour lui dire quoi ? Pour faire semblant d'être les meilleurs amis du monde ? Même si elle éprouvait déjà beaucoup d'affection pour lui, sans réellement se l'avouer, elle trouvait ça déplacer de le déranger. Qui était-elle pour venir le sortir d'un cours, d'une discussion importante ou de toute autre occupation, par un message ? Personne.
Même si elle avait bien comprit que, pour lui, les relations étaient importantes, elle, doutait toujours de l'aspect tangible de ce qui s'était passé. Elle l'avait même fait entrer dans son petit sanctuaire... Elle devait vraiment être fatiguée ce jour là pour avoir entrouvert la porte à ce point... Où peut-être était-ce que le mur de solitude qu'elle avait construit commençait à se fendiller ? Possible, en tout cas, cela agitait son cœur calmement. Au lieu de l'éternel rythme lent, presque réguler comme une mesure adagio, à l'évocation de Robin, il devenait plus joueur, plus... Allegro. Peut-être était-ce juste Lady, qui satisfaite de son coup, s'agitait ? Non, ce n'était pas ce genre de battements lorsque la renarde se manifestait.

D'ailleurs, elle n'avait pas beaucoup évoqué la chose, lorsqu'elles s'étaient vues le dimanche : My avait éprouvé le besoin de voir sa persona et de passer un peu de temps avec elle. Depuis un mois, elle avait rarement eut l'occasion de se rendre en Noerphilie et, de ce fait, n'avait pas beaucoup vu Lady et leur discussion avait majoritairement tourné autour de ce sujet. La renarde, taquine, comme toujours, lui avait reproché de ne pas s'occuper d'elle et de préféré la compagnie des humains et notamment celle de Robin. My avait nié avec vivacité avant de rougir et de se plier aux désirs de shopping de la renarde. Leur sortie avait été tranquille et elles n'avaient croisé personne. Lorsque la nuit avait commencé à colorer le ciel de Parrev, Lady avait insisté pour que son hôte s'en aille, sans guère plus d'explications. L'humaine avait mit cela sur le compte du comportement parfois fantasque de sa persona et s'était laissée faire pour retourner à sa vie monotone et sans saveur.
Une fois rentré chez elle, avec un léger espoir, elle avait regarder son téléphone : un message. Mais ce n'était qu'une pub. Qu'est-ce qu'elle avait cru ? Ce souvenir lui pinça le cœur désagréablement et elle manqua de faire tomber un plateau, heureusement vide.

C'était peut-être cette déception inavoué de ne pas avoir été contactée, qui rendait sa journée aussi... Grise. Bien sûr, elle n'avait pas envisagé de faire le premier pas et de tenter d'envoyer un message. Aude-là du soucis du contenu du message, la jeune femme en venait toujours aux mêmes conclusions : Robin était occupé par ses études, les tours de gardes à l'hôpital mais également par sa vie sociale et le sport, qu'il semblait pratiqué avec une certaine rigueur -  contrairement à My dont l'activité physique principale était de manger de la pizza. Alors, la jeune femme s'était résignée : elle n'était pas une priorité pour le jeune homme et c'était tout à fait compréhensible, tout comme il n'en était pas une pour elle. Robin était... comme... Comme quoi, d'ailleurs ? Toutes les comparaisons que trouvaient My n'était pas réellement flatteuse et étaient bassement matérielles. A ses yeux, il était un peu comme le marque-page que certains libraires mettent en cadeau avec l'achat d'un ouvrage à la mode : pas indispensable pour lire, mais, c'était une attention sympathique. Oui, c'était ça, il n'était pas essentiel à sa vie, mais, le fait de savoir qu'il était là, lui faisait tout simplement... Plaisir.

Le regard perdu dans le vague, une de ses collègues manqua de la bousculer. My s'excusa brièvement avant de reprendre sa place. Quoi qu'il fut pour elle, il était sûr que sa présence était comme une onde de choc dans la petite vie de la jeune femme : le rencontre créait sans cesse des circonvolutions dans son quotidien, troublant la surface lisse de sa vie. Bizarrement, elle sentait que beaucoup de gens s'étaient passé le mot : lui, Lua et May, la jeune femme qu'elle avait rencontré online. Tous partageait à changer ce petit quotidien qu'elle avait prit soin de bâtir, toutes ses murailles si durement dressée pour se protéger des autres, mais aussi de la vie qu'elle avait toujours préféré regarder défiler sans en être actrice.
My jetta un coup d’œil à la pendule : il était presque 22h, l'heure où elle achevait enfin son service. Bientôt, elle pourrait retourner chez elle, reprendre ses partitions et être en paix avec elle-même, apprécier le silence et le vide de son appartement.

Pourtant, lorsqu'elle poussa la porte, quelque chose était différent. Depuis quand son appartement était-il aussi triste et vide ? Pourquoi soudainement les murs blancs lui semblaient presque angoissants ? Peut-être était-ce parce qu'elle gardait le souvenir de la maison décorée et chaleureuse de Robin ? A vrai dire, malgré la gêne latente d'être invitée chez lui, elle s'était sentit à l'aise, en confiance. Comme-ci, quelque part sur les murs de la chambre, elle aussi, un jour aurait sa place. Mais encore une fois, elle mit ça sur le compte de la gentillesse indéfectible de Robin. Au fond, elle était persuadée que s'il était si gentil, c'était par pitié. Pourquoi en serait-il autrement ? Les gens réellement gentils n'existent pas dans ce monde : ce sont des chimères, des mensonges pour mieux vivre en société, rien de plus.

My enleva ses bottes, qu'elle laissa en vrac dans le minka et se dirigea vers son frigo. Elle attrapa la bouteille de lait, buvant directement au goulot avant de se diriger vers la fenêtre et d'en mettre un peu dans une petite coupelle qu'elle laissait là, pour les gens errants. La jeune femme regarda Julian avec envie, la dernière fois qu'elle avait joué ne remontait qu'à ce matin, mais, des petites fourmis dans ses doigts lui demandaient de jouer. Mais ce n'était pas vraiment en accord avec l'heure. Il était plus de 23h, puisqu'elle avait un peu traîné en rentrant. A vrai dire, lorsqu'elle était arrivé au croisement qui menait chez Robin, elle s'était arrêtée, se demandant s'il était déjà rentré. Mais, elle avait choisit de passé son chemin avant de revenir dans son cocon vide.

My n'avait pas envie de composer, en ce moment, les notes ne venaient plus. Sa petite boîte à musique mentale demeurait silencieuse, ne lui donnant pas le besoin de retranscrire des musiques. Il n'y avait qu'elle et le presque silence de son appartement. La jeune femme soupira et se dirigea vers une de ses bibliothèques, regardant avec attention les ouvrages. Certains étaient vieux, d'autres récents et pour la plus part, ils avaient déjà été lus au moins deux fois. Il y'avait de tout : des romans classiques, des polars américains ou fantastiques. Au hasard, elle piocha un livre avant de regarder la couverture : La ballade de l'impossible, de Haruki Murakami. Si elle aimait beaucoup cet auteur, elle n'était pas d'humeur à relire ce livre. Elle avait envie que les mots qui défileraient sous ses yeux lui inspirent quelque chose. Elle saisit alors l'ouvrage qui était rangé juste à côté, Love & Pop, de Ryu Murakami. Elle haussa un sourcil en songeant que ce patronyme semblait porter chance pour devenir auteur. Mais elle le reposa. Elle ne trouverait rien de bon dans les auteurs nippons aujourd'hui.
Son choix se porta sur un livre beaucoup plus gros et grand, plus lourd aussi. Les contes d'Andersen. Le brave homme était danois, mais tous les pays nordiques partageaient quelque chose. Ces histoires lui rappelait toujours un peu sa deuxième patrie.

L'imposant ouvrage sous le bras, elle se dirigea vers son lit, s'installant en tailleur avant de mettre ses écouteurs dans ses oreilles. Son baladeur CD, vieux comme le monde, jouait avec quelques petits sauts une compilation de tous les morceaux de piano qu'elle préférait : du classique, bien entendu, mais aussi des bandes son de films ou de jeux vidéos. Après un soupire de satisfaction, elle ouvrit le livre. A chaque fois, elle avait le même sentiment d’émerveillement : les illustrations peintes à l'acrylique était merveilleusement belles et les pages au grammage lourd savaient la séduire. Elle feuilleta le livre, s'arrêtant sur son compte préféré en premier : La petite sirène. Elle aimait particulièrement la manière dont, la protagoniste choisissait de devenir de l'écume, montrant ainsi une autre forme d'amour que le bien trop connu « Ils vécurent heureux ».

Lorsqu'elle arrêta sa lecture, il était un tout petit peu plus de minuit trente. Machinalement, elle regarda son téléphone. Un message. Son cœur s'arrêta le temps d'un battement de cil lorsqu'elle vit l'expéditeur. Robin. Elle cliqua sur ouvrir, aussi raide qu'un robot, avant de découvrir un message simple mais chaleureux – même si la jeune femme avait une sainte horreur des emojis. Dans un premier temps -et surtout par reflex, elle referma son téléphone. Elle ne répondait jamais aux messages de sa mère et il était idiot de répondre aux publicités. Mais, elle reprit rapidement le téléphone, fixant l'écran. Ce n'était pas une blague.

«  _Okay, on se calme My ! C'est juste un message. » Dit-elle à peine voix, comme-ci énoncé la chose la rendait plus rassurante.


« Toujours debout, comme tu peux le lire ! Je vais bien, même si la journée a été longue. Et toi, tu vas bien? »
Envoyé à Robin, le 21/12/2015 à 00h33


Comme elle trouvait son premier message plutôt... froid, elle décida d'en taper rapidement un deuxième, se risquant à utiliser les emojis qu'elle détestait tant.


« Subaru ne t'as pas trop taquiné, j'espère ! (‘-’*) »
Envoyé à Robin, le 21/12/2015 à 00h34


My remit ses cheveux en place rapidement. Elle reposa le téléphone sur sa table de nuit avant de quitter son lit pour aller se brosser les dents. Mais elle ne put s'empêcher de revenir dans le  salon. Gardant un œil sur son portable, guettant irrationnellement la moindre vibration ou lumière qui pouvait se dégager de l'appareil.
Je deviens complètement barge, songea-t-elle en baissant la tête pour finalement retourner face au lavabo, dans la petite pièce exiguë.

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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptySam 13 Fév - 20:12

Hello...? You've got a mail !



Dans l'esprits des gens, beaucoup pensent que les orphelins manquent de connaissances ou de rationalité : pour résumer, on est idiots. Tout simplement parce que pour la plupart, nous n'avons pas eu nos parents pour nous élever en nous inculquant les bases afin de nous construire autant psychologiquement que moralement. Que notre vie ai été marquée par la solitude, le manque d'affection et qu'au final on finira par sombrer au détriment des autres enfants qui ont eu la chance d'avoir une famille. Non, je ne suis pas d'accord. Enfin oui, il y a beaucoup de choses de la vie dont j'ignore encore pour ma part par exemple, mais l'école n'était pas en option. On nous a offert la possibilité d'étudier, d'apprendre, de se former pour espérer avoir un meilleur avenir qui pourrait remplacer notre passé désastreux. C'est pour cela que je m'accrochais autant pour me sortir la tête de l'eau sauf qu'il y avait toujours quelque chose pour tenter d'étouffer cette volonté de me battre que j'avais complétement perdue il y a six ans, et qui essayait de renaître petit à petit. Par contre ce dont je peux m'estimer chanceux - plus ou moins - de ma situation, c'est qu'elle m'a doté d'une envie de connaitre ce qui m'entoure : que cela soit les personnes, comment elles fonctionnent, sur l'évolution de notre société et de ses mœurs, sur moi-même aussi. Les livres étaient un bon moyen pour y arriver et c'est pour ça que j'aimais probablement autant la lecture.

L'ouvrage que j'avais dans les mains lui était particulier à mes yeux, et le lire encore et encore était tout bonnement revigorant plutôt qu'autre chose. Un air de musique me revenait souvent en tête "Norwegian Wood", surement à cause du protagoniste qui l'entendait lui aussi au début. Étrangement, cette musique me faisait rapeller My : pas pour sa mélodie, c'était pour son titre. Je ne sais plus où je l'ai vu ou entendue, mais son nom de famille n'était-t-il pas d'origine Suédoise...Euh...Norvégienne, enfin quelque chose comme ça ? A cette pensée, mes yeux quittèrent le papier pour se perdre dans le vide, mes mains serrant fermement les coins de part et d'autre du bouquin; je me mordais le coin de la lèvre, me demandant si My avait vu mon message.

Et tel un coup du destin, une grande lumière jaillissait de mon téléphone. Dès cet instant, un sourire réjoui se dessina sur mon visage. Je savais que ce n'était pas l'accusé de réception, vu qu'il était apparu au même moment que le message ait été envoyé. Non, je savais que c'était une réponse de My, enfin du moins je l'espérait. Je me suis alors saisis de mon portable en posant par la même occasion mon livre sur le côté et sans même l'ouvrir, son nom est apparu sur la surface.

- Je me doutais bien qu'elle était aussi nocturne que moi... Faisais-je sur un ton amusé, après avoir baillé à m'en décrocher la mâchoire.

C'est là qu'après j'ai lu ce qu'elle m'avait écrit, en lâchant un petit rire spontané. Pourtant ce n'était pas spécialement drôle, mais cette similitude l'était pour moi, aussi simple soit-elle. J'avais commencé à taper une réponse qui fut dépassée par un autre sms de My qui cette fois-ci, me fit écarquiller mes mirettes pendant quelques secondes. Ah oui Subaru. En fait à part me demander si j'allais mieux et me dire qu'il sera occupé cette semaine, il ne m'a parlé de rien d'autre. Pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de me poser la question de pourquoi elle m'interrogeait autant par rapport à mon meilleur ami. Je sentais soudainement un pincement au cœur et fronça par la même occasion les sourcils, troublé. Cette sensation inconnue était aussi soudaine que désagréable. Pourquoi ?
Doucement Robin, c'était peut-être juste pour lancer la conversation, et Subaru juste un sujet comme un autre ! Pas vrai ?

Reprenant mes esprits après cet instant de confusion, j'ai pris à nouveau une expression concentrée sur mon écran et je continua ce que j'avais commencé à lui répondre.

« Content d'apprendre que je ne te dérange pas, c'est ce que je craignais. J'imagine que ça ne doit pas être facile tout les jours... (>_<) Enfin je pense que je suis à même de te comprendre je n'ai pas eu une journée de tout repos non plus. »
Envoyé à My à 00h35

En tout cas ce n'était pas à cause des mouvements au quatre coin de l’hôpital ou même de mon entrainement puisque j'avais l'habitude de les faire régulièrement, non je crois bien que la cause était plutôt psychologique : j'étais tendu, sans aucun doute.

« Et Subaru, non il ne m'a pas embêté ! Je ne l'ai pas vu hier, parce que comment dire...Je lui ai dit que j'étais malade. On ne va pas se voir de la semaine non plus à mon avis, il est occupé à préparer quelque chose d'important pour samedi. »
Envoyé à My à 00h36

En réalité, c'était le fameux concert dont j'ai parlé à My la dernière fois. Mais je ne lui avais pas encore dit que ce "quelque chose d'important" était ça, ni que c'était Subaru qui serait à la vocalise. Pour ma part j'avais hâte d'y être, bien plus que d'avoir ma majorité samedi. D'ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde était aussi enthousiaste à l'idée d'avoir un an de plus ? Pour moi, c'est un rappel pour montrer que le temps s'écoule et qu'on vieillit, c'est tout ! Bon c'est vrai que je suis un peu acariâtre sur le sujet, probablement à cause du fait qu'on ne me l'a jamais vraiment fêté si ce n'est qu'à l'oral... Bof peu importe, je n'y prêtais pas réellement attention de toute façon.

Hmm...Oh tiens en parlant du concert, j'avais complétement oublié de lui redemander si ça la tentait toujours.

« Au fait j'y pense, tu es disponible au final pour ce que je t'ai proposé la dernière fois ? Comme tu ne savais pas trop, je me permets de te le redemander. Enfin...Après tu n'es pas obligée de me dire oui pour me faire plaisir si tu n'en a pas envie hein, je ne t'en voudrais pas promis ! »
Envoyé à My à 00h39

Mes mains étaient légèrement moites lorsque j'ai reposé mon téléphone à sa place, avant de reprendre ma lecture. Je ne vais pas vous mentir : j'espérais au fond de moi que My puisse venir avec moi histoire d'avoir à nouveau un peu de sa compagnie. Le seul truc qui me gênait un peu, c'était d'avoir l'impression de la harceler avec ça. Était-ce le cas ? Si elle t'envoie bouler, tu auras ta réponse Robin.
© Nalex
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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyMar 16 Fév - 11:30


Why is it that I end up hiding it?
Robin & My


La petite lumière clignotait sur le portable. Régulière, comme la pulsation d'un cœur. Comment disait les japonais déjà, pour parler de ça ? Ah, oui, doki doki. My avait l'impression que sa poitrine était calquée sur le rythme du signal lumineux. Elle avait encore un peu de mousse de dentifrice autour des lèvres et sur les doigts, mais elle ne put s'empêcher d'aller directement vers sa table de nuit pour s'emparer de son téléphone. Il y avait  déjà deux messages et pas des plus courts : quand avait-il eut le temps de taper tout ça ? En même temps, My, n'était pas réellement familière avec son téléphone et la majeur partie du temps, elle avait du mal à ne pas taper sur deux caractères en même temps. Par conséquent, elle préférait écrire des messages courts, concis avant que l'on remarque sa maladresse.

Visiblement, Robin aussi avait eut une journée difficile. La jeune femme se demanda ce qu'il avait bien pus faire, sans doute beaucoup de choses, son rôle d'interne l'obligeant à être polyvalent et disponible. Soudainement elle s'en voulu de l'avoir retenu si longtemps la fois où il était venu chez elle. Cette soirée un peu trop riche en événements avaient dû lui être pénible le lendemain. My soupira et continua de lire le flux de ses messages. Il n'avait pas vu Subaru, prétextant être malade. La jeune femme se mit à rire doucement. Son ami était donc envahissant à ce point pour qu'un mec comme Robin invente un petit mensonge pour ne pas a avoir parler de sa nouvelle amie ? Ou peut-être avait-il honte ? Non, probablement pas. Mais elle avait un doute et sa mine réjouit changea, s'obscurcissant rapidement et malgré le petit coup d'eau qu'elle se passa sur le visage, son expression ne redevint pas comme avant.

C'est vrai que quelque part, il y avait de quoi avoir honte. Dans son reflet, elle voyait bien qu'elle ne valait pas grand chose. Cicatrices, petites imperfections... Et les racines de ses cheveux blonds qui revenaient déjà hanté son cuir chevelu. C'est sur qu'être cuisiner à son propos ne devait pas être flatteur, même pour un gentil garçon comme lui. Il y avait une limite à la bêtise. Et c'était peut-être parce qu'il était trop gentil qu'il avait gardé contact avec elle. Non, il n'est pas comme ça, se dit-elle en essuyant vivement son visage avant de laisser tomber la serviette dans l'évier encore légèrement humide.
Une à une, My éteignit les lumières, sauf  celles de sa chambre avant de se remettre dans son lit. Son portable avait encore vibré et sans grande conviction elle ouvrit le clapet pour lire le contenu du mail. Une invitation ? Vraiment ? C'est vrai qu'il lui avait déjà proposé la dernière fois qu'ils s'étaient vus. La gorge de la jeune femme se serra. Qu'est-ce qu'elle devait lui répondre ? D'un côté, elle n'aimait toujours pas les endroits trop peuplés et trop bruyants... Mais de l'autre, cela lui donnerait l'opportunité de revoir Robin, mais aussi d'en apprendre plus sur lui et... Elle lâcha son téléphone pour le laisser tomber sur le côté, avoir l'invitation sous ses yeux ne faisait que la pousser à dire oui, comme-ci elle avait attendu ça toute sa vie. Un peu comme dans les animés lorsque le protagoniste invite enfin l'héroïne à un rendez-vous, où ce genre de choses. Après tout, ça ressemblait à une invitation à faire une sortie. Il y aurait une heure pour se retrouver, ils passeraient un peu de temps ensemble... Ça ressemblait cruellement à un rendez-vous. Une raison de plus pour fuir ce concert...

« My, ma grande, tu as envie de quoi ? Tu sais pas... Bon... » Murmura-t-elle pour elle-même dans sa petite chambre avant de venir poser sa main sur son cœur.
« Est-ce que j'ai envie d'y aller ? » Boum. Sa poitrine tressauta un peu plus fort que d'habitude, le rythme des battements s'accéléra légèrement, joyeusement.
« Est-ce que je n'y vais pas ? » Petit à petit, la charmante mécanique qui la faisait vivre ralentit jusqu'à revenir à la normal.

Il semblerait qu'elle est sa réponse. My faisait toujours ça lorsqu'elle hésitait entre deux options : elle laissait son cœur lui parler. Quelque part, elle savait que c'était complètement truqué, que cela ne faisait que lui révélé des choses qu'elle savait déjà mais qu'elle refusait d'admettre la plupart du temps. A tâton elle récupéra le téléphone. Soupira un bon coup et se mit enfin à répondre.


« Je viendrais. Tu me donneras l'adresse et l'heure, s'il te plais ? »

Envoyé à Robin à 00h42

« J'ai eu l'impression que ma journée était un de ses jours de pluies vraiment ennuyeux... Tu sais, ceux qui ne sont pas beaux du tout, où il n'y a aucun plaisir à voir la pluie tombé. Un jour, ou, il n'y a qu'une chose à faire, rester caché dans son lit. Pourtant, il a bien fallut que je me lève... »

Envoyé à Robin à 00h48

« Pourquoi ta journée a-t-elle était compliquée ? Des soucis à l'hôpital ? Reposes-toi et mange bien surtout. Si tu tombes malade je viendrais te... » Non mais ça va pas ? Effaces-moi ça, My Iversen ! Songea-t-elle doucement avant d'effacer une bonne partie de son message.


« Des soucis à l'hôpital ? Reposes-toi et ne tombe pas malade. Sinon, je pense que Subaru débarquera avec de la bouillie de riz bizarre pour te guérir ! o_O »
Envoyé à Robin à 00h50


Oui, c'était mieux comme ça. Ne pas s'impliquer. Ne rien promettre. Ne rien être. C'était beaucoup, beaucoup plus simple comme ça. Lui dire qu'elle serait volontaire pour veiller sur lui, qu'est-ce que ça changerait ? Ils étaient à peine amis qu'elle avait déjà envie de trop s'impliquer, comme ci, c'était naturel qu'elle prenne soin de lui. Tu débloques ma pauvre My, se dit-elle en resserrant les couvertures autour d'elle. Et puis maintenant qu'elle avait accepter de venir au concert, elle était dans de beaux draps ! Il ne faudrait pas qu'elle vienne en My-de-tous-les-jours. Une sortie impliquait quelques efforts de sa part et la jeune femme avait réellement peur d'en faire : que faire si quelqu'un la reconnaissait ? Après tout, sa mère n'avait pas encore choisit de nouvelle égérie et il y avait encore quelques photos et affiches promotionnelles de sa ligne de vêtements qui sortaient de temps en temps... Bien habillée et maquillée, même si elle n'était pas vraiment douée avec ce genre de choses, elle ne pourrait pas réellement nié la vérité si elle se faisait attrapée.

Trop réfléchir ne servait à rien. Mais ne pas y penser serait idiot. My s'étonnait elle-même de sa capacité à faire de petites choses une montagne. Robin l'appréciait pour qui elle était maintenant, non ? Alors pourquoi cela changerait... My avait envie de croire qu'il n'était pas ce genre de mec à faire la girouette dés que le vent souffle. Mais ce n'avait pas l'air d'être le cas et c'était bien là, le nœud du problème : il semblait. Elle ne pouvait pas dire que ce n'était pas le cas. Au final, elle ne le connaissait pas vraiment. A trop faire confiance, on était facilement blessé ou rejeté. Elle-même ne l'avait pas vécu, mais, elle avait observé chaque détails de ce qui se passait dans son lycée et dans son collège. Les amitiés futiles et volatiles. Les flirts aussi éphémères que superficiels... Un chemin qu'elle n'avait pas envie d'emprunter.

Et pourtant... Par sa seule existence, il la faisait douter.

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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyVen 19 Fév - 22:08

Hello...? You've got a mail !



Curieusement, je n'arrivais plus à porter réellement mon attention sur le bouquin. Elle était d'avantage à guetter chacune des projections lumineuses que mon téléphone relâchait à chaque messages reçus. En clair, je ne faisais que lire des lignes, sans me replonger dans l'univers que j'avais entre les mains. Et puis de toute manière je connaissais l'histoire par coeur à force de la relire encore et encore. Même si j'y trouvais toujours de l'intérêt, quelque chose y manquait cruellement : le suspense. Suspense qui était néanmoins comblé par l'attente de ce que My pouvait m'écrire. D'ailleurs, je me demandais bien ce qu'elle était entrain de faire en ce moment même ? Peut-être qu'elle jouait du piano, lisait un livre tout comme moi ou alors rêvassait dans son lit ? En tout cas ce qui est sûr, c'est qu'on ne pourra pas dire que nous ne sommes pas des oiseaux de nuit ! J'aime bien la vie nocturne. Beaucoup de gens dorment à poings fermer à cette heure-ci et c'était comme si la nuit nous appartenait. Ce qui était moins agréable par contre était le froid qui menaçait la pièce à cause de la saison hivernale. Je n'avais qu'un petit chauffage qui marchait un coup sur deux, et ce soir il avait décidé d'être capricieux. Enfin je n'étais pas quelqu'un de spécialement frileux, un pyjama molletonné et une couette me suffisait amplement. A l'orphelinat où j'étais le froid était presque une habitude arrivé l'hiver, et le manque de couverture nous obligeait parfois à le partager avec les autres. Ça me fait rappeler d'ailleurs qu'avec mon meilleur ami, on avait trouvé la technique débile de dormir à plat ventre côte à côté avec Iris qui dormait au dessus de nous pour qu'on puisse tout les trois avoir une chaleur commune. C'était n'importe quoi, mais rien que le fait d'y repenser ça me faisait sourire.

Le téléphone m'interpella une nouvelle fois de sa lumière, et machinalement je me suis remis à tapoter sur mon clavier en lui répondant spontanément ce qui me paraissait le plus logique.

« Ok Super ! C'est à 18h30, mais ça ne serai pas plus simple qu'on se donne un point de rendez-vous ? Je ne sais pas...A Junes par exemple ?
Envoyé à My à 00h44


De voir qu'elle était d'accord, une soudaine joie m'a envahi. J'étais d'autant plus étonné du fait qu'elle puisse faire cet effort pour moi car le contact humain n'avait pas l'air d'être son fort, et le message suivant le prouvait. Perplexe sur cette question, mon enchantement retomba aussitôt qu'il était venu; Je me demande pourquoi d'ailleurs My était désintéressée de la vie. Est-ce une question de tempérament ? Ou alors que quelque chose dans son passé l'a poussée à agir de telle sorte ? La vie est pareil à un loto : tu sors perdant ou gagnant. D'autres sont chanceux tandis que d'autres finissent malheureux, c'est comme ça malheureusement. Nos parents ne nous ont pas vraiment aidé en faisant de nous des marginaux de la société mais je n'en ai jamais voulu aux miens. L'amour, ça ne se contrôle pas. Bon je ne suis pas un expert en la matière, toutefois, pour le peu que j'ai pu expérimenter c'était dur de se détacher de l'être aimé. Mais si on veut se sortir la tête de l'eau, je pense qu'il y a toujours moyen si on s'en donne la peine. C'était le leitmotiv de ma sœur, et sans ça je serais sûrement encore au fond du trou.

« Ah...Je sais ce que c'est. Il y a quelques années j'ai eu une période vague similaire à ce que tu endures. L'ennui a été ma némésis pendant un moment, et ça risque de te ronger à force. Donc si tu as besoin de lumière pour faire fuir ce mauvais temps, tu sais à qui t'adresser. »
Envoyé à My à 00h50

Cette période, c'était après la mort d'Iris. J'avais perdu tout espoir, tout intérêt à la vie. Tout s'était écroulé en un instant, j'étais tout seul face aux ténèbres qui m'enivraient de jour comme de nuit. En réalité je sombrais dans la dépression qui était d'autant plus marquée du fait que j'étais en plein dans l’adolescence. Alors oui, je la comprenais My, même si sa lassitude était probablement pour une tout autre raison que la mienne.

Et là, j'ai relu ce que je venais de lui envoyer...C'était assez énigmatique. Je râla un peu à cause de ma spontanéité, avec l'intention d'effacer le message suivant. Au final, je me suis dis que je n'allais pas trop la submerger non plus. Bon tant pis. En tout cas le suivant m'a bien fait rire : une image étrange de Subaru travestit en infirmière traversa mon esprit : c'était effrayant, mais surtout marrant. A ce stade-là je ne riais même plus, je m'esclaffais carrément dans mon coussin à en avoir les larmes aux yeux ! Il m'a fallut bonne minute pour m'en remettre, enfin. Plus ou moins.

- Pfiou...Calme-toi Robin, calme-toi... Me disais-je en prenant une profonde inspiration. Allez, continue ce que tu étais entrain de faire à savoir répondre à My.
...
Sauf que je ne trouvais pas mon téléphone à côté de moi contrairement à mon livre. Je me retourna en levant mon coussin pensant qu'il aurait peut-être glissé en dessous : rien. Alors je souleva ma couette, et c'est là que j'ai entendu quelque chose heurter le sol. Je me pencha, essayant d’apercevoir le contour rouge mais je ne le trouva pas.

- Raah, super, il a dû glisser sous mon lit !

Obligé de sortir de mon cocon, je me leva d'une traite et effectivement, mon téléphone était à la limite de passer en dessous. Le ramassant, je me glissa à nouveau dans mes draps. J'hésita juste quelques instants, me demandant si je pouvais vraiment lui parler de ce qu'il se trame à l'hôpital. On a demandé au personnel soignant d'éviter de trop ébruiter quant à cette fameuse maladie qu'on appelle le "syndrome d'apathie". Les personnes sont comme...Figées, possédées par un mal inconnu. Elles ne dorment plus, ne boivent plus ni se nourrissent. On les vois dépérir sous nos yeux. Heureusement, on ne compte qu'une minorité de cas pour l'instant mais il y en a de plus en plus dans les rues, et c'est ça qui est inquiétant : on ne sait jamais qui ça frappera.

Mais je savais que je pouvais faire confiance à My donc je n'avais pas besoin de lui mentir. Par ailleurs, je n'aime pas le faire.

« Haha, le pire c'est qu'il en serait capable ! Ne t'inquiètes pas je prendrai soin de moi, c'est gentil de t'en inquiéter. Je te demande de faire la même chose en échange (^v^) Et par rapport à ce qu'il se trame à l'hôpital, en fait...Est-ce que tu as entendu parlé du syndrome d'apathie par hasard ? »
Envoyé à My à 00h57

Apparemment, il serait apparu peu après l'apparition de l'autre monde. Une coïncidence ? Peut-être que oui, peut-être que non, on n'en sait rien. La police semble plancher sur la question puisqu'ils sont venus enquêter un jour où je n'étais pas au boulot parait-il. Quand on y pense, c'était bien trop beau pour qu'une utopie telle que la Noerphillie nous fasse ce cadeau d'une nouvelle identité sans contre-partie.

Tout ce que je pouvais faire pour l'instant était d'espérer que ceux auxquels je suis lié restent en bonne santé, c'est tout ce que je voulais du fond du cœur. Ils sont mon souffle de vie, et My en fait désormais parti.
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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyDim 21 Fév - 10:51


Why can I feel my skin crawling ?
Robin & My


La note finale du morceau résonna dans les écouteurs de My, lui faisait rouvrir les yeux. Depuis combien de temps était-elle ainsi, à simplement écouter pour pouvoir échapper à ses interrogations ? Un peu trop longtemps sans doute. Mais la musique l'avait coupé pendant un temps de tous les si et les mais que son cerveau lui envoyait à propos de Robin. Même les théories les plus incompréhensibles prenaient corps à cause de son état de fatigue grandissant et elle avait clairement honte de penser ce genre de choses. Ce n'était pas digne d'elle, ni même de cette toute nouvelle amitié. Si Lady était là, elle prendrait sans doute un coup monumental sur le haut du crâne accompagné d'un sermon plus que salé. Au lieu de penser tout un tas de mauvaises choses, elle devrait être reconnaissante et se laisser aller... Après tout, n'était-ce pas merveilleux d'avoir un ami ? De pouvoir se raccrocher à quelque chose quand la nuit devenait plus sombre et froide ? Et au pire, si elle entrouvrait la porte, elle pouvait toujours la refermer. Rien n'était permanent dans cette vie et si, l'envie lui en prenait, elle pourrait toujours repousser tout ça, oui, elle en était sûre et certaine. Si elle le voulait, tout redeviendrait comme avant.

My cligna des yeux et remarqua que son téléphone avait encore une fois, reçu un ou des messages de la part de Robin, sans aucun doute. Les pubs et sa mère n'étaient pas des oiseaux de nuit. Elle se demanda d'ailleurs vaguement, ce que devenait sa mère. Que faisait-elle, avec qui ? Avait-elle enfin décidé de lui trouver une remplaçante ? Peu probable et quelques tabloïds tokyoïtes devaient sans doute exploiter encore le filon de sa disparition. Au moins, personne ne venait troubler sa quiétude. Personne ne songerait que la fille de Sonja Iversen serait devenue serveuse au Junes et vivait dans un petit studio d'un quartier familiale et populaire. Non, d'après l'image qu'elle renvoyait alors, ils devaient tous penser qu'elle était partie en Norvège ou au moins en Europe. C'est vrai que sur les photos, lorsqu'elle y pensait, elle avait toujours ce petit sourire en coin légèrement snobinard. Mais le passé était le passé, n'est-ce pas ? Il fallait vivre à présent, survivre et se laisser porter par le courant des événements.

My ouvrit le téléphone et commença à lire les messages dans l'ordre. Il lui donnait rendez-vous devant le Junes... Ça ressemblait cruellement à un rendez-vous, non ? Surtout avec une heure pareille. Robin lui programmait son premier rendez-vous... Ce n'était certainement pas le genre auquel on pensait de prime abord lorsque l'on évoquait ce genre de sorties, mais, a défaut d'être galant, un ami lui proposait de faire quelque chose. Sur son temps libre. Et pour la première fois de sa vie, My allait accepter. Cela signifiait à la fois pas grand chose et beaucoup. A cette heure ci, beaucoup de couples seraient présents sur les lieux et tous deux ne feraient pas tache dans le paysage. Enfin, peut-être. Deux hafus qui se retrouvaient pour sortir, ça ferait sans doute jaser, mais... Était-ce bien important ? My n'en avait pas grand chose a faire et, elle assumait que ce serait pareil pour Robin.

« Va pour 18h30 devant le Junes ! Des indications pour le dress code ? ╰( ・ ᗜ ・ )╯ »
Envoyé à Robin à 00h59

Une bonne chose de faite... Se dit My en soupirant un grand coup après avoir appuyé sur le bouton envoyé. Étrangement, répondre à l'affirmative à une invitation pour sortir lui était plus sportif qu'un service en heure de pointe chez le Junes Fast Food. Robin avait le don de la mettre dans tous ses états, qu'ils soient bons ou mauvais, d'ailleurs.
My tendit la main pour se saisir d'une petite bouteille d'eau minérale qu'elle laissait au pied de son lit pour en boire une gorgée. Toutes ses émotions ce n'était vraiment pas pour elle. Et le second message n'était pas pour arranger la situation. Robin avouait à demi-mots que lui aussi avait été victime de l’ennui et que cela avait été quelque chose de... difficile. My se demanda si cette période « sombre » qu'il avait traversé était lié à la disparition de sa petite sœur. Sans attache, perdre la seule vraie famille qu'il possédait, avait dû être terrible. My ignorait les circonstances du décès de la jeune sœur de Robin, mais elle ne doutait pas que cela n'était sans doute pas quelque chose de paisible. On ne meurt paisiblement que lorsque l'on est vieux, que nos os sont fatigués et que le cœur trop fatigué d'avoir aimé la vie lui rend hommage dans un dernier soupire. Une jeune adolescente ne pouvait pas avoir ce genre de cœur. Iris, si elle avait bien retenu son prénom, avait dû quitter cette terre prématurément, dans un accident ou de maladie. Mais cela ne la regarderait pas... Si Robin voulait un jour se confier à elle, il le ferait tout simplement. Lorsqu'elle avait été chez lui, le cadre brisé lui en avait apprit beaucoup sans qu'elle ne le veuille et peut-être que lui-même n'avait pas envie de lui révélé ce genre de choses, tout du moins, pour l'instant.

La jeune femme regarda longuement le message, silencieuse. Elle n'avait pas besoin de lumière. Peut-être était-ce lui qui en avait besoin au final. Un être aussi gentil et lumineux que lui ne pouvait pas profiter de sa propre luminescence. Mais elle n'était pas assez forte, ni assez bien pour être une source de lumière. Elle ne l'avait jamais été et ne le serais sans doute jamais. Être ce genre de personne demandait trop d'efforts et de sacrifice que la jeune femme n'était pas encore prête à faire. A moins qu'une fine lumière ne les lie déjà, sans qu'elle ne le sache... Où plutôt un fil, aussi rouge rouge et solide que le destin.

« Ne t'en fais pas. Ce n'est pas parce que mes mots semblent triste qu'ils le sont. Pardon de t'avoir inquiété (;•͈́༚•͈̀) »
Envoyé à Robin à 1h01

Oui, c'était mieux comme ça. Il n'avait pas en plus besoin de se soucier de son sort à elle, lui qui avait déjà tant sur les épaules. Julian était son soutien moral depuis des années déjà, alors, pourquoi en changer maintenant ? My prit alors la résolution ne plus jamais parler de choses négatives à Robin. Même dans les moments les plus graves, à moins que ces choses viennent de lui. Ne pas être un poids... Au moins, ça, elle pouvait essayer de le faire à défaut d'être une bonne amie.

Le troisième message la laissa perplexe. Tout d'abord parce qu'elle ne comprit pas les kanji pour apathie, mais parce qu'elle ignorait le sens profond de la chose. Un petit tour sur internet fut nécessaire avant de pouvoir répondre. L'apathie était un état qu'elle avait l'air de bien connaître, une indifférence total aux choses. L'hôpital connaissait-il un pic d’accueil de gens profondément déprimés ? Si c'était le cas, la chose était plutôt mauvaise et impressionnante. Le Japon était souvent connu pour être le pays au taux de suicide le plus élevé, mais jusqu'alors, My n'avait jamais été confronté au problème. Peut-être parce que sa condition lui évitait d'être blessée par ce genre d'informations depuis l'enfance ? Impossible de le dire.

« Non, je suis désolée... J'ai même dû chercher la signification du mot apathie. »
Envoyé à 1h05

De toute manière, de qui aurait-elle put en entendre parler ? La plupart du temps, ses collègues ne faisaient que la reluquer dans les vestiaires, en quête de tous les détails qui la rendait particulière, la moindre petite tache de rousseau un peu trop pâle qui la catégorisait obligatoirement comme « chanceuse », comme « injustement jolie », comme une hafu. Et puis, il fallait bien avouer que les personnes qui travaillaient dans le Fast food n'étaient pas des personnes réellement intelligentes, elle incluse. Robin devait sans doute avoir beaucoup de conversations de ce genre avec ses amis de la fac de médecine ou avec les gens qu'ils fréquentaient d'une manière général : il était loin d'être bête pour en être arrivé jusque là, alors, son cercle d'ami devait être de la même envergure. Soudainement, My se demanda s'il n'était pas plus judicieux d'annuler leur rendez-vous pour le concert... Mais, elle n'avait pas vraiment de revenir sur sa parole. D'autant plus qu'au fond d'elle, gisait une profonde excitation. Une première sortie avec un ami, comment refuser ? Impossible.

« C'est une nouvelle maladie, comme le burn out ? Parfois, on découvre des choses qui sont juste sous notre nez depuis le début. J'espère que ce n'est pas trop grave. »
Envoyé à 1h06

S'il s'agissait d'une sorte de dépression comme le nom semblait l'indiquer, alors il y avait peu de chance que Robin l'attrape en étant au contact des malades. C'était déjà ça... Il avait beau être médecin, on n'est jamais à l’abri d'attraper une saloperie, surtout dans les hôpitaux, songea My en resserrant la couette sur elle, tout en tapant un nouveau message, plus positif cette fois. Mais elle s'arrêta juste avant d'appuyer sur le bouton envoyé.
La jeune femme fixait l'écran, qui ne cessait de se mettre en veille. Mâchonnant sa lèvre inférieure, elle se demandait si c'était une bonne idée d'envoyer ce genre de messages. Ce n’était probablement pas approprié, mais elle en crevait d'envie. Un pas après l'autre, plus il venait vers elle, plus elle avait envie de franchir la barrière qu'elle avait construite autour de son petit monde. Mais était-ce vraiment possible ? Qu'arriverait-il si elle faisait ce petit pas vers lui, aussi ? La route faite de cailloux et de boue se transformerait-elle en sentier pavé ? Où s’évaporerait-il sous ses pieds ?

« En tout cas, j'ai hâte d'aller au concert avec toi !(´∩。• ᵕ •。∩`) »
Brouillon.

Pourquoi était-ce si dur ? Il n'y avait rien de spécial et pourtant... Pourtant... Elle finit par appuyé sur le bouton avant de refermer son téléphone et de se rouler sur le côté. Espérant que le portable sonne dans les minutes à venir, avec, au moins une réponse, n'importe laquelle.

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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyDim 28 Fév - 17:09

Hello...? You've got a mail !



Je posa définitivement mon livre sur la commode. Le sujet que l'on avait abordé avait totalement drainé l'envie de poursuivre sa lecture; à la place, j'ai éteint la lumière puis je me suis recroquevillé sur mon matelas, le regard perdu dans l'espace. Des gens inconnus meurent de ce syndrome sortit de nulle part, et une crainte futile vint envahir mes pensées : et si un de mes proches se retrouvait dans cet état ? Mes parents adoptifs ? Mes amis ? ...My ? Des rumeurs courent comme que seules des personnes qui n'ont jamais mit les pieds en Noerphillie y sont touchées, comme si...Comme si le fait de ne pas libérer nos Persona ou nos True selfs nous faisaient tomber malade. Dans ce cas, cela signifirait que  My et moi sommes hors de portée non ? Après ce ne sont que des rumeurs, je ne suis pas flic et j'en ai encore moins la preuve de la véracité de ces propos.

Je me mordilla la lèvre, déchiré par l'incertitude. Mais il n'a pas fallu longtemps pour m'extirper de là; ce qui nous liait virtuellement ma nouvelle amie et moi ne m'avait pas quitté des mains, et les caractères qui apparaissaient devant mes yeux me firent sourire instantanément.
Un Dress code ? Je ne m'étais pas particulièrement posé la question moi-même tiens. Enfin ça m'étonnerait qu'il y en ai un, mon meilleur ami m'en aurait parlé même s'il sait que je ne suis pas très friand du fait que l'on puisse m'imposer quelque chose.

« Ça marche ! Hmm...Rien en particulier, tu peux venir comme d'habitude ! Fais ce qu'il te plait, je te fais confiance ! (◠◠) »
Envoyé à My à 01h01

Mon visage s'illumina, non pas qu'à cause de la lumière que je me recevais mais parce que j'étais aussi content. Le truc, c'est je ne pouvais partager ma joie et ma hâte qu'avec moi-même. Sans compter que je venais de donner rendez-vous à une fille, jamais, encore jamais je n'aurais imaginé être capable d'une telle chose un jour. A-après ce n'est pas comme si c'était un rencard, enfin si mais juste entre amis quoi ! Rien de plus. J'imagine que ça doit autant lui faire bizarre à elle qu'à moi, j'espère juste ne pas faire de gaffe, c'est tout !

De l'enthousiasme que j'avais à l'instant, elle s'est transformée en anxiété. Et si je faisais encore des gaffes qui lui ferait peur définitivement ? Le pire, c'est que je n'ai pas un tempérament nerveux ni quoique ce soit mais j'ai plutôt l'impression que c'est particulièrement My qui me rend comme ça. Peut-être à cause des circonstances dans lesquelles nous nous sommes rencontrés ? Nos similitudes ? J'aurais pu penser "Parce qu'elle est une fille" mais dans ce cas je serais aussi mal à l'aise en compagnie de Kanami, la copine de mon meilleur ami ou encore de certaines de mes camarades de classes. Ou alors serait-ce une part inconsciente qui la relie à mon premier amour ? Il faut dire que My lui ressemble un peu, pas physiquement mais dans ses mimiques.
...
Où est-ce que je vais chercher tout ça moi ? My c'est My, et Miharu c'est Miharu, point !

Je soupira lourdement, laissant ce que j'avais dans la main se mettre en veille. Mais il n'a pas fallu longtemps pour que je fus à nouveau éblouie par l'écran, m'indiquant une nouvelle notification sous forme d'une icone d'enveloppe; ce qu'elle m'écrivit était beaucoup moins positif que le texte précédant. Ne pas m'inquiéter ? Comment je ne pouvais pas l'être ? C'était tout bonnement impossible.

« Ne t'excuses pas ce n'est rien...Mais j'ai quand des raisons de me faire du soucis ! My, tu ne peux pas me dire que tu es heureuse en disant de telles choses ?  (O_Ô) »
Envoyé à My à 01h03

J'étais indigné, tout en sentant également qu'elle voulait se voiler la face; c'était flagrant. Comment je le sais ? My se comporte exactement comme je le fais habituellement : je porte en masque pour cacher ma tristesse aux yeux des autres. Moi non plus je ne suis pas heureux de cette vie qui, on dirait, cherche à me mettre plus bas que terre. Après je comprendrais si elle ne veut rien me dire, ce n'est pas comme si on se connaissait depuis longtemps ni rien...Mais je ne pouvais pas supporter le fait de penser que My puisse être tracassée par quelque chose.

Alors que je chercha une position dans laquelle me blottir, je me suis mis à plat ventre en enlaçant mon oreiller de mes deux bras aux muscles longilignes, qu'ils l'étaient à cause du sport que je pratiquais. Mais j'eus à peine le temps de poser ma tête que le prochain message arriva, message qui bifurqua sur la précédente conversation pas très gaie du syndrome d'apathie. My semblait en ignorer la signification, et je ne savais pas si cela s'avérait positif ou pas. Devrais-je l'en informer d'avantage au risque de la faire paniquer, ou pas ? Après quelques secondes de réflexion, je me décida enfin à taper sur mon clavier en formant mentalement les phrases que j'avais l'intention de lui exposer, en chassé-croisé avec un autre message de sa part qui m'obligea à changer ma réponse.

« Un peu comme un burn out oui tout à fait ! Sauf que ça mène les victimes à une... Mort certaine malheureusement. Apparemment ça serait une nouvelle maladie auto-immune, provoquée en masse par une raison inconnue. (¬_¬) Je trouve ça plutôt étrange que comme par hasard elle est apparue après que la Noerphillie ai pointé le bout de son nez...Ou alors je me fais des idées ? »
Envoyé à My à 01h11

Sans vraiment faire attention, je lui avais écrit un petit pavé à ma correspondante. La nuit, le cerveau marche à plein régime d'après certaines études et je viens d'en avoir la preuve, ou même quand je bossais la nuit, sûrement parce que j'ai généralement beaucoup plus de tranquillité. D'ailleurs, je me demanda bien ce que pouvais faire My à cette heure-ci ? Elle est dans son lit comme moi ? Devant l'ordinateur ? Observe le ciel étoilé ? Joue du piano avec son Julian ? C'était une question qui pour l'instant était sans réponse mais me brûlait mes lèvres d'envie de le savoir, ou plutôt mes doigts, puisque c'était eux qui pouvaient parler à ma place. Il y avait une autre solution : celle de l’appeler, pour entendre sa voix pouvant résonner dans mes oreilles et dans la pièce comme si elle était là. Mais qui serait  assez FOU pour appeler quelqu'un à une heure du matin pour lui demander "Coucou ! Tu fais quoi ?"
...
Bon ok, Subaru en serait capable vu qu'il me l'a déjà fait mais moi je n'oserais jamais. A cette heure-ci en tout cas. Mon doigt frôla quand même le fameux bouton, et je me résigna à le lui demander plus discrètement. Ce n'était pas très original à demander, mais j'avais bien envie d'assouvir ma curiosité et laisser vagabonder mon esprit un peu plus, de me dessiner mentalement ce que My était entrain de faire à cet instant même et...C'est assez dérangeant ce que je viens de dire ! Ou de penser plutôt. Mais même ! Je me suis frappé le front, un peu honteux d'agir de cette façon. Tant mieux que je sois seul, sinon je sentirais à des kilomètres mon meilleur ami me sortir un truc du genre "Voyons voyons, c'est normal Robin tu es un homme ! Qui n'a pas déjà imaginé ce que pouvait faire une fille à l'instant présent ? ...Ou aussi d'un gars dans ton cas !". Ce qui était assez étonnant d'ailleurs, je n'ai jamais eu ce genre de réaction avec des personnes du même sexe que moi, pourtant je suis sûr qu'ils ne me laissent pas indifférents non plus. Alors quoi ?

Pfiou calm down, respire-va.  

« Que fais-tu sinon ? Tu t'es trouvée une occupation nocturne ?(●^-^●) »
Envoyé à My à 01h13

Et au moment où j'ai fermé le clapé de mon téléphone, j'ai entendu deux chats se battre à l'extérieur, renversant par la même occasion une poubelle. Enfin ça en avait l'air. En tout cas j'ai sursauté et de la peur mon coeur s'est mit à battre promptement contre ma poitrine. Par curiosité je me suis levé pour aller voir en évitant d'ouvrir la fenêtre pour ne pas rafraîchir la pièce et j'essaya d'entrapercevoir ce qui se passait dehors; la poubelle de ma voisine était renversée au sol et heureusement il n'y avait pas de déchets qui en sortait. Quant aux deux félins, je les entendais toujours se battre mais l'angle que j'avais avec ma fenêtre ne me permettait pas de les distinguer.

Comme attiré par elle, je leva alors mes yeux ambrés, et c'est là que je l'ai vu : la lune dans toute sa splendeur; cet astre à qui je ressemble tant et qui nous montrait sa plus belle face au détriment de son côté ténébreux. Ténébreux tel le chat qui venait finalement de passer devant ma maison la queue entre les jambes.
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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyMar 1 Mar - 11:43


Why can I feel my skin crawling ?
Robin & My


My fixait le téléphone. Être heureux, c'était quoi de toute façon ? La jeune femme en avait une vague idée, mais faire un pas vers le bonheur, équivalait aussi à faire un pas vers son contraire. Avec le temps, elle avait trouvé ce petit équilibre de rien. Sans amibiton on ne peut pas tomber. Sans rêve on ne peut pas se fourvoyer. Sans personne on ne peut pas être seul. Mais il était vrai que sans étincelles il n'y avait aucune lumière dans ce petit monde. Mais, était-ce bien important ? My n'avait pas la réponse et n'avait pas réellement envie d'y songer. Remettre en cause son existence, le principe même de ce qui lui permettait enore de se lever après avoir tout perdu ou presque, n'était pas pour aujourd'hui... Et malgré ses beaux yeux et son charmant sourire, il faudrait un miracle à Robin pour qu'il arrive à faire changer d'avis la jeune femme.
Mais peut-être qu'il était encore trop tôt pour lui envoyer ce genre de mail, un peu trop décourageant. D'ordinnaire, c'est ce qu'elle aurait fait, afin de le faire fuir. Mais, au fond, elle n'avait pas envie de lui fermer la porte au nez et de le chasser. Etrangement, elle avait envie de mieux le connaître, de passer du temps avec lui parfois. My avait envie de nouer un lien amical avec lui. Peu-être parce que dans les yeux de Robin, il y avait la même tristesse qu'elle avait dans le cœur, mais qu'elle choississait volontairement d'ignorer. Mais lui faisait face. Peut-être était-ce pour ça que Lady l'avait choisi ? Il pouvait l'aider à sortir la tête de l'eau, d'une certaine manière... Mais est-ce que My en avait réellement envie ? Pour l'instant, non. Tout était trop compliqué et tout ce qu'elle avait ignoré depuis si longtemps reviendrait cruellement la hanté et lui brûler les ailes à peine les aurait-elle retrouvé.

My commença a taper une réponse, lorsque la petite LED signalant les appels et messages se mit à clignoter de plus belle. Quittant le clavier virtuel, elle lut. Le messsage, ou plutôt les messages. De longueur inégal, un lui expliquait briévement ce qu'était véritablement le syndrome d'Apathie. Et la description lui fit froid dans le dos. Elle avait déjà croisé des gens déprimés dans Tokyo et leurs expressions vides, à l'époque, lui avait collé al chair de poule. Mais, cette toute nouvelle maladie semblait bien pire que ça et plus injuste aussi. Mais, My aussi tiqua sur le fait que cette toute nouvelle épidémie commence juste après l'apparition de ce tout nouveau monde. Si on était un peu paranoïaque, il ne suffisait pas de beaucoup pour relier les deux... Peut-être que les malades étaients des gens qui passaient trop de temps là-bas et s'oubliaient eux-même ?
Sans lire le deuxième message, My commença à répondre.

« C'est étrange, en effet. Penses-tu que les deux soit liés ? Un effet de trop de temps passé en Noerphilie ? Beaucoup de gens ne reviennent presque plus dans le... « vrai » monde, peut-être qu'ils sont entrain de s'oublier et de devenir vide parce que leurs cœurs sont happés par l'écran ?... C'est inquiétant en tout cas. Je questionnerais Lady, la prochaine fois. Peut-être qu'elle aura une réponse. »
Envoyé à Robin à 1h15

My bascula la tête en arrière et regarda la plafond. Que faire si c'était bel et bien le cas ? Elle connaissait beaucoup de gens qui ne revenaient pas de ce monde ou qui avait pour ambition de s'y installer durablement... Elle n'avait pas à choisir pour eux mais... Cétait vraiment dommage de perdre le goût de la vie sans pouvoir le retrouver. Elle-même l'avait perdu, mais elle savait qu'il n'y avait qu'un pas pour que les cendres sur sa langue se transforme en quelque chose d'autre. Mais, elle, elle n'était pas prête à payer le prix d'une tel transmutation. Après un soupire, elle regarda le second message qui la fit sourire involontairement.

Son cœur se permit même de rater un battement.
« Tu es trop bête My, il est juste poli et veut relancer la conversation sur quelque chose de plus joyeux que ce maudit syndrôme ! » dit-elle a haute voix, comme-ci le formuler aurait plus de poids et d'influence pour calmer la joie étrange qu'elle éprouvait lorsqu'elle recevait ce genre de messages de la part de Robin.

Tout cela ressemblait un peu trop aux dramas et shojo manga qu'elle lisait en cachette. Mais dans la vraie vie, le gars cool ne s'intéresse jamais à la nana étrange de sa classe. Au contraire, il la regarde de loin et l'ignore comme le reste. My n'avait jamais comprit pourquoi les bande-dessinés et les séries télés déformaient la réalité pour la rendre plus belle ; tout le monde savait que cela n'existait pas, que ça ne se produisait pas. Alors, pourquoi... Pourquoi est-ce que tout ça agite quelque chose au fond d'elle, la pousse à sourire magré tout ? Surtout lorsqu'elle n'en a pas envie ! Ah maudit Robin !

« J'écoutais de la musique en lisant un peu... A cette heure si je ne peux pas faire du piano et puis Julian a besoin de dormir lui aussi ! (๑•́ ω •̀๑) »
Envoyé à Robin à 1h18

« Oh merde, j'ai pas envoyé ça... Si. Il va me prendre pour une folle au chat version piano... T'as tout gagné My ! » Dit-elle après avoir appuyé sur envoyé sans s'être relue. Une petite voix à l'intérieure de son petit cerveau lui rappela qu'en premier lieu elle n'avait pas à écrire des choses aussi stupides, surtout pour le plaisir absurbde de personnifié son piano. Envoyé un message pour rectifié serait mal vu, alors, tant pis... De toute façon, Julian était son ami, alors, elle avait bien le droit de parler de lui de la sorte, n'est-ce pas ?

Une nouvelle fois, elle repoussa sa tête en arrière. Les rideaux laissait passer la lumière de la rue. My se demanda si l'on pouvait voir la lune et quelques étoiles. La pollution lumineuse était moindre qu'à Tokyo, mais, le ciel d'Iteku était rarement resplendissant d'astres stellaires. La jeune femme se retourna dans son lit et tira les rideaux. Le voisin d'en face dormait déjà mais son fils devait sans doute encore jouer à la console puisque la petite lumière de sa fenêtre n'était pas éteinte. Elle déverrouilla le loquet pour passer la tête dehors. L'air froid d'engouffra dans la pièce et glissa sur sa peau d'une manière plus agréable qu'elle ne l'aurait imaginé.

La lune était là. Et son lapin aussi. My avait l'impression que sa relation avec Robin était presque comme celle des astronomes pendant des siècles : elle ne le voyait que de loin, sans pouvoir être à son niveau. Elle ne verrait toujours que son dos, ce qu'il la laisserait voir. Mais cela lui suffisait. Amplement. Qu'il soit là était déjà beaucoup. Le ciel terrestre serait bien triste sans Lune tout comme la vie de My serait bien fade sans Robin.

Elle se pencha pour reprendre son téléphone. Pas de nouveaux messages pour l'instant : il s'était peut-être endormi ou alors, le manque de questionnement dû à la panique ne lui donnait pas envie de répondre ? Toujours accoudée à le fenêtre, elle commença à taper un nouveau mail.

« La lune est belle ce soir, tu ne trouves pas ? (〃・ω・〃)Et toi, que fais-tu ?"
Envoyé à Robin à 1h22

Que fais-tu ? Cette question trouva un écho dans son imagination. Elle se figurait un Robin assit à son bureau, livres de médecine éparpillés un peu partout, une photo de sa sœur pas loin de lui, un crayon dans la bouche. Ou peut-être était-il déjà dans son lit et lisait tranquillement ? My se mit doucement à rougir. Le sentiment de le savoir là, juste au bout du téléphone lui réchauffait le cœur d'une manière singulière.



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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyVen 4 Mar - 23:56

Hello...? You've got a mail !



La Reine de la nuit avait réussi à me captiver, elle était aussi belle que mystérieuse; je me souviens que quand j'étais petit, j'avais l'impression qu'elle me suivait comme beaucoup d'enfants. J'en avais peur. Puis un jour on m'expliqua qu'en réalité, cet astre veillait sur moi où que j'aille, telle une mère protectrice qui veillerait sur son enfant ou Amaterasu qui scintillait à sa manière. A vrai dire j'ai longtemps cru à cette figure protectrice et j'y crois encore. Elle a toujours eu un effet apaisant sur moi, c'était peut-être psychologique, je n'en sais rien. En tout cas il y avait souvent un poème qui me revenait en tête lorsque la lune m'honorait de sa présence en étant pleine comme ce soir, un poème allemand mais dont je ne connaissais que la traduction anglais : "Der Doppelgänger"... et une fois encore, je récita mentalement les vers qui le composait alors que ma main sur la vitre gelée par le froid extérieur glissais lentement vers le bas. Ce double maléfique dont parle ce texte, je ne pouvais pas m'empêcher de le relier à Nox. Certes, elle n'est pas mon "sosie" mais reste mon alter ego, une partie qui provient de ma psyché. Et quand je vois ce qu'elle est réellement, en tant qu'hôte j'en ai moi-même peur, comme ma culpabilité et ma rancune qui se reflètent au travers cette entité.

Mon téléphone m'envoya un signal, qui détourna mon attention vers lui pour y lire les nouveaux caractères conséquents envoyés par My avant de lui répondre.

« Il se pourrait que ça soit fortement lié oui. Pourquoi tout ces problèmes apparaîtraient après l'apparition de la Noerphillie sinon ? En tout cas je pense aussi que Lady pourrait nous éclairer sur ce point. Je l'aurais bien demandé également à Nox mais...Je ne crois pas que ça soit une bonne idée si tu veux mon avis (">_<) »
Envoyé à My à 01h17.


Les disparitions. Voilà quelque chose que j'avais omis dans les événements mystérieux qui se déroulent en ce moment. Depuis l'apparition de cet autre monde, beaucoup de personnes étaient portées disparues, laissant derrière des familles en souffrance. Peut-être que les victimes souffraient elles-mêmes, et qu'elles voyaient en la Noerphillie comme un moyen d'émancipation d'une vie qui ne leur convenaient pas ? Que ça soit dans un camp ou dans un autre, je trouvais leur situation juste...Horrible. Une camarade de fac a perdu la trace de son frère d'ailleurs, et je ne peux pas m'empêcher de me sentir impuissant face à sa situation.

Je me mordillais le coin de la lèvre, me remémorant les moments où j'ai eu cet état d'esprit. Il y en avait beaucoup, mais le principal restait lorsque ma petite soeur est morte; ce jour-là, je n'avais rien pu faire pour la sauver. J'étais trop faible trop...Imprudent peut-être ? C'est bien pour ça que depuis toutes ces années j'ai entraîné mon corps et mon esprit, pour que cela ne se reproduise jamais avec l'un de mes proches. L'image d'Iris se brouilla soudainement dans mon esprit, mettant My à sa place. Et de l'imaginer lui arriver ce qui est arrivé à ma cadette, mon coeur s'est mit à battre brutalement contre ma poitrine et mes poils s'hérissèrent de la peur.

Je refuse !

Je secoua la tête en fermant mes paupières afin de chasser cette vision d'horreur de mon esprit. Pourquoi était-elle arrivée à s'implanter dans ma tête ?

- Jamais je ne laisserais une telle chose se reproduire, hein rappelles-toi Robin, tu te l'était promis. Me murmurais-je, serrant ce que j'avais dans les mains pour évacuer ma crainte.

Mais ce qu'elle m'envoya ensuite m'a instantanément calmé. Un sourire orna mon visage, et si je n'avais pas connaissance que Julian était un piano, j'aurais probablement cru que c'était son copain. Enfin après tout, My a le droit de faire ce qu'elle veux ! Sans compter que même si elle s'entête à rester dans son petit monde, je suis sûr qu'elle doit attirer bien des regards. Après tout elle est jolie et...Je ne sais pas pourquoi, mais quelque part ça me dérange. Comme si...Comme si...Juste que ça m'énervait intérieurement, alors qu'à l'extérieur j'étais amusé par sa petite plaisanterie. Cependant, ma joie était bien plus forte que l'émotion négatif qui essayait de s'emparer de moi, et je m'empressa de tapoter sur mon clavier.

« C'est vrai qu'il est tard et les voisins pourraient criser O_O J'avais bien remarqué que tu étais une lectrice en allant chez toi la dernière fois ! Tu lisais quoi précisément ?
Je suis curieux tiens(^v^)»

Envoyé à My à 1h20

On aurait dit que je cherchais inconsciemment à accumuler un maximum de points communs en lui posant ce genre de question...Mais j'étais plutôt enthousiaste à l'idée que My puisse avoir le goût de la lecture tout comme moi. Puis je trouve que ça colle bien à sa personnalité, c'est calme, on peut laisser notre imagination vagabonder... Et puis de nos jours, de moins en moins de jeunes s'instruisent dans les livres, préférant le faire avec internet. C'est dommage je trouve. Il se peut que de mon côté même si j'appartiens à cette génération dite "d'internet", je n'en suis pas accro du simple fait qu'on n'avait pas vraiment de superflu à l'orphelinat, ce qui n'était pas plus mal.

Un petit peu dans tout mes états, je me suis finalement affalé sur mon lit, passant mes deux mains dans mes cheveux - qui commençaient à bien gagner de la longueur - avant de soupirer lourdement. Parfois, je voulais savoir qui j'étais vraiment, quelles étaient toutes ces choses qui m'échappaient et dont je n'arrivais pas à trouver de réponse; et My était l'une de ces énigmes, tel l'inconnu dans une équation.

Une bonne minute plus tard, la lumière de mon téléphone m'interpella comme si c'était mon interlocutrice qui me parlait et que moi j'avais la tête dans les nuages. L'une de mes mains s'en est saisit lentement, alors que quelque mèches retombaient devant mon visage. En lisant son message, j'avais l'impression que nous avions fait une sorte de télépathie décalée. Alors My aussi observait la lune ?

-...Ah mais quel con, on voit que ça de l'extérieur aussi ! Faisais-je en me frappant le front, avant de lui répondre.

« C'est marrant, parce que j'étais justement entrain de me dire la même chose à l'instant haha (≧∇≦)/ Sinon rien de spécial, je lisais aussi mais j'ai été soudainement pris dans une vague de rêverie, du coup j'ai laissé mon bouquin de côté pour ce soir. »
Envoyé à My à 01h24


Ce qui était vrai sauf que je n'avais pas précisé que dans cette vague de rêverie, elle en faisait parti, et je ne sais pas non plus comment My aurait pu le prendre. C'était assez...Ambiguë. Si je partageais ce à quoi je pensais sur elle, My pourrait me prendre pour un pervers ou je ne sais quoi. Pourtant c'est normal pour une personne de penser à une autre qu'elle apprécie non ? Sauf qu'au fond on aurait dit que c'était d'une tout autre nature.

« Dis...Ça ne t'ai pas déjà arrivé de ne pas te comprendre ? »
Brouillon

...Pourquoi lui écrit ça moi ?! Efface, Efface Robin vite !
C'est ce que j'ai fais, en enlevant finalement que la moitié. Je resta penché sur mon écran, à lire et relire ce que je venais de composer puis je me décida à continuer.

« Dis...Ça ne t'ai pas déjà arrivé de ne pas te comprendre ? D'avoir l'impression de louper un épisode sur toi-même ? »
Envoyé à My à 1h28.

Puis presque aussitôt lui avoir envoyé, je ressentais le besoin de me rassurer.

« Pardon je pars loin dans mes réflexions, tu n'es pas obligée d'y répondre hein ! (>_<) »
Envoyé à My à 1h28.

Oh bon sang...La fatigue doit avoir raison de moi pour lui poser des questions aussi perchées à cette heure-ci. Mine de rien, je voulais absolument savoir ce qu'elle en pensait, mais le choix lui appartenait à elle et à elle seule.
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MessageSujet: Re: Talk to me through the night [PV My]   
Talk to me through the night [PV My] EmptyMer 9 Mar - 14:05


Lost in one's toughs
Robin & My


Le CD qu'elle écoutait commença a sauter. Cela arrivait souvent, à force d'avoir été trop écouté, la surface était abîmée et perdait en lisibilité. My retira ses écouteurs avant de remarquer que Robin lui avait rapidement répondu... Ce n'était pas étonnant, en tant que futur médecin, il devait être particulièrement concerné et intéressé par cette toute nouvelle maladie. La jeune femme était touchée qu'il lui en parle : l'info n'était pas encore diffusée pour le moment. Quelque part, cela semblait logique lorsque l'on y réfléchissait... La population s'emballerait. Peut-être trop, créant une panique général dans la ville.Les autorités devaient sans aucun doute vouloir éviter ce genre de choses. Mais quelque part, ce n'était pas honnête : les victimes potentielles et les familles des personnes déjà touchées méritaient la vérité.
My tourna distraitement la page de son recueil de fables. Elle tomba sur « La princesse au pois », ce conte était un de ses préférés. Surtout à cause de l'illustration que le livre fournissait. Enfant, elle s'était toujours dit que, cela devait être amusant de dormir sur autant de matelas. Mais, aujourd'hui, elle y voyait autre chose : la vérité finit toujours par se savoir. Peut-être était-ce le sens aïgu de la justice que My avait en elle, mais, elle tenait absolument à faire de son mieux pour tirer au clair cette histoire : elle n'était pas détective, ni policière et encore moins médecin... Mais peut-être qu'avec l'aide de Robin, ils trouveraient quelque chose.

« Nox nous ferait un peu trop tourné en bourrique, je crois ! (´ω`*) En tout cas, j'ai envie de me renseigner et de mettre mon nez la dedans... Je comprends pourquoi on en a pas entendu parlé, mais... Je sais pas ! J'ai envie d'aider. D'une manière ou d'un autre ! ( ب_ب ) »
Envoyé à Robin à 1h19


A vrai dire, s'il n'était pas si tard, My se serait sans doute jeté à corps perdu dans un écran. Pour retrouver son amie la renarde et enquêter. Mais, premièrement, les rues n'étaient vraiment pas sûres à cette heure-ci, même à Parrev. Et deuxièmement, tout le monde dormait. Frapper aux portes des habitants pour les interroger sur cet étrange mal, n'était peut-être pas la meilleure des idées à mettre en œuvre une fois minuit passé. A vrai dire, si les parrevois étaient comme les itekiens, elle se retrouverait sûrement en prison. Avoir un casier judiciaire en Noerphilie n'était peut-être pas l'idée du siècle. Alors, doucement, la tension qu'elle avait accumulé redescendit. Et puis, Robin serait sans doute gêné de la fréquenter si elle se retrouvait catapulté comme ennemis numéro un du sommeil public... My se mit à rire doucement en imaginant sa photo placardé dans tout Parrev avec cette mention. Mais la petite LED clignotante de son téléphone la rappela à l'ordre.
Elle respira un bout coup avant de rouvrir le téléphone et lire le contenu du message.

Ce dernier la fit sourire. Un sourire doux, franc et plein de tendresse. My appréciait, peut-être un peu trop, ce bien-être procurer par le fait que Robin s'intéresse à elle. C'était flatteur. Et pour la première fois de sa vie, bien qu'elle ait toujours un peu peur, elle avait l'impression de pouvoir tout partager avec quelqu'un. Il ne rirait sans doute pas de savoir qu'elle relisait des contes pour enfant en écoutant un peu de musique. Il ne la trouverait sans doute pas nunuche en lui disant qu'elle aimait bien ce genre de récits qui l'inspirait pour composer. Non, Robin n'était pas comme ça. Il était différent. Une bonne différence. Son esprit n'était pas étriqué, il voyait au-delà de l'apparence et des premières impressions. C'était agréable et rafraîchissant. Depuis combien d'année devait-elle composer avec les normes japonaises ? Combien de fois avait-elle entendu des remarques comme « oh, tu es vraiment japonaise ? On ne dirait pas ! » ou « Tu es une hafu ?! Trop cool, quelle chance !  C'est pour ça que tu es jolie ! ». Non, être une hafu n'était pas une chance. Un pied au Japon et l'autre ailleurs. De nombreuses fois, My avait envisagé d'aller en Norvège, pour s'y installer et mener une petite vie, simple et tranquille. Mais une fois sur place, elle n'arrivait pas à épouser la société scandinave. Après tout, elle avait grandit au Japon... Et son pays natal avait laissé sa marque elle.

My se demanda si Robin avait déjà ressentit ça. Si, parfois, on le résumait à son statu de hafu, si lui aussi avait eut droit aux « trop cool ! » ou « trop beau ! » juste à l'évocation d'un sang étranger dans ses veines... Quelque part, cela lui faisait de la peine. A la fac' ou son club de boxe, nombreuses devaient être les prétendantes à essayer de le séduire. Les femmes japonaises espèrent toujours trouver un époux étranger, pour ne pas être qu'une simple ménagère... Mais aussi parce qu'une image de richesse matérielle et financière collait à la peau des gaijins. Une petite amertume, une pointe de jalousie perla sur sa langue, contractant les muscles de son ventre alors qu'une sensation froide prit doucement place dans son estomac...

« Tu débloques My, il t'arrive quoi là ?? » Soupira-t-elle en se saisissant de son oreiller.
« Robin est grand, il peut bien voir qui il veut ! Pourquoi est-ce que ça te met dans cet état ma vieille ?! Reprends-toi. » Soupira la jeune femme avant fouiner dans sa commode.

Les doigts fins et habiles de la jeune femme ouvrir le tiroir. My savait très bien ce qu'elle cherchait. Une fois l'objet en main, elle le tira délicatement hors du meuble avant d'allumer la petite lampe de chevet et de regarder la photographie qu'elle venait d’exhumer. Sur le papier glacé, elle était bien habillée, un charmant sourire et de jolis rubans dans sa chevelure blonde – devenue aujourd'hui en marron glacé grâce aux miracles de la cosmétique pour plus de tranquillité. A gauche, une femme. Blonde, grande avec une bouche bien trop large et grande. Trop maquillée aussi. Sa mère. A droite, un homme au regard sévère et au costume immaculé. Son père. My esquissa un sourire aigre et remit la photo à sa place après avoir constaté que Robin lui avait encore envoyé un message, mais qu'elle, n'avait pas prit le temps de répondre.

« Désolée, j'étais perdue dans mes pensées. Je lisais ou plutôt re-re-re-re-lisais un recueil des contes d'Andersen. Ça m'inspire pour jouer du piano ou composer. Et toi, que lisais-tu ?? (ノ^∇^) »
Envoyé à Robin à 1h29


Après avoir appuyé sur le bouton d'envoi, elle s'empressa de lire le second message qu'il lui avait envoyé. Le contenu lui dit l'effet d'une gifle. Louper des épisodes ? Elle en manquait tout le temps. Sans cesse. Et le plus gros trou dans le fil de sa vie, était sans doute sa scolarité. My se mordit la lèvre inférieure. Est-ce qu'elle pouvait lui répondre d'une manière honnête ? Fallait-il qu'elle le laisse entrer, ne serait-ce qu'un peu ? Serait-il dégoûté ou déçu ? Impossible à dire... Et pourtant, l'envie était forte. Ses doigts tremblaient autour du téléphone. Hésitante, incertaine, perdue... Le formuler était comme faire face au problème, admettre qu'elle avait un jour fait de mauvais choix. Lui aussi était imparfait. Sinon, pourquoi les yeux de Robin seraient voilés d'autant de tristesse ?

Alors que sa gorge devenait un peu trop sèche, elle décida de prendre son courage à deux mains. Dans le pire des cas, il mettrait fin à leur relation. Au mieux, ils ne s'en comprendraient que mieux. Robin est ton ami ! Essayait-elle de se dire pour se donner du courage. Finalement, My commença à taper un message, mettant de côté ses craintes et ses doutes, malgré la sensation répugnante qui lui envahissait l'estomac et le palet.

« Je vais te répondre. Mais ce n'est pas qu'un épisode que j'ai loupé, pour être tout à fait sincère. Mais, je ne pense pas que ça soit – totalement de mon fait. Ma mère est d'origine norvégienne. Son rêve, depuis toujours, était de faire carrière au Japon ( bien que je ne sache pas pourquoi elle avait choisi ce pays...), malheureusement, elle n'a pas réussit, faute d'argent. »
Envoyé à Robin à 1h35.


« Comme elle était jolie, elle avait beaucoup de succès auprès des hommes qui ne cherchaient que de petites aventures. Et puis, un jour, elle a eut cette idée : et si elle tombait enceinte de quelqu'un de suffisamment riche et puissant pour s'assurer le succès ? »
Envoyé à Robin à 1h37.


« C'est comme ça que je suis née. C'est pour ça que je suis née. Le piano, je n'aimais pas ça. Au début et puis, j'ai adoré. Mais ce n'était pas mon choix. J'étais plutôt... petite cheffe de bande quand j'étais enfant. J'ai tout abandonné parce qu'elle le voulait. Et quand la passion est devenue plus forte que le reste, je me suis oubliée. Et j'ai remarqué que les autres en avaient fait de même.»
Envoyé à Robin à 1h40.


« Qu'est-ce que j'aime vraiment ? Qui suis-je ? Pourquoi est-ce que je fais ça ? Ce genre de questions, je me les pose tout le temps. Alors, je joue du piano pour oublier. Parce que c'est plus facile de fermer les yeux, plutôt que de faire face. Parce que je suis lâche, tout simplement... »
Envoyé à Robin à 1h42.


La gorge serrée, les larmes aux bords des yeux, My referma son téléphone. Mais elle ne put contenir ses sanglots plus longtemps. Toute sa vie, lorsqu'elle y réfléchissait était une vaste imposture, une manigance de sa mère qui n'avait goût qu'à la gloire... Pourtant, elle se savait aimé ; d'une étrange façon, mais sa mère ne la haïssait pas. Et avait-elle le droit de se plaindre ? Robin, lui n'avait pas connu ses parents très longtemps et c'était retrouvé catapulté dans un orphelinat. Il avait même perdu sa petite sœur... Alors qu'elle... n'avait été qu'un singe savant dans une cage dorée. My ne connaissait rien de la vie et de ses souffrances.
Mais à quoi bon réécrire à présent qu'elle lui avait déballé tout ça sans la moindre considération pour la vie qu'il menait et avait mené ?

« Ne me détestes pas, s'il te plais... »

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